"E" - Votre recherche sur Harmonie Prévention

  • Épilepsie


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_458/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-neurologiques-systeme-nerveux/epilepsie.html
  • Une multitude d'épilepsies

    Les épilepsies sont classées en trois groupes : Les épilepsies symptomatiques : elles sont la conséquence d’une lésion cérébrale qui peut être une malformation congénitale, une séquelle d’infections survenues avant ou après la naissance, un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral, etc. Les épilepsies idiopathiques : le plus souvent bénignes et sans autres symptômes que les crises, elles disparaissent généralement vers la puberté ou à l’âge adulte. Elles correspondraient à un dysfonctionnement transitoire du cerveau et pourraient reposer sur une prédisposition génétique. L’épilepsie cryptogénique : elle n’a aucune cause identifiée mais certaines de ses caractéristiques font suspecter une lésion cérébrale invisible avec les outils de diagnostic actuels.   Les mécanismes d'une crise Notre cerveau est constitué de cellules cérébrales plus connues sous le nom de neurones. Celles-ci sont formées d’un « corps », appelé péricaryon ou soma, auquel sont fixés deux types « d’antennes » leur permettant de communiquer entre elles : ce sont les axones et les dendrites, plus longs. La communication s’établit par le biais de relais appelés synapses qui libèrent des substances biochimiques à action excitatrice ou inhibitrice. Lors d’une crise d’épilepsie, l’équilibre entre ces deux effets extrêmes est rompu à cause d’une décharge électrique anormale, soudaine et excessive affectant le neurone et les synapses. L’excitation prend alors le dessus. Les conséquences de cette décharge ne sont pas les mêmes selon sa localisation. Notre cerveau se divise en effet en quatre « lobes », chacun ayant une fonction propre : lobe frontal : motricité, pensée et prise de décision ; lobe temporal : langage, mémoire et affectivité ; lobe pariétal : équilibre et sensibilité ; lobe occipital : vision. Une décharge touchant le lobe temporal peut donc se traduire par des difficultés d’élocution ou des pertes de mémoire par exemple. Il existe ainsi une multitude de symptômes d’une crise d’épilepsie qui dépendent de la nature et de l’étendue de la zone cérébrale touchée. Des crises spectaculaires On distingue en général deux grands types de crises d’épilepsie, en fonction de leurs symptômes : les crises généralisées et les crises partielles. Les crises généralisées Elles touchent tout le cerveau, ou du moins la majeure partie. Elles relèvent de quatre sous-catégories : Crises tonico-cloniques : elles sont particulièrement impressionnantes. Elles commencent par un cri suivi d’une perte de connaissance, d’une chute, d’une éventuelle morsure de langue et de contractions dans tout le corps. Crises myocloniques : ce sont de brèves secousses en série d’un ou plusieurs membres ou du tronc, sans perte de connaissance. Crises « d’absence » : la personne atteinte stoppe soudainement son activité, reste immobile, les yeux dans le vague, et ne réagit pas aux stimulations extérieures. Cet épisode dure quelques secondes puis le malade reprend conscience et poursuit son activité sans garder souvenir de son absence. Spasmes infantiles : ils ne surviennent que pendant les 5 premières années de vie et sont ensuite remplacés par d’autres types de crises. L’enfant penche brusquement le haut du corps et les bras en avant tout en étendant les jambes. Cela ne dure que quelques secondes mais se répète de nombreuses fois par jour.  Les crises partielles Elles sont qualifiées de « simples » lorsque la conscience n’est pas altérée, qu’il n’y a pas de rupture de contact avec l’environnement. Le cas échéant, elles sont dites « complexes ». Ces deux types de crises partielles peuvent évoluer en crises tonico-cloniques. Les symptômes d’une crise partielle sont nombreux car ils dépendent de la zone du cerveau touché. On peut ainsi observer une vision floue, partielle, ou entourée d’un halo, des troubles de l’audition comme des bourdonnements, des difficultés à trouver ses mots ou à parler, etc. Les crises partielles complexes sont souvent précédées d’une aura (sensation subjective et passagère qui précède certaines pathologies). Au cours de ce type de crise, la personne peut avoir le regard fixe, faire des mouvements automatiques sans but, ne pas comprendre ce qui est dit ni répondre aux ordres simples tout en gardant une certaine perception de son environnement. Face à des épilepsies aussi diverses dans leurs causes que dans leurs manifestations et leur gravité, il existe plusieurs méthodes permettant d’établir un diagnostic le plus précis possible.   Sources - Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie, lettre d’information Recherches et perspectives - Chapitre du livre Ambulante Medizin. Evidenz auf einen Blick publié par Primary Care, journal Suisse des médecisn de premier recours - Ligue Suisse contre l'Épilepsie - Intégrascol, portail d'information destiné aux enseignants et aux professionnels de l’éducation
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_459/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-neurologiques-systeme-nerveux/epilepsie/une-multitude-d-epilepsies.html
  • Médecin et encéphalogramme

    Le médecin pose de nombreuses questions, notamment sur la première crise, les circonstances de sa survenue et ses manifestations, ainsi que sur le passé médical du patient. Le récit de celui-ci et/ou de son entourage est alors particulièrement important. À l’issue de cet interrogatoire, un examen clinique complet est pratiqué. L’électroencéphalogramme (EEG) est l’outil le plus utilisé pour confirmer un diagnostic. Grâce à des électrodes placées sur le crâne du patient, il mesure l’activité électrique du cerveau qu’il retranscrit généralement sous forme de tracé. En dehors des crises, il arrive que ce dernier ne révèle aucune anomalie. L’examen est alors répété, parfois après que le patient ait été privé de sommeil afin que le cerveau soit plus excitable et donc plus « réactif » à l'ECG. La tomodensitométrie du cerveau, ou scanner cérébral, permet d’obtenir des images du cerveau en « tranches ». C’est un examen généralement pratiqué en première intention ou en urgence afin de détecter, suite à un traumatisme crânien par exemple, un saignement dans le cerveau, une augmentation de la pression du liquide intracérébral, etc. L’IRM (imagerie par résonance magnétique) est surtout utilisée pour rechercher une lésion cérébrale à l’origine de l’épilepsie. Elle permet de bien distinguer les différentes structures cérébrales, les substances blanches et grises (la fameuse « matière grise ») et les vaisseaux. On peut réaliser cet examen à plusieurs années d’intervalles lorsqu’on veut suivre l’évolution d’une lésion. L’imagerie fonctionnelle comporte deux types d’examens, les techniques isotopiques et l’IRM fonctionnelle. Le premier consiste en l’injection dans une veine d’un « traceur » qui est suivi à la trace et photographié par des « caméras ». Cela permet de repérer les foyers d‘épilepsie partielle, même en dehors des crises. L’IRM fonctionnelle est plutôt utilisée pour localiser les régions du cerveau impliquées dans des fonctions précises comme le langage ou la mémoire afin de les respecter au cours d’une opération chirurgicale. Les examens d’imagerie fonctionnelle sont rarement pratiqués, voire uniquement en phase de recherche pour certains. Le diagnostic d’épilepsie doit être le plus précis possible car l’efficacité du traitement repose en grande partie sur une bonne connaissance du type de crises et de leurs causes. Sources - Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie, lettre d’information Recherches et perspectives - Chapitre du livre Ambulante Medizin. Evidenz auf einen Blick publié par Primary Care, journal Suisse des médecisn de premier recours - Ligue Suisse contre l'Épilepsie - Intégrascol, portail d'information destiné aux enseignants et aux professionnels de l’éducation
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_462/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-neurologiques-systeme-nerveux/epilepsie/medecin-et-encephalogramme.html
  • Un traitement plutôt efficace

    Bien souvent, la prise en charge de l’épilepsie comporte des médicaments et l’application de conseils d’hygiène de vie donnés par le professionnel de santé. Certains facteurs « quotidiens » peuvent en effet favoriser la survenue de crises comme l’abus d’alcool ou d’excitants, le manque de sommeil ou la fièvre. Un bon rythme de sommeil et l’abstinence vis-à-vis de certaines substances comme l’alcool ou le café contribuent parfois grandement à l’efficacité du traitement. Pour les épileptiques photosensibles, c’est-à-dire particulièrement réactifs à la lumière, on déconseille l’abus de télévision, de jeux vidéos ou d’ordinateur. Le traitement médicamenteux de l’épilepsie vise principalement à contrôler les crises en bloquant la décharge électrique qui les provoque. Le choix du médicament est particulièrement important car il peut être efficace pour un certain type d’épilepsie tout en étant susceptible d’aggraver un autre. C’est pourquoi il existe de nombreux antiépileptiques et presque autant de modes d’actions : phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, benzodiazépines, valpropate de sodium, vigabatrin, tiagabine, gabapentine, lamotrigine, topiramate, oxcarbamazépine, lévétiracétam sont ceux le plus couramment utilisés.   En général, le médecin prescrit un seul médicament dont il augmente progressivement le dosage afin d’atteindre une efficacité optimale avec le moins d’effets indésirables possibles. Si cette « monothérapie » ne donne pas de résultats, le médecin peut envisager un autre antiépileptique ou l’associer au premier. Même s’il est globalement très efficace, si le traitement médicamenteux échoue, une solution chirurgicale peut être proposée au patient. Le recours à la chirurgie Il existe deux méthodes chirurgicales pour les épilepsies dites pharmaco-résistantes (résistantes aux médicaments). La plus « classique » consiste en l’ablation de la zone cérébrale incriminée, à condition que celle-ci soit bien identifiée et facilement accessible. Le cas échéant, certaines fonctions importantes comme le langage, la mémoire ou la motricité pourraient être touchées. Après l’intervention, certains patients sont directement guéris, au sens où ils ne subissent plus de crises, mais beaucoup doivent quand même continuer à prendre des antiépileptiques. Une telle intervention reste peu pratiquée en France, car elle nécessite une prise en charge multidisciplinaire intégrant des examens très poussés et de la chirurgie. Or ces conditions ne sont réunies que dans un nombre restreint d’établissements. Lorsque ce type d’intervention ne peut être réalisé, une deuxième solution peut être proposée, la stimulation du nerf vague. Le principe est de délivrer, grâce à l’implantation d’un petit boîtier semblable à un pacemaker, une stimulation électrique du nerf vague, dont les ramifications vont jusqu’au cerveau. L’activité cérébrale est alors altérée, la fréquence et la sévérité des crises se trouvent diminuées. Cette opération, pratiquée seulement dans quelques centres, implique une anesthésie générale et plusieurs jours d’hospitalisation au cours desquelles le neurologue règle l’intensité des stimulations. Elle guérit rarement les crises mais permet souvent d’améliorer la qualité de vie des patients. Vivre avec une épilepsie Longtemps les personnes atteintes d’épilepsie ont été marginalisées et exclues de la société. Elles peuvent aujourd’hui vivre une vie presque normale tant  professionnelle que personnelle. Voyages et déplacements : il n’existe aucune contre-indication aux voyages pour les épileptiques, il suffit simplement de prendre certaines précautions comme garder ses médicaments à portée de main et voyager si possible avec une personne informée de la maladie. Pour le cas particulier de la conduite automobile, la législation française ayant changé depuis 2005, le permis de conduire A et B (automobile, motocyclettes, véhicules utilitaires) peuvent être accordés à des épileptiques pour une durée d’un an renouvelable, à condition d’avoir chaque fois un avis favorable de la commission médicale départementale des permis de conduire. Pour les permis du groupe II (poids lourds, transports en commun), cela dépend des cas, certaines formes d’épilepsie étant jugées incompatibles avec ce type de permis. Un épileptique titulaire du permis de conduire doit non seulement être particulièrement vigilant aux précautions d’usage (pas d’alcool, attention à la fatigue, aux longues distances et à la conduite de nuit), mais il doit également s’abstenir de prendre la route dans certains cas particuliers, notamment lorsqu’il a oublié de prendre son traitement ou que celui-ci a été modifié depuis peu. Assurances : l’épilepsie n’a d’incidence que sur deux types de contrats : ceux qui assurent la personne elle-même contre le décès, l’invalidité, la maladie ou l’accident et ceux relatifs aux dommages causés à un tiers dans le cadre de la conduite automobile. Dans le deuxième cas, le problème éventuel réside dans le fait que l’assureur peut décider de ne pas régler les prestations prévues dans le contrat si le conducteur du véhicule se trouve dans un état de santé rendant son permis invalide. Il appartient normalement à la personne épileptique de vérifier que son état de santé reste compatible avec la conduite automobile, même si c’est loin d’être toujours facile et évident. Emploi : si l’accès à certaines professions est fermé ou rendu difficile pour les personnes épileptiques, celles-ci peuvent normalement postuler à presque tous les emplois. Mais l’employeur est responsable civilement et pénalement des conditions de travail et de sécurité de son personnel. Aussi les difficultés à trouver un emploi rencontrées par un épileptique peuvent être dues à une forme de discrimination et aux préjugés mais elles peuvent également être justifiées, notamment dans les métiers pouvant mettre en danger la vie de la personne ou celle des autres. Dans certains cas, une personne épileptique peut aspirer à un emploi dit « protégé » en milieu ordinaire en demandant une reconnaissance de travailleur handicapé (RTH) via la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) la plus proche.   Sources   - Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie, lettre d’information Recherches et perspectives - Chapitre du livre Ambulante Medizin. Evidenz auf einen Blick publié par Primary Care, journal Suisse des médecisn de premier recours - Ligue Suisse contre l'Épilepsie - Intégrascol, portail d'information destiné aux enseignants et aux professionnels de l’éducation
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_463/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-neurologiques-systeme-nerveux/epilepsie/un-traitement-plutot-efficace.html
  • Voyage à l’étranger, attention à l’eau

      80% des maladies contractées à l’étranger sont dues à une eau contaminée. Les troubles provoqués par l'eau peuvent être graves (dont le symptôme le plus fréquent est la diarrhée qui mène à la déshydratation). Voici quelques conseils qui vous éviteront bien des désagréments lors de vos futurs voyages hors frontières.   Avant le départ Pour vous éviter toute déconvenue, informez-vous sur les moyens mis à votre disposition pour obtenir de l'eau potable dans le pays de votre destination.   L’eau de consommation   Dans les pays en développement, la qualité de l'eau du robinet est souvent variable. Elle peut être le véhicule d’un certain nombre de maladies comme l'hépatite A, la typhoïde, le choléra, l’amibiase et les diarrhées. Pour toutes les boissons ou préparations contenant de l’eau, il est recommandé d’utiliser : de l’eau minérale, des sodas et des jus de fruits en bouteille capsulée (bouteille ouverte devant soi) ; de l’eau bouillie (au moins 15 mn) ; de l’eau filtrée : avec des filtres de voyage faciles à transporter et relativement robustes ; de l’eau traitée (au choix) : il existe différents produits efficaces pour traiter les eaux. Vous pourrez vous procurer ces produits en pharmacie où leur mode d’utilisation vous sera expliqué. Pour se protéger de l’hépatite A et de la typhoïde, un vaccin combiné existe et constitue la seule protection individuelle efficace. Il est donc recommandé en cas de voyage dans les pays où les réseaux d'eau potable et les stations d'épuration sont de qualité insuffisante.   L'eau de lavage   Tous les fruits (y compris les tomates) qui ne peuvent être cuits doivent être épluchés (avec des mains propres) après trempage dans de l’eau traitée. Les salades et fruits qui ne peuvent pas être épluchés doivent être lavés dans une eau traitée. Ne consommez pas de glace, sorbet, ou crème glacée vendus à la sauvette. Évitez de manger des coquillages crus. L'eau de baignade Si la qualité de l’eau de baignade est dégradée, les baigneurs peuvent être exposés à plusieurs maladies notamment la bilharziose, la leptospirose, ou encore d'autres. Il est donc recommandé, sur la plage, d’éviter : la marche pieds nus ou insuffisamment protégés (sur le sable) ; les bains en eau douce, rivières, lacs, piscines non contrôlées ; les bains de soleil en s’étendant à même le sable (risque de larves migrantes cutanées).    Sources   - Centre de conseil médical aux voyageurs, institut Pasteur de Lille
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_719/menu-haut/sante-au-quotidien/voyage/sur-place/voyage-a-l-etranger-attention-a-l-eau.html
  • Eau

    L’eau est essentielle à notre organisme. Il faut en boire régulièrement. Eau du robinet, eau minérale, riche en calcium, en fer, en magnésium… face à tant de choix laquelle faut-il choisir ? Dans certains pays, l’eau peut représenter un danger. Des précautions relativement simples sont alors à adopter lorsque l’on part dans certains pays étrangers, de façon à ne pas voir ses vacances complètement gâchées. Un dossier pour que tout coule de source…
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_749/eau.html
  • Eau du robinet ou eau en bouteille ?

    On distingue l’eau brute (l’eau des nappes souterraines), et l’eau traité (l’eau du robinet), qui sont de qualité différente. L'eau brute Quand on parle de la qualité de l'eau, on se réfère essentiellement à deux aspects qui sont celui de la santé et de l'hygiène (Code de la santé publique) et celui du confort et du plaisir. Surveillée et protégée, l'eau brute représente une matière première qui va être transformée pour devenir conforme aux 63 critères définis par la réglementation. Grâce aux traitements adaptés à chaque qualité d'eau brute, les sociétés de service des eaux permettent d'obtenir une eau du robinet conforme. À la maison, il existe des adoucisseurs d'eau : un appareil qui réduit la dureté de l'eau en réduisant la quantité de calcaire en suspension dans l'eau. Ceux-ci doivent toutefois être employés à bon escient car il faut que les eaux adoucies et déminéralisées contiennent une teneur minimale, notamment en calcium et en magnésium. « Dans certains secteurs et nappes captées, les adoucisseurs n'ont aucun effet. », conclut un spécialiste de la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales). « Ils doivent de plus être nettoyés tous les ans ». Eau traitée : la qualité de l'eau du robinet ? L’eau du robinet provient essentiellement des nappes phréatiques, des lacs et des rivières. Depuis son origine jusqu’à notre robinet, elle subit toute une série de traitements et d’analyses. Cette surveillance draconienne (63 critères pour être conforme) en fait l’aliment le plus contrôlé de notre pays. Si ses qualités sanitaires semblent reconnues, ce n'est pas toujours le cas de ses qualités gustatives. Deux Français sur trois consomment régulièrement cette eau, écologiquement et économiquement très correcte. Néanmoins, beaucoup déplorent sa saveur et son odeur. Le calcaire est dû au calcium et au magnésium qu’elle contient. Il ne présente aucun danger pour la santé. Quant à l’odeur, elle provient de l’eau de Javel ou du chlore ajouté pour détruire les bactéries des canalisations. Pour atténuer son mauvais goût ou sa mauvaise odeur, laissez l’eau s’écouler quelques instants ou s’aérer dans une carafe au réfrigérateur avant de la servir. Qu'y-a-t-il dans l'eau en bouteilles ? Qu’elles soient de sources, minérales, plates ou gazeuses, elles sont toutes d’origine souterraine. En ce qui concerne la mise en bouteilles, elle est effectuée directement sur le lieu de captage sans traitement, sous strict contrôle bactériologique. Seule distinction, une eau minérale naturelle est reconnue « bénéfique pour la santé » par l’Académie Nationale de médecine pour sa composition en minéraux et oligo-éléments, constante dans le temps. Sur l’étiquette, la mention « résidu sec à 180°C » indique la teneur globale en minéraux. Inférieure à 50 mg/l, elle signifie une très faible minéralisation pour une boisson à consommer sans modération par toute la famille. L’eau en bouteilles peut également porter une mention « riche en » : magnésium, contre le stress ou la constipation ; calcium, contre la perte osseuse ; bicarbonate de sodium, pour la digestion ; sulfate, pour le transit. Attention, quelques nutriments ne sont bénéfiques qu’à faibles doses (fluor) voire déconseillés à certains (sodium aux hypertendus, cardiaques et femmes enceintes ou nitrates aux bébés). Comparez les étiquettes et variez les plaisirs. Du bon usage de l'eau Buvez chaque jour au moins 1,5 litre d’eau. Stockez les bouteilles à l’abri de la lumière en tenant compte de la « date d’utilisation optimale » mentionnée sur l’étiquette. Finissez toute bouteille entamée dans les deux jours. Méfiez-vous des eaux aromatisées. Elles peuvent contenir des conservateurs, des édulcorants voire du sucre. Boire 1,5 litres d'eau par jour. Oui, mais pourquoi ? Tous les jours, notre corps élimine 2,5 litres d'eau (sous forme de transpiration et d'urine principalement) ;pour couvrir cette perte, l'alimentation nous apporte environ 1 litre d'eau ; il est donc important de boire 1,5 litre d'eau supplémentaire.    Sources   - Pascale d'Erm, Les eaux minérales, Éditions du Rouergue, 2003 - Faut-il boire light ?, 60 millions de consommateurs, INC, juillet-août 2007 - Centre de conseil médical aux voyageurs, institut Pasteur de Lille
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_752/menu-haut/alimentation-recettes/alimentation-et-sante/aliments/eau-du-robinet-ou-eau-en-bouteille-.html
  • Quelle eau pour quel besoin ?

    Au supermarché, nombreux sont ceux qui paraissent perdus devant la quantité de choix qu'offre le rayon des eaux. Par facilité, on prend souvent le premier pack venu, persuadé que toutes les eaux se valent. Erreur ! Certaines ont des propriétés bien particulières. Voici comment choisir l'eau qu'il vous faut. L'eau est vitale, on ne peut s'en passer. Sauf exception, il faut boire 1,5 litre au minimum par jour. Sur le marché, trois catégories d'eaux embouteillées sont disponibles. Qui dit embouteillage dit contrôle microbactériologique. Les eaux minérales sont très réglementées et surveillées quotidiennement. A priori, il n'y a donc pas de contamination bactérienne. Les eaux minérales naturelles, gazeuses ou plates, contiennent des minéraux (sodium, calcium, magnésium, potassium...) dont la concentration est constante. Les eaux de source ne sont pas traitées et sont indemnes de pollution. En principe, leurs taux en minéraux sont moindres que précédemment, bien qu'ils fluctuent selon les saisons. Enfin, les eaux de table rendues potables par traitement chimique proviennent d'origines diverses. Pour les sportifs Une eau riche en calcium et en sodium est recommandée pour les sportifs. On conseille également les eaux bicarbonatées (gazeuses) qui permettent de neutraliser les acides produits pendant l'effort et donc de limiter les crampes et autres courbatures. Pour la femme enceinte Pendant la première moitié de la grossesse, il est conseillé de boire une eau riche en fer et en magnésium et en deuxième partie une eau pauvre en sodium afin de limiter le risque d'œdèmes. Enfin, lors de l'allaitement, mieux vaut choisir des eaux pauvres en sulfates et chlorures, des éléments qui, comme beaucoup d’autres, passent dans le lait maternel ; or, une alimentation trop riche en sels minéraux entraine une déshydratation chez le nouveau-né. Pour les bébés Attention aux nitrates dont la concentration ne doit pas dépasser 50 mg/l chez l'adulte et 25 mg/l chez le bébé. Chez les nouveaux-nés, il faut privilégier les eaux minérales faibles en minéraux, en bicarbonates et en sodium notamment, et bien équilibrées en calcium et en magnésium ou encore utiliser les eaux de source. Pour les personnes cardiaques Si vous êtes cardiaque, évitez les eaux riches en sodium et préférez les eaux moins salées et minéralisées. Enfin, les troubles du transit et la fatigue s'améliorent avec une eau fortement minéralisée et gazeuse. De très bonnes raisons de lire les étiquettes.  Sources Emmanuelle Evina, Le guide du buveur d'eau, Éditions Solar, 1997
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_753/eau/quelle-eau-pour-quel-besoin-.html
  • Épilepsie, que faire face à une crise ?

      Le seul danger pour celle-ci est lié au contexte de survenue de la crise, à l’environnement (elle peut se blesser avec des objets autour) et à la réaction parfois inadaptée des personnes présentes. Ainsi, lorsque vous assistez à une crise, laissez la suivre son cours car rien ne peut l’arrêter, ne prévenez pas immédiatement les secours et pensez à appliquer les précautions suivantes :   notez l’heure du début de crise afin de pouvoir en estimer la durée ; dégagez l’espace autour de la personne pour ne pas qu’elle se blesse ; mettez-la en position latérale de sécurité (sur le côté) ; desserrez ses vêtements ; placez un vêtement replié (ou un coussin) sous sa tête ; enlevez ses lunettes. À la fin de la crise, lorsque les convulsions ont cessé, restez auprès de la personne afin de l’aider si besoin.   Contrairement aux idées répandues : ne mettez pas les doigts ou un objet dans la bouche ; n'essayez pas de contrôler la crise, les convulsions ; ne donnez pas à boire ; ne donnez pas des médicaments à avaler ; ne déplacez pas ou ne transportez pas la personne. S’il n’est pas nécessaire d’appeler un médecin à chaque crise d’épilepsie, mieux vaut le faire : lorsque la crise est plus longue que d’habitude, lorsqu’elle se répète sans interruption ou reprise de conscience, lorsque la personne se blesse au cours de la crise ou qu’elle n’a pas repris conscience 10 minutes après la fin des secousses. Sources - Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie, lettre d’information Recherches et perspectives - Chapitre du livre Ambulante Medizin. Evidenz auf einen Blick publié par Primary Care, journal Suisse des médecisn de premier recours - Ligue Suisse contre l'Épilepsie - Intégrascol, portail d'information destiné aux enseignants et aux professionnels de l’éducation
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_826/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-neurologiques-systeme-nerveux/epilepsie/epilepsie-que-faire-face-a-une-crise-.html
  • Connaître les examens de santé

    Qu’est-ce qu’une électroencéphalographie? Qu’est-ce qu’un fond d’œil ? Vous voulez savoir comment se déroule un examen, s’il est douloureux mais aussi comment il est remboursé par l'Assurance maladie ? Pour le savoir, cliquez sur l’examen de votre choix.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_878/connaitre-les-examens-de-sante.html
  • Échoendoscopie

    Cet examen sert à rechercher ou à explorer des lésions du tube digestif (œsophage, estomac, duodenum) et des organes de voisinage (notamment utilisée dans le bilan d’extension des tumeurs de l’œsophage et pour rechercher des calculs dans la voie biliaire principale). Dans certains cas, elle peut permettre de réaliser des prélèvements mais pas de geste thérapeutique. L’écho-endoscopie peut être rectale ou anale pour faire un bilan dans le cadre de tumeurs de cette région. Comment se déroule l’examen ? L’écho-endoscopie se pratique en salle d’endoscopie le plus souvent sous anesthésie générale. Vous êtes allongé(e) sur une table d’examen. Le médecin introduit doucement l’endoscope par la bouche et le fait progresser lentement jusqu’à l’organe qu’il souhaite observer. Il introduit ensuite la sonde d’échographie qu’il amène à l’extrémité de l’endoscope. Les images transmises par la sonde sont reproduites sur un écran de contrôle. Combien de temps dure l’examen ? L’examen lui-même dure de 15 à 30 minutes. Est-ce douloureux ? Seule l’introduction de l’écho-endoscope peut paraître désagréable. Après l’examen, vous pouvez ressentir une douleur modérée, ou une simple gêne de l’arrière-gorge qui disparaît en 24 heures. Une anesthésie est-elle nécessaire ? Pour améliorer la tolérance de l’examen, une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Excepté pour une simple écho-endoscopie du rectum. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Une hospitalisation peut parfois être proposée. Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) Il faut être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) durant les 6 heures précédant l’examen. Précautions particulières En raison de l’anesthésie, vous serez placé pendant 2 à 3 heures sous surveillance médicale. Vous ne devrez pas conduire vous-même pour regagner votre domicile. Prévenir le médecin en cas de prise d’anticoagulants. Quand peut-on avoir les résultats ? Les résultats sont connus le jour-même. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Sources  www.centre-endoscopie.info www.snfge.org/content/21-quest-ce-que-lechoendoscopie-gastrique : Société Nationale Française de Gastro-Entérologie www.sfed.org› Patients › Examens : Société Française d’Endoscopie Digestive
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_888/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/echographies/echoendoscopie.html
  • Échographie abdominale

    Cet examen n'utilise pas les rayons X. L’échographie abdominale est couramment pratiquée pour explorer notamment la morphologie et la structure du foie, de la vésicule ou des voies biliaires, des reins, du pancréas, de la rate, des ganglions ou encore des gros vaisseaux comme l’aorte. Il ne permet pas de voir des organes creux comme l’estomac ou l’intestin qui seront explorés par d’autres moyens (lien possible avec fibroscopie, scanner, IRM) Comment se déroule l’examen ? Vous êtes allongé(e) sur une table d’examen, le médecin est assis à côté de vous. Il étale un gel (qui peut paraître un peu froid) sur votre ventre. Ce gel permet aux ultrasons de mieux pénétrer dans le corps sans être arrêtés par l'air (les ultrasons sont arrêtés par une couche d'air, même très mince). Ensuite, le médecin applique et déplace la sonde d'échographie sur le gel qu'il a étalé pour visualiser les organes de l’abdomen les uns après les autres. Parfois, il vous dit d’inspirer profondément et de bloquer votre respiration pour faire descendre les organes (foie, rate) qui sont situés sous les côtes (les ultrasons sont arrêtés par les os). De temps en temps, le médecin fixe l'image produite sur l’écran vidéo pour l'enregistrer sur film ou sur papier ou pour prendre des mesures. L'examen terminé, vous enlevez le gel avec un papier absorbant. S'il en reste un peu, ne vous inquiétez pas, il séchera tout seul et ne tachera pas vos vêtements. Combien de temps dure l’examen ? 10 à 30 minutes. Est-ce douloureux ? C’est un examen absolument indolore et inoffensif (puisque qu’il n’utilise pas les rayons X). Une anesthésie est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) Vous devez être à jeun et ne pas fumer 3 heures avant votre rendez-vous. Vous devez prendre normalement vos médicaments habituels. Précautions particulières Pas de précaution particulière. Quand peut-on avoir les résultats ? Les résultats sont connus immédiatement. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. N’oubliez pas votre ordonnance, votre carte vitale et attestation de mutuelle. Sources Site de la Société Française de Radiologie : www.sfrnet.org
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_889/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/echographies/echographie-abdominale-.html
  • Échographie cardiaque

    La sonde d'échographie que l’on pose sur votre corps émet des ultrasons et reçoit l'écho renvoyé par vos organes. Un câble relie cette sonde à un ordinateur qui reproduit sur un écran vidéo une image de l'intérieur du corps. L'examen n'utilise donc pas les rayons X et il est inoffensif. Deux types de sondes sont utilisables pour explorer le cœur : une sonde que le médecin promène sur la peau en regard de votre cœur (cas de loin le plus fréquent) et une sonde que l’on introduit par la bouche jusque dans l’œsophage (« échographie trans-oesophagienne »). L’échographie cardiaque permet notamment de détecter des anomalies des valves, des cavités du cœur, d’observer les contractions et de mesurer la tonicité du cœur, de préciser la nature de certaines malformations. Elle est très fréquemment couplée à un examen doppler qui permet de repérer un défaut de la circulation sanguine à travers les cavités cardiaques. Comment se déroule l’examen ? L’échographie cardiaque se pratique allongé(e) sur une table d’examen, dans un cabinet de radiologie ou chez le cardiologue. Le médecin, assis à côté du patient, étale un gel (qui peut paraître un peu froid) sur la poitrine. Ce gel permet aux ultrasons de pénétrer directement dans le corps sans être arrêtés par l'air. En effet, les ultrasons sont arrêtés par une couche d'air, même très mince. Ensuite, le médecin applique et déplace la sonde d'échographie sur le gel. Il règle la qualité de l'image sur l'écran vidéo. De temps en temps, le médecin fixe l'image pour l'enregistrer sur film ou sur papier ou pour prendre des mesures. Combien de temps dure l’examen ? 10 à 20 minutes. Est-ce douloureux ? C’est un examen absolument indolore et inoffensif (puisque qu’il n’utilise pas les rayons X). Une anesthésie est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour et après l’examen) Une fois l’examen terminé, vous pouvez repartir et reprendre vos activités. Précautions particulières Il n’y a pas de précaution particulière. Quand peut-on avoir les résultats ? Le médecin qui réalise l'échographie fait une première interprétation des images en cours d'examen. Les résultats peuvent être remis le jour même. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. N’oubliez pas votre carte vitale, votre attestation de mutuelle et votre ordonnance. Sources Site de la Société Française de Radiologie : www.sfrnet.org
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_890/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/echographies/echographie-cardiaque-.html
  • Échographie pelvienne

    L'échographie permet de voir différents organes grâce aux échos des ultrasons. La sonde d'échographie utilisée émet des ultrasons et reçoit l'écho renvoyé par vos organes. Un câble relie cette sonde à un ordinateur qui reproduit sur un écran vidéo une image reconstruite de l'intérieur de votre corps. L'examen n'utilise donc pas les rayons X. Il existe trois techniques échographiques différentes permettant d’explorer la région pelvienne, c’est-à-dire le bas-ventre : l’échographie sus-pubienne, endo-vaginale et endo-rectale. Grâce à l’échographie sus-pubienne (sonde appliquée sur la peau) et l’échographie endo-vaginale (sonde introduite dans le vagin), on peut observer l’utérus pour rechercher un fibrome, suivre le déroulement d’une grossesse, explorer les ovaires pour y déceler des kystes ou encore analyser la forme de la vessie. Grâce à l’échographie endo-rectale (sonde introduite dans le rectum), on peut par exemple visualiser la prostate et la vessie. Couplé à un doppler, cet examen permet de voir les veines et artères de la région. Comment se déroule l’examen ? Vous êtes allongée sur une table d’examen, le médecin est assis à côté de vous. Il étale un gel (qui peut paraître un peu froid) sur votre bas-ventre. Ce gel permet aux ultrasons de mieux pénétrer dans le corps sans être arrêtés par l'air (les ultrasons sont arrêtés par une couche d'air, même très mince). Ensuite, le médecin (radiologue ou gynécologue) applique et déplace la sonde d'échographie sur la zone à explorer. L’image est transmise sur un écran vidéo. De temps en temps, le médecin fixe l'image pour l'enregistrer sur film ou sur papier ou pour prendre des mesures. L'examen terminé, vous enlevez le gel avec un papier absorbant. S'il en reste un peu, ne vous inquiétez pas, il séchera tout seul et ne tachera pas vos vêtements. Combien de temps dure l’examen ? 10 à 30 minutes selon le nombre d’organes examinés. Est-ce douloureux ? C’est un examen absolument indolore et inoffensif (puisque qu’il n’utilise pas les rayons X). Dans le cas particulier d’une échographie endovaginale ou endorectale, l’introduction de la sonde nécessite de se détendre et de respirer tranquillement pour éviter un petit malaise transitoire et sans gravité. Une anesthésie est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) L’échographie pelvienne nécessite que la vessie soit pleine au moment de l’examen afin que les ultrasons se propagent de façon satisfaisante. Il vous faut boire un demi-litre d’eau trois quarts d’heure avant l’examen et ne pas uriner dans l’heure qui le précède. Précautions particulières Il n’y a pas de précaution particulière. Quand peut-on avoir les résultats ? Le médecin qui réalise l'échographie fait une première interprétation des images en cours d'examen. Les résultats peuvent vous être remis le jour-même. C’est un examen qui peut être complété par un scanner ou un IRM. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. N’oubliez pas votre carte vitale, votre attestation de mutuelle et votre ordonnance. Sources Site de la Société Française de Radiologie : www.sfrnet.org
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_891/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/echographies/echographie-pelvienne-.html
  • Électrocardiographie

    Très simple et rapide à réaliser, il est très utile dans le dépistage, le diagnostic et le suivi d’une angine de poitrine ou d’un infarctus du myocarde, affections dans lesquelles l’activité électrique du cœur est perturbée. L’électrocardiogramme permet de détecter d’éventuels troubles du rythme (accélération ou ralentissement) ou une mauvaise conduction de l’influx nerveux qui traverse le cœur. Il peut être proposé à titre préventif dans le suivi de certaines maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle ou l’insuffisance cardiaque. Enfin, il est systématiquement prescrit avant toute intervention chirurgicale se déroulant sous anesthésie générale. Il permet également de compléter un examen dans le cadre d’un certificat d’aptitude au sport. Comment se déroule l’examen ? L’examen se déroule, selon les circonstances, au moment d’une consultation chez votre cardiologue ou en cas d’urgence, là où vous vous trouvez si votre médecin dispose de l’appareil à électrocardiogramme (il en existe des portatifs). Vous êtes en position allongée, les bras tendus le long du corps. L’activité électrique du cœur est enregistrée à l’aide d’électrodes adhésives ou fixées sur des ventouses que votre médecin ou le cardiologue positionne sur votre poitrine et aux extrémités des quatre membres. Ces électrodes permettent d’analyser les différentes régions de votre cœur. Afin d’améliorer la qualité de l’enregistrement, votre médecin peut utiliser un gel de contact, ou éventuellement raser les poils de la poitrine. Pendant toute la durée de l’enregistrement, vous devez rester parfaitement immobile et respirer calmement pour éviter le parasitage du tracé. Combien de temps dure l’examen ? Une électrocardiographie dure une dizaine de minutes. Est-ce douloureux ? Cet examen est totalement indolore. Une anesthésie est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) Si vous avez déjà passé une électrocardiographie, pensez à l’apporter. La comparaison avec un tracé plus ancien peut aider à l’interprétation des résultats. Précautions particulières De nombreux médicaments peuvent modifier l’aspect du tracé. Le médecin vous interrogera sur votre traitement et devra en tenir compte lors de son interprétation. Quand peut-on avoir les résultats ? L’interprétation des résultats est immédiate, toujours corrélée aux symptômes ressentis. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Sources Besancon-cardio.org (CHU de Besançon)
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_892/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-electrophysiologiques/electrocardiographie.html
  • Électroencéphalographie

    Cet examen consiste à recueillir graphiquement, à l’aide d’électrodes posées sur le cuir chevelu, les variations électriques de votre cerveau. Le tracé obtenu s’appelle un électroencéphalogramme (EEG). Cet examen permet d’aider au diagnostic de nombreuses affections neurologiques, en particulier l’épilepsie. Il peut être utile dans le cadre de bilans d’insomnie, de comas ou d’encéphalite. Comment se déroule l’examen ? Vous êtes assis(e) dans un fauteuil ou allongé(e), dans une pièce peu éclairée, au calme pour que vous soyez détendu(e). Des électrodes sont positionnées sur votre tête, maintenues par des lanières souples. Généralement au nombre de 18 à 24, elles sont reliées à un appareil amplificateur-enregistreur. Le médecin peut vous demander de fermer les yeux ou de respirer rapidement. Il est parfois nécessaire d’effectuer des stimulations spéciales, comme claquer des mains ou pincer, pour apprécier la façon dont votre cerveau réagit. En fin d’examen, un enregistrement peut être réalisé sous stimulation lumineuse intermittente afin de mettre en évidence une prédisposition à l’épilepsie. Combien de temps dure l’examen ? L’examen dure en moyenne 30 minutes. Est-ce douloureux ? L’électroencéphalographie n’est pas douloureuse et ne s’accompagne d’aucun effet secondaire. Une anesthésie est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire de vous hospitaliser. Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) Cet examen ne nécessite pas de préparation spéciale. L’enregistrement terminé, vous pouvez repartir et poursuivre vos activités. Précautions particulières Vous devez signaler au médecin les médicaments que vous prenez, certains d’entre eux peuvent modifier l’activité électrique cérébrale. Quand peut-on avoir les résultats ? Les résultats sont connus en moins de 24 heures, le temps d’analyser les tracés. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Sources www.ffn-neurologie.fr/grand-public/explorations-neurologiques/ (Fédération Française de Neurologie)
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_893/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-electrophysiologiques/electroencephalographie.html
  • Électroneuromyographie

    Il permet de détecter une faiblesse musculaire ainsi qu’une anomalie de la conduction nerveuse. Un ENMG est notamment recommandé en cas de faiblesse musculaire ou d’un trouble de la sensibilité d’un membre ou du visage. Il peut permettre de déterminer l’origine de ces symptômes. Il est toujours précédé d’un examen clinique pour déterminer les symptômes. Comment se déroule l’examen ? L’ENMG se pratique au cabinet du neurologue ou lors d’une consultation à l’hôpital. Elle comporte deux parties. Dans un premier temps, le médecin pique une aiguille-électrode dans le muscle à étudier dans le but de recueillir l’activité musculaire, au repos puis à l’effort, sans aucune stimulation électrique (c’est la phase de détection). Le médecin explore ainsi différents muscle selon l’affection qu’il soupçonne. La seconde partie est la phase de stimulo-détection. Des électrodes sont posées à même la peau. Le nerf étudié est stimulé et l’on mesure la vitesse de conduction nerveuse dans les fibres motrices et dans les fibres sensitives. Combien de temps dure l’examen ? L’examen dure en moyenne 30 minutes (de 15 minutes à 1 heure selon les recherches que veut faire le médecin). Est-ce douloureux ? Lors de l’examen de détection, seule l’insertion de l’aiguille dans le muscle est un peu désagréable. Lors de la stimulation d’un nerf moteur, vous ressentez une décharge électrique très brève et légèrement douloureuse, comparable tout au plus à celle éprouvée lorsque l’on se cogne le coude sur un plan dur. Dans le cas d’un nerf sensitif, vous ressentez des picotements répétés non douloureux. Une anesthésie est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) Aucune préparation n’est nécessaire. Vous n’avez pas à être à jeun pour le test. Précautions particulières Pour l’examen de détection, la prise de médicaments fluidifiant le sang comme l’aspirine ou les anticoagulants peuvent être contre-indiqués. Quand peut-on avoir les résultats ? Les résultats sont connus le jour même. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Sources www.ffn-neurologie.fr/grand-public/explorations-neurologiques/electromyogramme (fédération française de neurologie)
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_894/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-electrophysiologiques/electroneuromyographie.html
  • Épreuve d'effort

    Cet examen est le plus souvent demandé devant une douleur thoracique suspecte ou dans le suivi d’un patient aux antécédents d’infarctus du myocarde pour mesurer sa capacité d’adaptation à l’effort. Cette épreuve est également recommandée chez le sportif dès l’âge de 40 ans. Comment se déroule l’examen ? Après la réalisation d’un électrocardiogramme de repos, le patient fournit un effort progressivement croissant par paliers de 2 ou 3 minutes jusqu’à obtention de la fréquence cardiaque maximale acceptable pour son âge. Cet effort peut être réalisé sur un cyclo-ergomètre type home-trainer ou sur un tapis roulant. Un électrocardiogramme est enregistré en permanence pendant l’examen, le patient étant relié à l’appareil à électrocardiogramme par des électrodes. On mesure également la tension artérielle avant, pendant et après l’effort. L’épreuve est arrêtée en cas d’épuisement musculaire, si la fréquence cardiaque maximale est obtenue ou si le patient présente des douleurs ou des palpitations, ou encore si l’électrocardiogramme présente des anomalies. Parfois, l’épuisement oblige à stopper l’effort, rendant l’examen difficilement interprétable. Cet examen peut être couplé avec une mesure de la consommation d’oxygène (VO2 max), une échographie ou une scintigraphie dites d‘effort pour préciser un diagnostic cardiaque. Combien de temps dure l’examen ? Entre 20 et 30 minutes. Est-ce douloureux ? L’épreuve d’effort n’est pas douloureuse mais parfois physiquement épuisante. Une période de repos sur place est recommandée après l’examen. Une anesthésie est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? L’épreuve d’effort est souvent réalisée en milieu hospitalier mais ne nécessite pas de rester hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) Aucune préparation spéciale n’est recommandée. Le cardiologue peut cependant conseiller l’arrêt de certains médicaments plusieurs jours avant l’examen (ceux pouvant interférer avec l’électrocardiographie). Précautions particulières Une épreuve d’effort est toujours réalisée après un électrocardiogramme de repos. Si ce dernier montre des signes de souffrance cardiaque, l’examen n’est pas effectué. Quand peut-on avoir les résultats ? Les résultats sont connus immédiatement. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale ou les mutuelles. Sources www.ch-stbrieuc.fr (centre hospitalier de Saint Brieuc)
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_895/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-electrophysiologiques/epreuve-d-effort.html
  • Exploration fonctionnelle respiratoire (EFR)

    L’EFR consiste à mesurer les volumes d’air qui pénètrent dans les poumons et qui en ressortent, ainsi que leur débit c’est-à-dire la rapidité avec laquelle l’air circule dans les bronches. La répétition de l’EFR permet d’apprécier l'efficacité des traitements prescrits et de suivre l'évolution de la maladie pulmonaire ou respiratoire. Il est notamment très utile pour évaluer l’importance d’une insuffisance respiratoire chez les personnes bronchiteuses chroniques ou pour diagnostiquer une maladie asthmatique chez un enfant. Il en est de même pour apprécier la capacité respiratoire chez un sportif. Comment se déroule l’examen ? Une E.F.R. consiste à souffler le plus vite et le plus fort possible à travers un embout buccal pour vider les poumons après avoir inspiré au maximum. L’embout est relié à un appareil. Pendant cette expiration forcée, ce dernier mesure un certain nombre de paramètres (volume expiratoire maximal par seconde, capacité vitale, courbe débit-volume …) qui sont ensuite comparés à ceux que l'on obtiendrait chez une autre personne du même âge, du même sexe et de même taille dite "normale" car n'ayant aucun problème respiratoire. On pourra demander, au cours de l'examen, d'inhaler un médicament pour apprécier l'éventuelle amélioration ou aggravation de la fonction respiratoire avec ce traitement. La même manœuvre d’expiration forcée sera ainsi répétée après la prise du médicament. Votre coopération à l’examen est indispensable à sa réussite. Combien de temps dure l’examen ? Une exploration fonctionnelle respiratoire de base dure environ 30 minutes. Si le test doit être répété après la prise d’un médicament, il faut attendre que celui-ci agisse avant d’effectuer les nouvelles mesures. Le délai d’action des médicaments utilisés peut varier de 10 à 45 minutes. Est-ce douloureux ? C’est un examen totalement indolore. Une anesthésie est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) Cet examen ne nécessite aucune préparation particulière. Toutefois, il est recommandé d'éviter de fumer et, dans la mesure du possible (en dehors de toute crise d’asthme), de ne pas prendre de thérapeutique inhalée comme des médicaments dilatateurs des bronches dans les 12 à 24 heures qui précèdent l'examen. Précautions particulières Mieux vaut signaler au médecin la prise éventuelle d’oxygène, son débit et la durée journalière du traitement ; il en tiendra compte pour l’interprétation des résultats. Quand peut-on avoir les résultats ? Les résultats sont connus dans les 24 heures, sous forme d’un compte-rendu écrit mentionnant notamment les valeurs des débits et volumes mesurés. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Sources fr.ap-hm.fr/ (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille)
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_896/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/explorations/exploration-fonctionnelle-respiratoire-efr-.html
  • Exploration urodynamique

    On enregistre également les pressions dans l’urètre pour apprécier le tonus du sphincter. Une exploration urodynamique est pratiquée pour rechercher la cause des fuites urinaires, en cas de doute diagnostique lorsque les envies d’uriner sont trop fréquentes ou que la miction est trop difficile. Comment se déroule l’examen ? L’exploration urodynamique se pratique allongé(e) sur le dos sur une table d’examen. Elle doit se dérouler dans le calme. Le médecin introduit doucement la sonde préalablement lubrifiée dans la vessie qu’il remplit ensuite avec du sérum physiologique. Les variations de pression qui s’exercent sur les parois de la vessie sont traduites sous la forme d’un graphique. Combien de temps dure l’examen ? Une exploration urodynamique dure environ 1 heure. Est-ce douloureux ? L’introduction de la sonde dans la vessie peut être désagréable, mais rarement douloureuse. Une anesthésie est-elle nécessaire ? Il n’est généralement pas nécessaire de pratiquer une anesthésie, bien qu’elle soit parfois effectuée chez l’homme chez qui l’introduction de la sonde est plus désagréable. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) Il est nécessaire d’aller uriner avant l’exploration et il est conseillé de boire abondamment dans les heures qui suivent l’examen. Précautions particulières Pour prévenir une infection urinaire (plus fréquente chez les hommes), le médecin peut prescrire un traitement antibiotique préventif à débuter le jour même. Une infection urinaire en cours doit faire reporter l’examen. Quand peut-on avoir les résultats ? Les résultats sont connus le jour même. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Sources www.urofrance.org (Association Française d’Urologie) www.gyneco-online.com (Gynéco on line)
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_897/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/explorations/exploration-urodynamique-.html
  • Des réponses d'experts à vos questions de santé

    Des questions sur votre santé ou votre bien-être ? « Je souhaiterais reprendre une activité physique après plusieurs années d’interruption. Quels conseils me donneriez-vous pour une reprise en douceur ? » « Mon médecin m’a prescrit une gastroscopie. En quoi consiste cet examen ? » « Mon père vient d’apprendre qu’il a un diabète. Est-ce que je peux moi-même être concernée ? » Notre service téléphonique vous apporte des réponses concrètes et fiables aux questions que vous vous posez sur votre santé et votre bien-être : les maladies, les traitements, les facteurs de risque et les modes de prévention. Vous orienter dans vos démarches de santé « Quel organisme dois-je contacter pour obtenir la carte d'invalidité pour mon père ? » « J'ai un cancer du sein et je souhaiterais pouvoir échanger avec des personnes atteintes de la même maladie que moi. Existe-t-il une association de patients proche de chez moi ? » Nos experts : vous aident à mieux comprendre l'organisation du système de soins, à trouver les bons interlocuteurs et à dialoguer avec eux, vous guident dans le choix de l'établissement ou la structure répondant à vos besoins : hôpital, clinique, consultation de dépistage du cancer, de tabacologie, Maison départementale des personnes handicapées ou encore associations de patients.   Vous accompagner « Mon père ne peut plus vivre seul, mais il souhaite rester chez lui. Pouvez-vous nous aider ? » « Ma mère est atteinte de la maladie d’Alzheimer et je souhaiterais lui trouver un établissement spécialisé. À qui puis-je m’adresser ? » « Il y a des tensions de plus en plus fortes entre ma tante et moi, depuis qu’elle est en maison de retraite. Elle veut vivre avec moi et me culpabilise. On a toujours été très proche et complice mais, ça devient très dur, qu’est-ce que je peux faire ? » Vous êtes suivi par des experts (assistante sociale et psychologue...) pour un soutien psychologique et un accompagnement dans vos démarches de maintien à domicile et de recherche d'hébergement. Des rendez-vous téléphoniques vous sont proposés sur une période de 2 à 6 mois (selon la thématique et vos besoins). A l'issue des entretiens, un compte-rendu et une documentation pratique peuvent vous être envoyés le cas échéant.   Un numéro unique   Service réservé aux adhérents  Pour bénéficier du service « Des réponses d’expert à vos questions de santé » et connaître le numéro de téléphone* à composer : ► rendez-vous dans votre espace "Mon Compte", rubrique "Prévention santé" sur www.harmonie-mutuelle.fr   *Ce service ne remplace en aucune manière une consultation médicale et ne saurait se substituer à votre médecin traitant.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1104/harmonie-mutuelle-et-la-prevention-sante/des-reponses-d-experts-a-vos-questions-de-sante.html
  • Recettes d'été


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_3141/menu-haut/alimentation-recettes/recettes/recettes-d-ete.html
  • Conserver l’estime de soi

    Qu’est-ce que l’estime de soi ? L’estime de soi est la valeur que l’on s’accorde de façon globale ou plus spécifiquement, sur un plan physique, intellectuel, social, affectif, sportif, créatif, ou encore sur son rapport au travail. On peut avoir une bonne estime de soi sur le volet sportif et social et pas sur le plan intellectuel. Les pensées, les monologues intérieurs, le regard que l’on pose sur ses actes… alimentent l’estime que l’on se porte ou au contraire la réduisent. L’estime de soi est essentielle à la construction de l’identité. Au quotidien, elle prend différentes formes : l’amour de soi (se respecter), la confiance en soi (oser), la vision de soi (croire en ses capacités)… Un bon équilibre entre ces 3 composantes est indispensable pour avoir une estime de soi harmonieuse.   Des influences multiples Plusieurs facteurs influencent l’estime de soi, et ce quel que soit l’âge : les ressources personnelles (éducation, revenus financiers…), les relations avec les autres (importance des relations amicales, familiales et affectives…), la participation à des activités sociales valorisantes (bénévolat dans des associations, activités culturelles…). Chez les seniors, un facteur supplémentaire intervient : meilleure est la santé et plus grande est l’estime de soi. Et l’inverse est aussi vrai : conserver l’estime de soi est un gage de bonne santé, mentale mais aussi physique, et d’une meilleure autonomie.   Cultiver l’estime de soi Plusieurs pistes sont à explorer pour conserver une l’estime de soi en vieillissant : prendre du recul par rapport aux images parfois négatives du vieillissement véhiculées par la société, cultiver les relations sociales, amicales et familiales, accepter les changements physiques liés à l’âge, s’accorder une attention bienveillante, notamment à sa santé physique (des soucis d’incontinence ou des troubles de l’érection peuvent sérieusement atteindre l’estime de soi), développer des activités valorisantes (activité physique, loisirs manuels, sorties culturelles…), ne pas sous estimer l’importance du soutien de l’entourage. Sources Inserm OMS
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_3166/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-sa-tete/conserver-l-estime-de-soi.html
  • Examens de santé


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_3247/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante.html