"I" - Votre recherche sur Harmonie Prévention

  • Infections sexuellement transmissibles


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_266/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/infections-sexuellement-transmissibles.html
  • Se protéger des IST

    Des gestes simples existent pour s'en protéger et stopper leur transmission : utiliser un préservatif pour vous protéger et protéger votre partenaire lors de chaque rapport sexuel. Il faut savoir que tout contact sexuel, même buccal, peut transmettre une IST même si le niveau de risque est très variable. Le préservatif doit normalement être utilisé pour tout type de rapport. Une contraception (pilule, spermicides...) ne protège pas des IST. se faire dépister des IST comme du VIH, de manière régulière lorsque l'on a plusieurs partenaires et à chaque fois que l'on souhaite arrêter l'utilisation du préservatif avec un partenaire régulier. Pour certaines IST (hépatite B, papillomavirus), il est possible de se faire vacciner. Lorsque l'on découvre que l'on est touché par une IST, il est important de prendre son traitement, de le suivre jusqu'au bout et de prévenir son ou ses partenaire-s.   Sources Sida Info Service  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_268/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/infections-sexuellement-transmissibles/se-proteger-des-ist.html
  • La syphilis (IST)

    Autant de preuves célèbres de son caractère contagieux et de l’ampleur des dégâts qu’elle peut provoquer. Elle trouve son origine dans une bactérie nommée "tréponème" et évolue en trois phases : 2 à 12 semaines après le contact, un chancre (sorte de plaie) apparaît sur les organes génitaux, l’anus, le rectum, les tétons, les lèvres ou encore dans la bouche. Il disparaît ensuite, ce qui ne signifie pas que la personne infectée ne l’est plus. Ce chancre peut souvent passer inaperçu. Quelques semaines après l’apparition du chancre, différentes lésions peuvent se développer sur la peau (boutons) mais aussi au niveau des muqueuses, des os ou du système nerveux. 10 à 15 ans après, c’est le cerveau et le cœur qui peuvent être touchés. La syphilis est alors inguérissable. Mais cette phase de la maladie reste très rare dans les pays développés. Comme la plupart des MST, la syphilis se transmet par contact sexuel, par voie intraveineuse (échange de seringues entre toxicomanes) et de la mère à l’enfant. Mais au cours de la 2e phase, elle peut aussi se transmettre par contact avec les lésions. Une fois détectée grâce à une simple prise de sang, cette maladie se soigne très bien avec des antibiotiques.   Sources   - Brochure 100 questions sur le VIH/Sida de Sida Info Service, Direction générale de la santé et l’Association de Recherche, de Communication et d'action pour l'Accès aux Traitements (ARCAT) - Rapport sur l’épidémie mondiale de Sida de l’ONUSIDA, programme commun des nations unies sur le vih/sida - Le petit livre rose pour vivre sa sexualité en se protégeant des MST de Plate-Forme Prévention Sida (Ministère de la santé de la communauté française, Belgique) - Sida Info Service - ONUSIDA, programme commun des nations unies sur le vih/sida  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_269/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/infections-sexuellement-transmissibles/la-syphilis-ist-.html
  • Intoxications alimentaires


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_292/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/intoxications-alimentaires.html
  • La déshydratation, risque majeur

    Elles peuvent causer des gastro-entérites ou des salmonelloses graves, qui provoquent notamment une diarrhée et une déshydratation aiguës. Les Listeria se nichent surtout dans les produits au lait cru, la mayonnaise, la soupe en brique après ouverture, les pâtés et rillettes, la viande hachée et les saucisses crues, qui sont autant d’aliments à éviter si l’on n’est pas certain du respect des mesures d’hygiène, de conservation et de cuisson. Les Listeria monocytogenes, en particulier, sont responsables de la listériose, une maladie qui peut être mortelle et dont les symptômes sont de la fièvre et de graves troubles nerveux. Escherichia coli, enfin, est un colibacille très répandu susceptible d’intoxiquer l’homme par contamination fécale des aliments. Toutes les intoxications que provoquent ces bactéries se traduisent en général par des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, une sévère diarrhée et même parfois de la fièvre. En règle générale, plus les symptômes sont précoces, moins l’intoxication est grave. Le consommateur se trouve alors en présence d’un malaise passager ou d’une gastro-entérite qui cède facilement, au bout de deux ou trois jours à condition de boire abondamment et de bannir tout aliment douteux. Il est indispensable de consulter rapidement un médecin si les symptômes : concernent un jeune enfant, une personne âgée ou malade ; persistent ou s’aggravent avec de la fièvre ou du sang dans les selles. Toutes ces vilaines bactéries se réfugient au cœur des aliments périssables, dans les paniers à provisions, sur les tables mal entretenues, dans les réfrigérateurs qui tiennent mal le froid, etc. Pour s’en prémunir, il est essentiel, d’une manière générale, de se laver soigneusement les mains au savon avant de manipuler des denrées, de conserver les aliments très périssables au réfrigérateur à + 4 °C maximum et ensuite de les faire cuire assez longtemps à haute température (au-dessus de 65°C) pour détruire les germes indésirables.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_293/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/intoxications-alimentaires/la-deshydratation-risque-majeur.html
  • Se prémunir contre la « turista »

    Un à deux tiers des touristes en pays chaud contractent cette diarrhée aiguë (jusqu’à 8 selles liquides par jour), notamment après avoir bu des boissons ou mangé des aliments chargés en bactéries. Pour l’éviter, boudez les crudités et fruits non pelés, sorbets, desserts lactés ou crèmes glacées faits maison, les laitages et beurres crus non pasteurisés, la viande hachée, les fruits de mer et poissons crus, ne mangez que ce qui est cuit et servi très chaud. Par ailleurs, faites bouillir ou stérilisez l’eau, ne consommez que des boissons capsulées et ouvertes devant vous, jamais de glaçons. Une « turista » s’estompe en général en quelques jours à condition de boire abondamment et de proscrire tout aliment suspect. Mieux vaut ne pas se précipiter trop tôt sur un médicament contre la diarrhée, comme le lopéramide (molécule), qui bloque ou ralentit le transit intestinal, ce qui a pour effet pervers d’allonger le temps de contact entre les germes et l’intestin, de maintenir les douleurs abdominales, ou de provoquer une constipation. Enfin, il ne faut bien sûr jamais prendre d’antibiotique sans avoir interrogé un médecin, seul apte à traquer l’éventuel agent pathogène en cause.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_294/menu-haut/sante-au-quotidien/voyage/sur-place/se-premunir-contre-la-turista-.html
  • Incontinence urinaire

    En France, 3 à 3,5 millions de personnes sont victimes d'une incontinence urinaire dont 70 % de femmes. Une sur dix, tous âges confondus, subit une gêne considérable qui altère sa qualité de vie. Pourtant, peu d'entre elles ont déjà consulté. Qu'est-ce que l'incontinence urinaire ? L'incontinence urinaire est une perte involontaire d'urine, objectivement démontrable et constituant un problème social ou hygiénique. Mais attention, il existe plusieurs formes d'incontinence. L'incontinence urinaire d'effort touche principalement les femmes autour de l'accouchement ou de la ménopause. Tousser, rire, courir, éternuer, sauter… c'est alors la fuite assurée. A contrario, chez les plus âgés, c'est l'incontinence par impériosité qui prédomine. Elle est due à des contractions involontaires du muscle lisse, le détrusor, constituant l'essentiel de la paroi de la vessie, qui surviennent pendant la phase de remplissage de cette dernière. Ces contractions provoquent une envie impérieuse et fréquente d'uriner. Il existe aussi des incontinences urinaires mixtes, associant incontinence urinaire d'effort et par impériosité. Les approches thérapeutiques On dispose désormais de molécules qui agissent au niveau du système nerveux ou de traitements hormonaux pour la femme ménopausée qui améliorent l'élasticité des tissus, leur vascularisation et leur tonus. Toutefois, l'incontinence d'effort ne relève pas d'un traitement médicamenteux et la rééducation uro-gynécologique ne permet pas de traiter les femmes dont l'incontinence est sévère. Chirurgie réparatrice de l'incontinence Une chirurgie réparatrice de l'incontinence féminine d'effort, nommée TVT (tension free vaginal tape), existe. Réalisée par voie intra-vaginale, cette opération s'effectue sous simple anesthésie locale ou locorégionale : il s'agit donc d'une chirurgie réparatrice très peu invasive. Elle est réservée aux femmes qui souffrent d'une incontinence urinaire d'effort, quels que soient leur âge et leur poids. L'intervention dure en moyenne une trentaine de minutes. La personne est hospitalisée 24 à 48 heures. En France, les résultats les plus récents indiquent 90 à 96 % de guérisons complètes. Et les complications sont extrêmement rares.  Sources - Jean-Pierre Guignard, Incontinences, assurer soins et confort, Collection Guide pratique, Éditions Hospitalières - Pr Richard Villet, chirurgien-gynécologue à l'hôpital des Diaconesses à Paris, premier praticien français à avoir réalisé l'intervention TVT
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_708/menu-haut/maladies-et-prevention/troubles-urinaires/incontinence-urinaire.html
  • Produits bien conservés

    Certaines précautions sont faciles à respecter : surveiller les produits sensibles durant leur conservation ou leur cuisson, ne jamais rompre la chaîne du froid, proscrire la recongélation, ne pas dépasser la date de péremption… Sans être alarmiste, la contamination guette notre nourriture si les précautions élémentaires d’hygiène ou de conservation ne sont pas respectées. Quant à la bonne cuisine familiale, elle n’est pas exempte de tout danger. Elle représente 13 % des foyers de contamination par des aliments infectés. Rappelons que les produits plus spécialement à surveiller tout au long de leur conservation ou leur cuisson sont les viandes de volailles et de boucherie, les œufs crus et les préparations à base d’œufs. Les salmonelles (souches de bactéries pouvant devenir pathogènes) les affectionnent et sont responsables à elles seules de 76 % des cas d’intoxication alimentaire. Respect de la chaîne du froid… Première concernée, l’industrie alimentaire qui se doit de respecter la chaîne du froid pour chaque produit (réfrigération, congélation, surgélation). Au consommateur ensuite de ne pas la briser afin de s’alimenter en toute sécurité. La réfrigération permet de conserver les aliments sous froid positif (au-dessus de zéro) mais ne stoppe pas leur dégradation. Ici, la règle d’or est une consommation dans des délais très brefs. Les produits surgelés (congelés de manière ultra-rapide) doivent être stockés à - 18°C avec l’interdiction absolue de recongeler un aliment qui a été décongelé. La congélation qui amène progressivement le froid au cœur des aliments permet de les conserver assez longtemps à - 15°C. Vérifiez toutefois lors de l’achat que ces produits ne sont pas recouverts de gros glaçons. C’est un signe imparable qu'il y a eu rupture de la chaîne du froid. … ou conservation par la chaleur Les méthodes de conservation par la chaleur comme la stérilisation ou l’appertisation (mise en boîtes de conserve) permettent d’arrêter ou de détruire le développement des microbes et des toxines. Ces conserves ou semi-conserves peuvent s’entreposer plusieurs mois à température ambiante et doivent être mangées rapidement une fois ouvertes. Prenez garde aux conserves fabriquées de manière trop artisanale, elles peuvent se révéler dangereuses. Enfin, les produits pasteurisés tel le lait sont à garder au réfrigérateur mais ne peuvent y séjourner longuement. Un réfrigérateur sans reproche Pour fonctionner correctement, un réfrigérateur doit être régulièrement dégivré et désinfecté, de préférence à l’eau de Javel. Jamais il ne doit conserver des aliments souillés ou encore chauds. Les produits les plus fragiles (viandes, poissons, œufs) se placent toujours dans la porte la plus froide (+ 2°C). Pensez à consulter la notice d’utilisation de votre réfrigérateur. Rangez bien en évidence les aliments aux dates de conservation très limitées afin de les consommer en premier. Enfin, ne jouez pas aux experts de la congélation. Tous les aliments ne s’y prêtent pas !
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_743/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/intoxications-alimentaires/produits-bien-conserves.html
  • Restauration collective d'entreprise

    Chaîne du froid Le respect de la chaîne du froid doit être la préoccupation principale des personnels qui travaillent en cuisine ou qui participent au transport des denrées. Ainsi, la rupture permanente de la chaîne du froid, autrement dit la mise à température ambiante, ne peut s’effectuer que lors de la préparation des aliments, soit juste avant leur cuisson, ou juste avant d'être servis. Par conséquent, on ne doit les retirer de la chambre froide qu’au dernier moment. Rappelons qu’il faut maintenir la température des chambres froides dites « positives » entre 0 et 3°C et celle des chambres dites « négatives » inférieure à - 18°C. Quant aux plats cuisinés préparés, ils doivent être maintenus à une température d’au moins 65°C avant d’être proposés à la consommation. Locaux Qu’il s’agisse des cuisines ou de la salle de restaurant, la salubrité est bien entendu de rigueur. L’entreprise doit veiller ainsi en permanence à la propreté générale des sols au moyen de produits adaptés, mais aussi à celle des cuisines et de la salle de restaurant proprement dite. Il convient également de prévoir un local distinct de l’endroit où sont préparés les repas pour le nettoyage des ustensiles de cuisine et de la vaisselle ainsi que pour la collecte des déchets (épluchures, restes de repas…). Enfin, quelles que soient les mesures prises par l’entreprise pour diminuer les risques de contamination, n’oubliez pas que le lavage des mains, en particulier avant de manger et au sortir des toilettes, est essentiel dans la prévention des gastro-entérites infectieuses. Tiac La toxi-infection alimentaire collective, ou Tiac, est le principal risque sanitaire que redoutent tous les responsables de restauration collective. La Tiac est liée à l’ingestion d’aliments souillés (œufs, charcuteries, laitages, coquillages…) par des bactéries (shigelles, salmonelles, staphylocoques…) et se manifeste dans les 18 heures qui suivent le repas par une grande fatigue et des symptômes digestifs tels que des douleurs abdominales, une fièvre ou encore une diarrhée. On parle de Tiac lorsque au moins deux personnes ayant consommé le même aliment présentent les mêmes symptômes au même moment.Il faut alors voir immédiatement un médecin et prévenir la Direction des services vétérinaires (DSV) ou la Direction des affaires sanitaires et sociales (DDASS) de votre département. En effet, toute TIAC doit être officiellement déclarée, en application d’un décret du 10 juin 1986, pour permettre aux pouvoirs publics de mener rapidement leur enquête et d’éliminer du marché le produit incriminé. Ce que dit la loi L’hygiène en restauration collective est régie par : 1. L’article L. 232-1 du Code du travail qui précise que : les établissements et locaux doivent être tenus dans un état constant de propreté et présenter les conditions d’hygiène et de salubrité nécessaires à la santé du personnel ; le médecin de santé au travail est le conseiller du chef d’entreprise, des salariés, des services sociaux et des représentants du personnel en ce qui concerne les services de restauration ; nul ne peut introduire ou distribuer dans l’entreprise une boisson alcoolique autre que du vin, de la bière, du cidre, du poiré ou de l’hydromel. 2. L’article R. 232-10 du Code du travail qui précise que : les travailleurs ne doivent pas prendre leurs repas dans les locaux affectés au travail, à l’exception du casse-croûte pris pendant les pauses. En deçà de 25 salariés, une dérogation existe sur autorisation de l’inspecteur du travail et après avis du médecin de santé au travail si l’activité ne fait pas emploi de substances ou de préparations dangereuses. Le médecin de santé au travail est le conseiller du chef d’entreprise, des salariés, des services sociaux et des représentants du personnel en ce qui concerne les services de restauration ; à partir de 25 salariés, le chef d’entreprise est tenu de mettre à disposition du personnel un local de restauration spécifique (pourvu du mobilier nécessaire), avec avis des délégués du personnel ou du CHSCT. Ce lieu doit permettre de conserver des boissons ou des aliments au frais et de les réchauffer. Ce local doit comporter une source d’eau potable (fraîche et chaude) suffisante pour au moins 10 usagers. Distributeurs d’eau potable L'obligation est faite de proposer aux salariés un ou plusieurs points d’eau potable dans l’entreprise et dans le local de restauration collective (art. R. 232-3 du Code du travail). Ces points d’eau, en bon état de marche, doivent être situés à proximité des postes de travail, dans des endroits remplissant toutes les conditions d’hygiène. Si les conditions de travail comportent un risque de déshydratation et donc l’obligation de boire fréquemment, l’employeur doit mettre à disposition des salariés une boisson supplémentaire (sans alcool), dont le choix revient aux salariés avec toutefois l'avis du médecin de santé au travail (R. 232-3-1). Les contre-indications à la manipulation des denrées D’une façon générale, une plaie sur une main constitue une contre-indication à la manipulation des denrées. Toutefois, des protections (gants) peuvent être envisagées. Le panaris (abcès sur un doigt) demeure une contre-indication absolue. Visite médicale Elle est obligatoire (visite d’aptitude annuelle) pour les personnels de restauration. Elle vise à s’assurer qu’aucun ne présente une maladie à risque de contamination des denrées manipulées et que les vaccinations recommandées pour le poste ont été effectuées. Le cas échéant, le médecin de santé au travail peut effectuer certains examens de dépistage lors de l’embauche (examen des selles pour recherche d’un « portage » bactérien ou parasitaire insidieux).    Sources   - Droit de la santé et de la sécurité au travail, Gualino éditeur, 2003 - Médecine du travail, Masson, 1999 - Médecine et risque au travail, Masson, 2002. - Manager la santé du travail dans l’entreprise,2, Éditions Carrefour prévention, 2000
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_744/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-et-travail/restauration-collective-d-entreprise.html
  • L’herpès génital

    Comme l’indique son nom, il peut également apparaître au niveau des organes génitaux ou de l’anus sous la forme de petits boutons et/ou d’une douleur en urinant. Mais chez la plupart des personnes atteintes, ces signes restent invisibles.   Contrairement à de nombreuses IST, l’herpès génital ne se guérit pas. Le virus responsable reste niché dans le corps et se manifeste parfois sous forme de crises. On peut cependant « maîtriser » celui-ci avec des antiviraux, sous forme de crèmes ou parfois de comprimés, qui permettent de soulager les symptômes, de diminuer les risques de contamination et la fréquence des crises. La principale complication de l’herpès, et surtout la plus sérieuse, réside dans sa transmission de la mère à l’enfant, ce qui peut être très grave pour ce dernier. D’où l’importance de dépister l’herpès génital et surtout de s’en protéger. En période de crise, l’abstinence est recommandée, à moins que les lésions ne puissent être entièrement couvertes par un préservatif. Le reste du temps, le préservatif reste encore et toujours de mise. Sources - Brochure 100 questions sur le VIH/Sida de Sida Info Service, Direction générale de la santé et l’Association de Recherche, de Communication et d'action pour l'Accès aux Traitements (ARCAT) - Rapport sur l’épidémie mondiale de Sida de l’ONUSIDA, programme commun des nations unies sur le vih/sida - Le petit livre rose pour vivre sa sexualité en se protégeant des MST de Plate-Forme Prévention Sida (Ministère de la santé de la communauté française, Belgique) - Sida Info Service - ONUSIDA, programme commun des nations unies sur le vih/sida  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_823/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/infections-sexuellement-transmissibles/l-herpes-genital.html
  • IRM

    L’IRM, qui signifie Imagerie par Résonance Magnétique, est une méthode récente d’imagerie médicale qui n’utilise pas les rayons X. Elle permet de visualiser des images en coupe. Cet examen permet de façon fiable de détecter, au niveau de différents organes, certaines anomalies invisibles sur les radiographies simples, sur l’échographie et parfois même sur un scanner. Comment se déroule l’examen ? L’IRM se déroule dans une salle de radiologie. Le patient est allongé sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel. Le manipulateur radio, situé dans une autre pièce, peut communiquer grâce à un micro. Il faut essayer de rester parfaitement immobile (chez les enfants, un matériel adapté peut être utilisé comme des cales en mousse ou des sacs de sable pour éviter au maximum qu’ils ne bougent ou ne tombent) ; dans certains cas, il est même nécessaire de s’arrêter de respirer pendant quelques secondes pour assurer une immobilité totale. Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude (le produit de contraste le plus souvent utilisé est à base de Gadolinium). Combien de temps dure l’examen ? Environ 15 à 60 minutes, tout dépend du type d’information dont votre médecin a besoin. Est-ce douloureux ? Non. Seul le bruit engendré par la machine peut être désagréable. Certaines personnes peuvent être prises par un sentiment de malaise par crainte d’être enfermé. Une anesthésie est-elle nécessaire ? Chez les enfants, comme l’examen nécessite une immobilité totale, le radiologue aura éventuellement recours à un produit calmant. Il pourra s’agir d’un sirop, d’une injection intramusculaire ou intraveineuse. Ces produits ne sont pas des anesthésiques mais des sédatifs. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) Pas de préparation particulière. On peut repartir aussitôt après et reprendre normalement ses activités. Précautions particulières L’IRM est contre-indiqué si l’on porte une pile cardiaque (pacemaker) ou une valve cardiaque, en cas d’opération pour un anévrisme cérébral avec pose de clip, si votre organisme recèle des projectiles métalliques (éclats métalliques, balles, éclats d’obus…) même anciens et notamment près des yeux. Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, il est recommandé de ne garder aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique, bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, lunettes, téléphone portable et cartes bancaires (le champ magnétique peut effacer le code magnétique). Les antécédents cardiaque ou rénaux doivent être signalés ainsi qu’une éventuelle grossesse. Quand peut-on avoir les résultats ? Un premier commentaire pourra être donné juste après l’examen, il ne s’agira que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera adressé à votre médecin. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Sources www.radiologie-saint-remi-reims.fr/irm.html Site de la Société Française de Radiologie : www.sfrnet.org
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_903/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/radiologie/irm.html
  • Ionogramme sanguin

    L’ionogramme sanguin est une formule représentant les concentrations des différents ions ou minéraux (sodium (Na), potassium (K), calcium (Ca), chlore (Cl), bicarbonates (CO3)) contenus dans un liquide organique, en l’occurrence ici le plasma. Il sert à surveiller l’équilibre de ces ions assuré par les reins, la peau, la respiration et le système digestif. Il est également utile pour équilibrer les apports lors d’une nécessité de perfusion. Les valeurs normales sont les suivantes et ne varient pas en fonction de l’âge : 135 et 145 mEq par litre pour le sodium, 3,5 et 5 mmol par litre pour le potassium, 90 à 100 mg par litre pour le calcium, 95 et 105 mmol par litre pour le chlore, 22 et 30 mmol par litre pour les bicarbonates. Sodium voir natrémie Potassium voir kaliémie Calcium voir calcémie Bicarbonates voir bicarbonates Les taux sanguins peuvent varier d’un laboratoire à l’autre, bien vérifier les normes données lors du résultat.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_934/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/bilan-biochimique/ionogramme-sanguin.html
  • Infections urinaires

    Envie obsédante et continuelle d'uriner, sensation de brûlure pendant la miction (action d’uriner), douleur dans le bas-ventre, presque toutes les femmes ont connu au moins une fois dans leur vie cette infection de la vessie appelée cystite. En France, elles sont près de trois millions à consulter chaque année pour cette pathologie. La cystite est liée à la féminité Rares sont les hommes qui sont touchés par la cystite. Sa survenue presque exclusive chez les femmes s'explique par l'anatomie : les voies génitales et urinaires sont proches, et l'urètre féminin (petit conduit permettant de vider la vessie) mesure seulement trois à quatre centimètres, contre une vingtaine chez l'homme. La contamination se produit souvent par simple voisinage. Les germes intestinaux ou vaginaux remontent par l'urètre le court chemin qui les sépare de la vessie où ils vont se multiplier et provoquer une infection. De plus, la cystite est souvent liée à la vie sexuelle. La première inflammation peut même survenir lors du premier rapport. C'est la classique cystite de la lune de miel. Par la suite, les modifications hormonales de la grossesse les favorisent aussi. Heureusement, elles ont tendance à s'estomper après l'accouchement. Plus tard, les modifications hormonales après la ménopause prédisposent à nouveau à ce type d'infection. Antibiotiques Le traitement de la cystite a connu une évolution importante ces dix dernières années. Finies les prescriptions longues d'une dizaine de jours. Aujourd'hui, de nouvelles molécules antibiotiques permettent un traitement monodose c'est à dire en une seule prise. L'antibiotique, très puissant, agit pendant trois jours dans l'organisme. En 24 à 48 heures tout rentre dans l'ordre. Les cystites se soignent donc généralement facilement. Mais, le principal problème est celui des récidives fréquentes. 30 % des femmes ont une nouvelle crise moins de trois mois après le premier épisode infectieux et 75 à 80 % moins de deux ans après. Car non seulement la cystite n'immunise pas contre les infections urinaires futures, mais au contraire tout antécédent d'infection urinaire basse augmente le risque de récidive. Plusieurs équipes de chercheurs dans le monde s'attachent à mettre au point un vaccin contre Escherichia Coli, une bactérie responsable de la majorité des infections urinaires. De premiers essais cliniques ont été réalisés mais aucun vaccin n’est à ce jour commercialisé.  Attention aux complications Chez l'homme, des envies fréquentes ou pressantes, des difficultés à l'émission d'urine, des douleurs dans le bas-ventre... sont souvent les signes d'une infection de la prostate. Survenant brutalement, la prostatite est généralement accompagnée d'une forte fièvre. Un traitement antibiotique sur une période assez longue (4 à 6 semaines) est souvent nécessaire pour obtenir la guérison. Une interruption trop précoce expose aux récidives. Chez l'homme comme chez la femme, les microbes remontent parfois les voies urinaires et infectent les reins. C'est la pyélonéphrite. Cette infection peut s'aggraver très rapidement et se compliquer d’un choc septique (qui produit l’infection). N’hésitez pas à consulter si les troubles s'accompagnent d'une fièvre supérieure à 38°C et de douleurs lombaires. Des mesures simples mais efficaces pour éviter les infections urinaires Un certain nombre de précautions peuvent limiter les risques d'infection urinaire : boire de l'eau en abondance. Au moins un litre et demi par 24 heures, régulièrement réparti sur la journée, surtout ne pas se retenir d'aller aux toilettes. Uriner dès que le besoin se fait sentir et au moins toutes les trois heures, pour les femmes, les relations sexuelles constituant souvent le facteur déclenchant, il est primordial d'uriner systématiquement après chaque rapport. Toute infection du vagin favorise aussi les cystites, attention aux effets pervers des toilettes intimes trop perfectionnistes. Si un défaut d'hygiène paraît favoriser l'infection, une hygiène trop rigoureuse a le même effet. Les excès de produits antiseptiques agressifs, de certains déodorants intimes ou d'injections vaginales trop fréquentes perturbent la flore bactérienne locale normale et favorisent le développement des bactéries intestinales. La toilette intime se fait à l'eau et au savon, neutre ou surgras, au maximum matin et soir, l'essuyage après chaque miction doit être réalisé d'avant en arrière et non l'inverse, évitez le port de pantalons serrés, de sous-vêtements en fibres synthétiques ou de collants à même la peau qui favorisent la transpiration et la multiplication des bactéries cutanées. Les sous-vêtements en coton sont préférables. Infections urinaires, comment les prévenir ? En matière de prévention des infections urinaires, l’égalité des sexes n’existe pas. Pour un homme, l’infection urinaire est peu fréquente, et lorsqu’elle survient, les causes restent souvent indéterminées. On sait cependant qu’avant 50 ans, cela peut être dû à un rapport sexuel non protégé. Passé cet âge, l’hypertrophie de la prostate peut être incriminée. Ainsi, les hommes n’ont que deux recommandations à suivre pour prévenir une éventuelle infection urinaire : boire suffisamment d’eau (1,5 litre par jour environ) ; se protéger lors de rapports sexuels avec un nouveau partenaire. Deux préceptes qui s’ajoutent à la longue liste des conseils de prévention adressés aux femmes. Celles-ci sont en effet plus sujettes aux infections urinaires, pour des raisons anatomiques mais également biologiques. Ainsi, une femme enceinte est plus touchée en raison de la pression exercée par le bébé sur le système urinaire. La ménopause amplifie également le risque, tout comme l’utilisation du diaphragme comme contraceptif. Les femmes doivent donc boire suffisamment, se protéger lors de rapports sexuels avec un nouveau partenaire et : lutter contre les troubles intestinaux, constipation comme diarrhée ; toujours s’essuyer d’avant en arrière après la selle ou après avoir uriné et utiliser de préférence un papier hygiénique hypoallergénique (non parfumé) ; laver régulièrement les régions anales et vulvaires en évitant les produits trop agressifs (déodorants ou parfums intimes, douches vaginales, huiles et mousses de bain, etc.). Le mieux reste, si possible, d’effectuer une toilette après les selles. Mais attention à ce qu’elle ne soit pas trop énergique car cela risquerait d’abîmer les muqueuses ; éviter les pantalons trop serrés et les sous-vêtements en fibres synthétiques, ceux-ci favorisant la transpiration et donc le développement des germes. Au quotidien, privilégier plutôt la lingerie en coton ; lors de rapports sexuels, veiller à la bonne lubrification en utilisant si besoin un lubrifiant soluble à l’eau ; ne pas se retenir d’uriner, surtout après un rapport sexuel.   Sources - Hôpital universitaire de Genève - www.passeportsante.net - Collège québécois des médecins de famille - L’infection urinaire Impact Médecin Hebdo, novembre 1999 - Les récidives Impact Médecin Hebdo, janvier 1999
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1048/menu-haut/maladies-et-prevention/troubles-urinaires/infections-urinaires.html