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  • Mal de dos


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  • Prendre soin de son dos

    Les bons gestes La réalisation simultanée des différents mouvements du dos (flexion, extension, inclinaison et torsion) majore considérablement la possibilité de lésion du disque intervertébral, celui-ci ne pouvant résister à l’ensemble des contraintes provoquées par chaque mouvement. La bonne réalisation d’un geste n’est pas toujours suffisante. Il faut aussi réfléchir avant d’agir, anticiper, s’organiser pour économiser son dos. Des exercices simples Il est important de conserver une activité physique. Malgré quelques idées reçues, le repos et l’alitement ne doivent pas être maintenus trop longtemps après un épisode douloureux. Vous devez choisir un sport, une activité qui n’impose pas de contraintes (chutes) et avoir un équipement adapté (ex : bonnes chaussures pour votre jogging sur route). La natation n’est pas une obligation. Trouvez une activité physique qui vous plaise et dont vous maîtrisez la technique. De plus, une activité physique régulière aide à prévenir une surcharge pondérale sollicitant de façon excessive la colonne. étirements : une bonne souplesse des muscles, et surtout des jambes permet de moins solliciter la colonne vertébrale ; Pour étirer les muscles qui se trouvent derrière la jambe : - je m’incline vers l’avant en gardant mes courbures ; - je relève mes orteils ; - je dois ressentir une tension. renforcement musculaire : des cuisses et un dos toniques protègent ma colonne ; - dos au mur assis sur une chaise imaginaire ; - exercice de l’autograndissement : en position assise, les poings en appui sur la table, cherchez à vous grandir. hydratation : une hydratation et une alimentation régulières sont capitales. Les cellules et les disques intervertébraux sont constitués de 80% d’eau qu’il faut renouveler ; assouplissements : mes articulations doivent aussi être souples ; - étirement du dos : les fesses sur les talons, glissez les mains vers l’avant ; - à quatre pattes ou en position assise, effectuez une bascule du bassin en réalisant successivement un dos rond et un dos creux. respiration / relaxation : une bonne respiration permet d’obtenir une diminution des tensions et surtout des tensions abdominales. - couché sur le dos, jambes repliées, inspirez et ramenez les genoux sur la poitrine avec les mains en expirant. 80% des Français ont déjà eu ou auront mal au dos au cours de leur vie. Autant de raisons supplémentaires de s’occuper dès maintenant de son dos. La bonne position Prévenir le mal de dos, c’est avant tout observer au quotidien, quelques conseils simples et cependant très efficaces. Devant la télé, au repos : installé dans un siège permettant à votre corps d’être légèrement incliné en arrière, la nuque bien calée et les bras reposant sur les accoudoirs, vous reposerez également votre dos. En voiture : peu importe si votre dossier est droit ou incliné, l’essentiel est d’avoir la tête, le tronc et le bassin bien alignés. L’appuie-tête ne repousse pas la tête en avant, il lui offre une surface de repos, comme le suggère son nom. D’une manière générale, veillez à ce que votre dos soit bien calé. Lorsque vous entrez ou sortez de la voiture, faites pivoter votre bassin au lieu de plier le dos, ce qui permet de le ménager. D'autres précautions sont à prendre, parfaitement compatibles avec les règles de sécurité routière : une pause toutes les deux heures, pour s'étirer et se relaxer, et un réglage adéquat des trois rétroviseurs (central, gauche et droit) afin de diminuer le risque. Au lit : pour sortir du lit, tournez-vous sur le côté, glissez les jambes hors du lit et poussez sur les bras pour redresser le tronc. Même manœuvre, en sens inverse, au moment du coucher. Debout, en action : adaptez si possible la hauteur du plan de travail (planche à repasser, table à langer, etc.) à votre bassin. Si le plan de travail n’est pas modulable (évier, établi, etc.), abaissez votre bassin en pliant ou en écartant les jambes. Vous pouvez aussi avoir recours à un tabouret assez haut. Tenez-vous le plus près possible de votre plan de travail et appuyez-vous sur votre main ou votre coude pour réduire les contraintes au niveau du dos. Debout, avec un outil : pour balayer, ratisser, piocher ou nettoyer le sol, utilisez la position « en fente avant » : pliez simplement la jambe avant en tendant la jambe arrière. Cette technique peut être utilisée dans de nombreuses situations. Près du sol : si votre activité vous impose de rester baissé un certain temps (jardinage, habillage d’un enfant, etc), posez un genou à terre, en alternant au bout d’un moment, et appuyez soit votre main sur le sol, soit votre avant-bras sur la cuisse. Si vous devez vous baisser encore plus, pour réparer un évier par exemple, mettez-vous à plat dos. En hauteur : pour la cueillette des fruits comme pour le rangement d’un haut placard, ayez votre regard à la même hauteur que l’objet de votre activité. Un escabeau ou une échelle peuvent alors vous être très utiles. Avec un sac : de retour de courses, répartissez au mieux la charge de chaque côté de votre corps. Portez votre sac à main devant vous, en bandoulière, au lieu de le tenir à la main. Votre sac à dos ou le cartable de votre enfant doit être assez haut, et bien plaqué contre le dos. Posez-le sur une table et baissez-vous dos à celle-ci pour l’enfiler sans dommage. Avec un objet lourd : placez-vous au plus près de l’objet en l’encadrant si possible avec vos pieds, pliez les genoux en pointant les fesses en arrière, le dos bien droit, et redressez-vous à l’aide de vos jambes. Déplacez-vous en portant l’objet devant vous, bras tendus, charge collée au corps. Au travail : n’hésitez pas à demander conseil auprès de votre médecin de travail, notamment sur le plan de l’ergonomie. Il pourra par exemple vous recommander un repose-pieds afin d’alléger la charge portant sur votre dos.  Sources - Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), guide, Mal de dos, prendre soin de son dos - Assurance Maladie – Ameli sante - Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), guides : Les lombalgies, les comprendre, les prévenir, Mal de dos, osez bouger pour vous soigner, Le dos, mode d’emploi
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  • Diabète


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  • Qu'est-ce que le diabète ?

    Le diabète est une maladie chronique grave qui se caractérise par une hyperglycémie (un excès de glucose, de sucres ou glucides, le principal carburant de notre organisme dans le sang). Le taux de glucose ou glycémie est régulé par l'insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. Le diabète est dû à la production inadaptée d'insuline, qui devient incapable de contrôler le taux de glucose dans le sang. Le diabète se dépiste au moyen d'une analyse de sang servant à mesurer la glycémie. Ce taux est normal s'il est inférieur à 1,10 g/l après 8 heures de jeûne et à 1,40 g/l après un repas. A partir de 1,26 g/l mesuré à deux reprise à jeun, il y a diabète. Il existe, pour l'essentiel, deux grands types de diabète, le diabète de type 2, le plus courant, et le diabète de type 1, moins fréquent. Le diabète de type 1 appelé auparavant diabète insulino-dépendant, dit maigre ou juvénile, touche surtout des jeunes. Il est provoqué par la destruction progressive des cellules du pancréas (les cellules bêta des îlots de Langerhans) qui sécrètent l'insuline. L'organisme fabrique des anticorps contre son propre pancréas, sans que l'on sache véritablement à quoi est dû ce mécanisme, qualifié d'auto-immune. Cette forme de diabète a pour symptômes l'amaigrissement de la personne, une soif intense et le besoin d'uriner fréquemment. Le diabète de type 2 ou diabète non insulino-dépendant, dit gras ou de maturité, touche surtout les personnes de plus de 50 ans, même si on le voit désormais apparaître de plus en plus tôt. Il est favorisé par des facteurs génétiques (un enfant dont l'un des parents est diabétique a un risque sur trois de le devenir lui-même) ou environnementaux : sédentarité, alimentation déséquilibrée, trop riche, surpoids. En raison de l'excès de graisses dans l'organisme, les cellules deviennent plus résistantes à l'insuline (ou insulino-résistantes) et le pancréas lui-même ne sécrète pas assez d'insuline.    Sources - Association française des diabétiques - Professeur Patrick Vexiau, secrétaire général de l’AFD et chef du service de diabétologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris - Association française des diabétiques (AFD) - Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°43, InVS, 12 novembre 2008         
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  • Les signes révélateurs

    Les signes avant-coureurs d'un diabète peuvent être la soif et/ou l'envie fréquente d'uriner.  Il convient de consulter régulièrement son médecin en cas de facteurs prédisposants, comme la surcharge pondérale et l'existence d'un parent diabétique au premier degré. Prévenir l'apparition du diabète implique de faire preuve de vigilance le plus tôt possible, surtout si l'on a un profil à risque (parent diabétique au premier degré, hypertension artérielle, hypercholestérolémie et/ou hypertriglycéridémie, intolérance aux glucides, surpoids, poids de naissance supérieur à 4 kg, diabète de grossesse). Cette vigilance s'appuie sur un programme de surveillance de la glycémie à jeun établi par le médecin et sur l'adoption d'un mode de vie sain : un régime alimentaire équilibré (limité en aliments glucidiques à index glycémique élevé et en alcool, sans tabac), associé à une activité physique régulière (30 minutes par jour de natation, de vélo ou de marche, par exemple). Le traitement du diabète repose lui aussi avant tout sur ces mesures diététiques et physiques, parfois associées à un traitement médical. Le patient est tenu de s'auto surveiller, en contrôlant régulièrement son taux de sucre dans le sang, à l'aide d'un lecteur de glycémie, afin de corriger son alimentation en fonction des résultats. Il doit se piquer légèrement le bout du doigt avec un stylo-seringue, recueillir une goutte de sang sur une bandelette spéciale et introduire celle-ci, une fois sèche, dans un lecteur aux allures de calculette qui affiche automatiquement le taux de sucre.   Cette auto surveillance doit être complétée par des bilans sanguins et analyses d'urine réguliers prescrits par le médecin. Le diabétique doit aussi s'astreindre à consulter une fois par an son ophtalmologiste pour faire un fond de l'œil (qui permet de visualiser et d'apprécier l'état des vaisseaux sanguins) et son cardiologue pour vérifier l'état de son cœur (par électrocardiogramme). Le traitement médical consiste, dans un premier temps, en des médicaments anti-diabétiques oraux. En cas de complication ou de déséquilibre persistant, le médecin peut aussi prescrire des injections de doses d'insuline (impératives dans la prise en charge du diabète de type 1), à l'aide d'un stylo injecteur (quasi indolore). Le diabète étant une maladie qui à l'heure actuelle ne se guérit pas, les règles de bonne hygiène de vie et le traitement médical doivent être observés tout au long de l'existence.          Sources - Association française des diabétiques - Professeur Patrick Vexiau, secrétaire général de l’AFD et chef du service de diabétologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris - Association française des diabétiques (AFD) - Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°43, InVS, 12 novembre 2008 - Chaîne Harmonie Mutuelle - www.youtube.com   
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  • Suivre son diabète

    Quelques chiffres 346 millions de personnes sont diabétiques dans le monde. En France, plus de 2,3 millions de personnes sont atteintes. Le diabète pourrait devenir la septième principale cause de décès dans le monde d’ici 2030 : d’après les projections, le nombre total de décès par diabète devrait augmenter de plus de 50% au cours des dix prochaines années. À partir de 40 ans, les hommes présentent un risque de 44,5 % plus élevé d'être diabétiques que les femmes. Près d'un homme sur cinq est diabétique à 75 ans. Signes d'alerte une soif anormalement fréquente ; un amaigrissement inexpliqué ; un besoin d'uriner beaucoup et souvent ; une fatigue chronique inexplicable ; une cicatrisation lente ; une vision troublée ; des infections urinaires à répétition. En présence d'un ou plusieurs de ces signes, il faut en parler à son médecin traitant, particulièrement si un membre de la famille est diabétique. Suivre son diabète hémoglobine glyquée (prise de sang) : 3 ou 4 fois par an ; microalbuminurie (analyse d'urine) : 1 fois par an ; fond d'œil : 1 fois par an ; électrocardiogramme de repos : 1 fois par an ; examen des pieds : 3 ou 4 fois par an. Les clés d’un traitement efficace Un taux trop élevé de sucre dans le sang abime les vaisseaux sanguins. Les lésions touchent plus particulièrement les reins (insuffisance rénale), les nerfs (neuropathie), les yeux (rétinopathie), le cœur, les pieds et les organes sexuels. Première cause de cécité avant 65 ans et d’amputation, le diabète est également une des principales causes de problèmes cardiovasculaires et rénaux menant à la dialyse. « Cette maladie peut devenir grave à cause des complications. Il faut être agressif sur les traitements et ne pas attendre pour équilibrer rapidement le diabète. Mais l’hygiène de vie continue de représenter 70 % à 80 % du traitement », prévient le Pr Vexiau. Les traitements (antidiabétiques oraux ou insuline) gagnent en efficacité s’ils sont associés à des repas équilibrés (moins de graisses, de sucre, de sel, d’alcool, etc), de l’exercice physique (pour faire baisser la glycémie et améliorer l’action de l’insuline) et à la prise en compte d’autres facteurs de risque comme le cholestérol, l’hypertension artérielle, le tabagisme ou le stress. Priorité au dépistage En cas d’antécédents familiaux, de surpoids, d’hypertension artérielle, d’un taux de cholestérol ou de triglycérides trop élevé, un dépistage s’impose ! Une prise de sang suffit pour mesurer le taux de glucose. Une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l est synonyme de diabète. « Pour le diabète de type 2, le facteur familial est très important. En cas d’antécédents, il faut effectuer une prise de sang dix ans avant l’âge d’apparition de la maladie chez les autres membres de sa famille », conseille le Pr Vexiau. Les complications Le diabète peut provoquer des complications graves, handicapantes, voire mortelles. Il peut ainsi endommager les reins, les yeux, les nerfs et les artères (avec risque d'hypertension artérielle, d'infarctus du myocarde ou d'artérite des membres inférieurs, par exemple). Il peut être aussi cause d'impuissance chez les hommes et favoriser diverses infections, cutanées, buccales, gynécologiques ou des pieds (pouvant déboucher sur des ulcérations ou des gangrènes).    Sources   - Association française des diabétiques - Professeur Patrick Vexiau, secrétaire général de l’AFD et chef du service de diabétologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris - Association française des diabétiques (AFD) - Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°43, InVS, 12 novembre 2008
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  • Hyperglycémie / hypoglycémie

    À l’origine du diabète, dans l’abdomen, derrière l’estomac, devant et au-dessus des reins, se trouve un organe, le pancréas. Celui-ci comporte deux parties distinctes dont l’une, dite endocrine, ne représente que 1 % de son nombre de cellules et de sa masse. C’est pourtant là que se situent les îlots de Langerhans, sortes d’usines chargées de produire l’insuline, une hormone permettant de réguler la glycémie, c’est-à-dire la concentration de glucose dans le sang. Or le glucose est un carburant essentiel à notre organisme. Une fois déclaré, le diabète au quotidien est surtout une question de glycémie. Chez les diabétiques, celle-ci connaît des variations extrêmes : du trop, c’est l’hyperglycémie, au trop peu, c’est l’hypoglycémie. Le traitement thérapeutique (alimentation, activité physique en premier puis souvent médication) vise donc un équilibre entre les deux. L’hyperglycémie peut avoir de nombreuses causes, comme une surconsommation de sucre, une diminution de l’activité physique, un mauvais dosage des médicaments, le stress, une infection grave comme la pneumonie ou encore la prise de médicaments déconseillés. Elle se traduit par les symptômes communément associés au diabète : élimination excessive d’urine, grande soif, faim accrue, fatigue. L’hypoglycémie a bien sûr des causes inverses, comme une consommation insuffisante de sucre, une augmentation de l’activité physique, l’alcool, un repas sauté ou un surdosage de médicament (insuline par exemple). Elle se traduit par des tremblements, des sueurs, des étourdissements, des palpitations, de la fatigue, des bâillements, une pâleur et, si elle n’est pas traitée, une perte de conscience éventuellement accompagnée de convulsions. Dans les deux cas, l’un des premiers réflexes doit être de mesurer la glycémie. On utilise généralement pour ça un autopiqueur, qui permet de prélever une goutte de sang au bout du doigt, et un lecteur de glycémie, qui analyse l’échantillon et donne le taux de glucose sanguin. En fonction du résultat, il faut ajuster soit par le biais de l’alimentation (des glucides lors d'hypoglycémie), soit par une injection d’insuline (lors d'hyperglycémie). En revanche, si la glycémie est supérieure à 20 millimoles par litre, soit 3,60 g par litre, il faut consulter un médecin d’urgence.  Sources - Association française des diabétiques - Professeur Patrick Vexiau, secrétaire général de l’AFD et chef du service de diabétologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris - Association française des diabétiques (AFD) - Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°43, InVS, 12 novembre 2008   
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  • Mieux connaître son dos

    Quelle que soit notre activité, l’objectif est de conserver au maximum les courbures dans ces positions naturelles. On parle alors de « dos droit », ce qui ne signifie pas forcément « dos vertical ». Quelques mots sur le dos Par ailleurs, la colonne vertébrale présente entre chaque vertèbre un disque composé de 2 parties : un noyau au centre, que l’on compare à une bille ; une succession de couches fibreuses, qui entourent cette bille et qui la maintiennent. Lorsque je me penche en avant (flexion), en arrière (extension) ou latéralement (inclinaison), le noyau se déplace et étire les fibres situées du côté opposé au mouvement. Si ces positions se renouvellent trop souvent, je fissure tout doucement ces fibres. Elles n’assurent plus leur rôle de maintien. Le noyau peut alors progresser à travers ces fissures et irriter les racines nerveuses issues de la moelle épinière et les nerfs correspondants, et provoquer ainsi des douleurs (hernie discale). Lorsque je tourne mon buste (mouvement de torsion), une partie seulement de ces fibres résiste à la pression exercée par la bille. De plus, le disque intervertébral s’aplatit et diminue sa capacité à absorber les pressions et les chocs. Une répétition importante de torsion risque de léser peu à peu ce disque augmentant la possibilité de « déchirure ». Les causes possibles du mal de dos On cite volontiers, parmi les causes possibles du mal de dos, le faux mouvement, un effort trop poussé ou une position inconfortable prolongée. Il existe pourtant d’autres facteurs susceptibles de favoriser l’apparition du mal de dos : l’excès de poids : les kilos en trop pèsent sur chaque vertèbre et disque intervertébral, ce qui a pour conséquence de rendre le dos de plus en plus vulnérable ; le stress : derrière un proverbe se cache souvent beaucoup de bon sens. Si on en a « plein le dos » dans tous les sens du terme, c’est certainement parce que l’anxiété et le surmenage augmentent les contractions musculaires du corps, surtout dans la région lombaire et au niveau du cou ; le tabac : encore une raison d’arrêter le tabac peu mise en avant. Et pourtant, le tabac diminue la circulation sanguine et la réhydratation des disques intervertébraux, soit des problèmes lombaires en perspective… ; le manque d’activité physique : avec l’âge, les disques intervertébraux se déshydratent, perdent de leur élasticité et de leur résistance à la pression. Or la pratique régulière d’une activité physique permet de conserver des articulations souples et des muscles, notamment abdominaux et dorsaux, en bonne forme ; la répétition de mauvais gestes : une mauvaise habitude peut accélérer l’usure des disques intervertébraux, des ligaments et des muscles…. Les facteurs à l’origine d’un mal de dos sont donc multiples et bien souvent liés : le manque d’activité physique peut expliquer l’excès de poids tandis que le tabac est souvent considéré, à tort, comme une réponse au stress.  Sources - Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), guide, Mal de dos, prendre soin de son dos - Assurance Maladie – Ameli sante - Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), guides : Les lombalgies, les comprendre, les prévenir, Mal de dos, osez bouger pour vous soigner, Le dos, mode d’emploi
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  • Dépression

    Bien plus qu'une déprime Nous sommes tous amenés à ressentir, au cours de notre vie, toutes ces émotions qui sont parfois associées à la dépression, sans pour autant en être synonymes. Pour être des symptômes de dépression, les troubles de l’humeur doivent répondre à trois caractéristiques : être multiples et bien définis, se manifester la quasi-totalité du temps pendant plus de deux semaines et enfin être sources de gêne au quotidien (incapacité à se lever par exemple). La dépression se définit en effet par des symptômes précis qui portent sur quatre grands domaines : Le physique : un dépressif peut ressentir une fatigue intense, sans commune mesure avec celle que nous connaissons car rien ne la diminue, ni le sommeil, ni le repos. Cela peut entraîner un ralentissement général ou s’y associer. Le malade est vidé de son énergie, ce qui se traduit dans ses gestes, bien plus lents, dans le visage, presque éteint, dans la parole, traînante, et même dans certaines fonctions comme la digestion ; L’intellect : le ralentissement, c’est aussi celui de la pensée, de la faculté à comprendre le monde et à s’y adapter. La dépression peut également entraîner des troubles de l’attention, de la concentration, voire de la mémoire. Tout devient plus difficile, sauf les pensées négatives. Un dépressif se dévalorise et se sent coupable de tout ce qui lui arrive, de tout ce qu’il ressent. Il voit le monde et sa vie « en noir », avec un pessimisme permanent et inébranlable. À tout cela s’ajoutent des pensées de mort, celle des autres ou la sienne, conceptualisée ou concrète ; L’affectif : la tristesse n’a rien à voir avec celle que l’on connaît. Elle est profonde, intense, étouffante mais surtout incompréhensible. Lorsque nous sommes tristes, nous savons pourquoi mais pour le dépressif, cela ne s’explique pas, c’est toujours présent. Liée à cette sensation, il y a aussi une incapacité totale à apprécier les petits plaisirs d’avant. Plus rien n’a de couleur, de sens, de goût. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, une hypersensibilité émotionnelle face aux situations du quotidien peut s’ajouter à cela. De pair avec la dévalorisation et la culpabilisation, un dépressif peut avoir une impression d’abandon, de solitude et d’inutilité. Enfin, une anxiété très forte, qui le prend à la gorge, l'empêche de respirer et provoque une sensation de catastrophe imminente, est parfois ressentie ; Le physiologique : les symptômes étant liés entre eux, la sexualité, qui relève de l’affectif, du physique et de l’intellect, est logiquement affectée. Comme le monde et la vie du dépressif, elle devient terne, sans désir ni plaisir. De même, le repas devient une corvée, l’appétit n’est plus le même et une perte de poids s’ensuit. Mais l’effet peut être inverse, le dépressif consommant de grandes quantités d’aliments sucrés, ce qui aboutit à une prise de poids. Autre fonction touchée, le sommeil peut être insuffisant et de mauvaise qualité ou au contraire trop important, mais toujours insatisfaisant. Enfin, la dépression peut modifier certaines fonctions, comme la tension artérielle ou le cycle menstruel. Aux origines de la dépression Quand tous les symptômes de la dépression sont réunis, le malade et son entourage cherchent souvent la cause de celle-ci, souvent en vain. Bien entendu, on trouve toujours des explications vraisemblables comme les difficultés financières, un célibat pesant, une incapacité (présumée) à réussir dans la vie, etc. Si ces raisons sont parfois liées à la dépression, elles en sont rarement l’origine. Mais comme on pense ainsi expliquer cet état, on ne consulte pas et donc on ne guérit pas. En réalité, les causes de dépression ne sont pas complètement connues mais on distingue souvent des facteurs de vulnérabilité : Les facteurs biologiques : la dépression peut être liée à un dysfonctionnement des neurotransmetteurs du cerveau, des composés chimiques libérés par les neurones qui vont provoquer une réaction d’excitation ou d’inhibition. Dans ce cas, la structure du cerveau n’étant pas touchée, on utilise généralement des médicaments antidépresseurs afin de restaurer le fonctionnement normal du cerveau. Plusieurs études évoquent également une composante héréditaire mais aucun gène précis n’a encore été identifié ; Les facteurs psychologiques : ils sont bien sûr complexes et nombreux. On peut avoir d’une part des mécanismes plus ou moins anciens, mis en place à la suite de relations familiales conflictuelles dans l’enfance, de premières expériences de vie douloureuses, de traumatismes liés à un décès ou à l’effondrement d’un idéal, d’une perception de soi. Mais on peut aussi déceler des styles de comportements, comme une tendance à tout envisager avec pessimisme ou à se croire incapable de réaliser quelque chose. Par ailleurs, des événements peuvent déclencher la dépression, comme "la goutte d'eau qui fait déborder le vase", une rupture affective ou un licenciement par exemple. C’est là qu’entrent en jeu les facteurs dits « de protection ». Ils peuvent être les personnes avec lesquelles nous sommes liés, qui nous soutiennent et nous valorisent, ou alors une activité personnelle importante, comme un investissement associatif. L’existence de ces éléments dans notre vie nous protège de la dépression mais quand ils sont absents, ou quand ils disparaissent, celle-ci n’a plus d’obstacle sur sa route. L'importance des proches Si le soutien des proches ne guérit pas à lui seul la dépression, il y contribue grandement, notamment en facilitant le recours aux soins. Bien souvent, le dépressif ne va pas de lui-même voir un médecin. Ce sont alors les proches qui sont les plus à même de repérer certains signes inhabituels mais également de convaincre la personne d’aller consulter, en l’aidant à prendre rendez-vous et en l’accompagnant si besoin. Si le diagnostic de dépression est avéré, le proche peut aussi soutenir le malade tout au long du traitement. Tout cela ne signifie pas qu’il faille être sur son dos 24 heures sur 24. Ainsi, il ne sert à rien de forcer un dépressif avec des « remue-toi un peu », « à ta place, je ferais... ». Au contraire, cela ne fait que renforcer le sentiment d’impuissance et de culpabilité du malade. De même, s’il est bénéfique de proposer son aide, il faut savoir le faire avec discernement car trop d’attentions peuvent attiser le sentiment d’inutilité. En revanche, il est important de savoir se montrer à l’écoute, avec une bonne dose de patience car le soutien des proches ne transparaît pas toujours dans l’état voire dans les paroles du malade. Sachez également valoriser ses efforts, même infimes, et proposez-lui, sans trop insister, des sorties ou des balades. Quant à la question du suicide, elle ne doit pas être taboue car en parler simplement permet parfois de briser le sentiment d’isolement du malade.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_564/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-psy-sante-mentale/depression.html
  • Le défibrillateur automatisé externe

    Qu’est-ce qu’un défibrillateur automatisé externe (DAE) ? Le DAE est un appareil capable de reconnaître une anomalie du fonctionnement du cœur à l’origine de l’arrêt cardiaque et de délivrer, à travers la poitrine mise à nue, un choc électrique afin de restaurer une activité cardiaque efficace. Son utilisation est simple et ne présente aucun risque, ni pour la victime, ni pour l’utilisateur. Associé au massage cardiaque ou réanimation cardio-pulmonaire, l’utilisation précoce du défibrillateur permet d’augmenter les chances de survie de façon considérable. Qui peut l’utiliser ? D’après le décret du 4 mai 2007, « Toute personne, même non médecin, est habilitée à utiliser un défibrillateur automatisé externe. Il est cependant conseillé de suivre une initiation courte, ou une formation de type "Prévention et secours civiques de niveau 1", qui permet de : réduire l’appréhension liée à son utilisation (neuf français sur dix connaissent le rôle d’un défibrillateur, mais plus d’un sur trois ne se sent pas prêt à l’utiliser par manque de formation : étude CRF/FFC septembre 2009) ; favoriser une action rapide, adaptée et efficace. Comment l’utiliser ? Si le défibrillateur est à proximité, le sauveteur envoie une personne le chercher pendant qu'il poursuit le massage cardiaque. Dès qu'un défibrillateur est auprès de la victime : ouvrir le défibrillateur et appuyer sur le bouton Marche/Arrêt s'il y a lieu ; suivre impérativement les instructions vocales et/ou visuelles de l'appareil. Elles permettent de réaliser les différentes opérations rapidement et en toute sécurité. Le DAE demande de mettre en place les électrodes directement sur la peau de la poitrine de la victime et de les connecter : dénuder la poitrine ; sortir les électrodes de leur emballage ; enlever la pellicule de protection et coller chaque électrode, en appuyant fermement, sur la poitrine nue de la victime. La position des électrodes doit être conforme au schéma visible sur les électrodes ou sur leur emballage. Une fois connecté, le défibrillateur indique qu'il réalise une analyse du rythme cardiaque et qu'il ne faut pas toucher la victime. Cette analyse dure quelques secondes. Si le choc est recommandé, le défibrillateur annonce que le choc est indiqué et qu'il faut s'écarter : le sauveteur s'assure que personne ne touche la victime ; il laisse le DAE déclencher le choc électrique ou appuie sur le bouton "choc" clignotant quand l'appareil le demande. Le défibrillateur délivre le choc. Dès que l'appareil le demande, le sauveteur reprend sans délai le massage cardiaque, sans retirer les électrodes et suit les recommandations de l'appareil. Si le choc n'est pas recommandé, le défibrillateur annonce que le choc n'est pas indiqué et demande de réaliser les manœuvres de réanimation. Le sauveteur poursuit le massage cardiaque sans retirer les électrodes et suit les recommandations du défibrillateur. Suivre les recommandations de l'appareil jusqu'à l'arrivée des secours. Le défibrillateur doit rester allumé jusqu'à l'arrivée des secours. En aucun cas, le sauveteur ne doit retirer les électrodes de la poitrine de la victime ou éteindre le défibrillateur.   Où le trouver ? De plus en plus de lieux publics (gares, mairies, musées, gymnases et autres lieux sportifs, etc.) sont équipés en DAE. Renseignez-vous à l’occasion ou essayez de les repérer sur vos trajets habituels. Il existe une signalétique pour les localiser plus facilement :        Il existe également une application pour iPhone à télécharger.          Sources - Fédération Française de Cardiologie - Chaine Harmonie Mutuelle - www.youtube.com
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_579/menu-haut/sante-au-quotidien/gestes-qui-sauvent/premiers-secours/le-defibrillateur-automatise-externe.html
  • Qu'est-ce que la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ?

    La dégénérescence maculaire liée à l'âge, ou DMLA, touche 8 % de la population au-delà de 60 ans et 25 % après 75 ans. Cette maladie grave de la rétine est responsable chaque année de 3 000 cas de malvoyance (moins de 3/10 à chaque œil) dans notre pays. Ces chiffres vont s'aggraver avec l'augmentation de l'espérance de vie. Pourtant, 2 % seulement des adultes savent que c'est la cause principale de cécité chez les plus de 50 ans ; et seul un quart des patients atteints consultent assez tôt pour être traités efficacement.   Une évolution en 3 stades L’âge, associé à des facteurs environnementaux et génétiques, est responsable du vieillissement de l’œil et de la rétine. Ce vieillissement, imperceptible par le patient, se traduit par des modifications visibles uniquement lors de l’examen ophtalmologique du fond d’œil. Il est marqué par l'apparition de petites taches jaunes au niveau de la rétine. A ce stade, il n’existe pas de baisse de vision, on parle de maculopathie liée à l’âge. La découverte de ces lésions par votre ophtalmologiste, ne doit pas être source d’angoisse. Elle doit conduire à une surveillance pour dépister toute évolution traduisant le passage vers une forme plus grave, la dégénérescence maculaire. Dans le second stade, des troubles apparaissent plus ou moins rapidement : baisse de l’acuité visuelle ; sensation de ternissement des couleurs ; déformation des images (lignes tordues, lettres déformées) ; disparition de zones de vision ; apparition d’une tache sombre au milieu du champ de vision ; accroissement de la sensibilité à la lumière ; sensation de clignotement. La dégradation de la vision s'effectue progressivement au niveau d'un œil, puis des deux. À terme, le malade perd la vision centrale. La disparition de cette vision fine entraîne l'impossibilité de lire, d'écrire, de regarder la télévision… et même de reconnaître les visages familiers. Les premiers signes - gêne à la vision ou sensation d'éclairage insuffisant - passent souvent inaperçus. Le symptôme le plus caractéristique est la sensation d'ondulations des lignes droites. Attention aux textes, aux plinthes ou aux grilles qui semblent courbés… Il faut alors consulter d'urgence : le mal est déjà avancé. Un traitement immédiat s'impose. La grille de Amsler(ci-dessous) va vous permettre de tester votre vision. Pour cela, éloignez-vous de 30 cm de l’écran. Mettez vos lunettes pour lire. Cachez vous un œil, et avec l’autre, fixez le point central de la grille.     Autour du point, les lignes vous apparaissent-elles déformées, ombrées ou trouées ? Si la vision d’un de vos yeux a récemment et rapidement baissé ou si vous avez la sensation de voir des lignes droites déformées, prenez rendez-vous le plus rapidement possible chez votre ophtalmologiste.    Sources - Association Retina France, BP 62 - 31771 Colombiers Cedex, n°Azur : 0 810 30 20 50 (prix d'un appel local) - www.retina.fr - Dr Alina Oprina, Dr Monique Lascaux et Dr Jean Michel Bosc, Département de rétine médico-chirurgical, Clinique Jules Verne, Nantes
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_704/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/troubles-lies-a-l-age/qu-est-ce-que-la-degenerescence-maculaire-liee-a-l-age-dmla-.html
  • DMLA : examens et traitements

    Les examens Dès que la DMLA est suspectée, l'ophtalmologiste va rechercher l'existence de néovaisseaux au fond de l'œil par angiographie ou OCT (Optical coherent tomography). L’angiographie est une photographie des vaisseaux rétiniens et choroïdiens après coloration. Deux colorants peuvent alors être administrés au patient par injection intraveineuse afin de différencier les différents types de néovaisseaux. L’OCT (Optical coherent tomography) est un scanner de la rétine qui met en évidence les anomalies non visibles par le fond d’œil. Cet examen dure quelques minutes et peut être réalisé au cabinet de l’ophtalmologiste. Il est indispensable dans tout le suivi de la dégénérescence. Ces deux examens vont permettre de distinguer la maladie en forme sèche de celle en forme exsudative, dite « humide », la seule accessible au traitement.   Les traitements Un traitement préventif est valable pour les différentes formes de la DMLA. Il consiste à diminuer les facteurs de risques par : l’arrêt de la consommation de tabac ; l’équilibre de la tension artérielle et du cholestérol ; la diminution de la surcharge pondérale. Il est également recommandé de s’équiper de verres filtrant les UV (teinte jaune) pour protéger ses yeux du soleil. Une importante étude américaine (AREDS) recommande la consommation de compléments alimentaires à base de : vitamines E et C, oméga 3 et 6, lutéine, zéaxanthine, oligo-éléments (zinc, cuivre et sélénium). Le traitement de la DMLA néovasculaire sous sa forme dite « humide », doit être entrepris rapidement, dès que le diagnostic est posé. Il consiste à détruire de manière sélective les vaisseaux anormaux afin de prévenir les retentissements de la DMLA. Les injections intravitréennes (IVT) d’agents anti-VEGF (Vascular endothelial growth factors) LUCENTIS et AVASTIN ont révolutionné le traitement. Avec une durée d’action d’un mois, ils agissent comme un « désherbant » sélectif sur les vaisseaux anormaux. La persistance ou la repousse de ces néovaisseaux expliquent la nécessité d’injections répétées. D’autres actes thérapeutiques comme le laser ou la photothérapie dynamique peuvent être encore utilisés.    Sources - Association Retina France, BP 62 - 31771 Colombiers Cedex, n°Azur : 0 810 30 20 50 (prix d'un appel local) - Dr Alina Oprina, Dr Monique Lascaux et Dr Jean Michel Bosc, Département de rétine médico-chirurgical, Clinique Jules Verne, Nantes
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_706/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/troubles-lies-a-l-age/dmla-examens-et-traitements.html
  • Diabétiques, faites du sport

    Marche, vélo, natation, jogging… la pratique d’une activité physique régulière est recommandée à tous et qui plus est aux diabétiques. Elle leur permet en effet de faire baisser durablement le taux de glucose sanguin (glycémie).   Gare aux kilos en trop et à la sédentarité ! Le diabète de type 2 touche à lui seul près de 90 % des diabétiques. Ses facteurs de risque les plus fréquents sont le surpoids et la sédentarité. Une bonne hygiène alimentaire et la pratique d’une activité physique régulière permettent de le prévenir ou contribuent à l’équilibrer.   Bon pour la santé et le moral La pratique régulière d’une activité physique ou sportive fait partie intégrante du traitement du diabète de type 2. En effet, le taux de glucose sanguin (glycémie) du diabétique sportif diminue pendant et après l’effort. Cet effet persiste pendant 12 à 15 heures ! La pratique d’une activité physique ou sportive régulière permet donc de normaliser durablement la glycémie du diabétique et d’équilibrer sa maladie. Parallèlement, elle permet de lutter contre l’embonpoint qui touche la plupart des diabétiques, notamment au niveau de l’abdomen. Associée à un régime alimentaire approprié, elle contribue donc à réduire le surpoids et les risques cardiovasculaires. Peu à peu, le bilan lipidique (triglycérides, cholestérol) et la tension artérielle du diabétique s’améliorent. Bon pour la santé du diabétique… le sport l’est aussi pour son moral. Il permet de limiter l’anxiété, d’oublier la maladie et de ne plus la ressentir comme un handicap.   Quel sport choisir ? marche, natation, jogging, cyclisme, gymnastique, danse, équitation, golf etc. Choisissez votre sport en fonction de vos goûts personnels et des conseils de votre médecin traitant. Ce sont les sports d’endurance, ceux qui font appel à une activité physique prolongée et modérée, qui apportent les plus grands bénéfices aux diabétiques de type 2. En revanche, ceux qui demandent un effort bref et intense tels qu’un sprint, une course contre la montre, ou qui nécessitent de bloquer la respiration pendant l’effort comme l’haltérophilie sont déconseillés. Plongée sous-marine, deltaplane, vol à voile, course automobile, boxe, alpinisme sont à éviter en raison des dangers encourus en cas de crise d’hypoglycémie. D’une manière générale, avant toute reprise d’une activité sportive, qui plus est en cas de maladie chronique comme le diabète, il est impératif de consulter votre médecin ! Cette visite médicale d’aptitude au sport permet d’évaluer correctement votre état de santé, votre connaissance de la maladie, votre éducation thérapeutique ainsi que d’éventuelles contre-indications ou restrictions à la pratique sportive.   Comment adapter votre traitement ?   Une activité physique régulière pratiquée au moins une demi-heure trois fois par semaine, et idéalement tous les jours, permet de faire baisser vos moyennes glycémiques. Votre médecin doit alors envisager une réduction des doses de votre traitement. En revanche, si vous pratiquez régulièrement, l’arrêt du sport va faire remonter votre glycémie. Dans ce cas, votre traitement doit être renforcé. C’est l’autosurveillance de la glycémie pendant et après l’effort qui va permettre d’adapter votre traitement à votre pratique sportive.    Sources   - Activité physique et diabète, recommandations de l’Association de langue française pour l’étude du diabète et des maladies métaboliques (Alfédiam) - Activité physique, sport et diabète, guide des laboratoires Bayer
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_736/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-cardiovasculaires-et-facteurs-de-risques/diabete/diabetiques-faites-du-sport.html
  • Défenses immunitaires, les renforcer

    Les conseils pour un système immunitaire au top sont les mêmes que pour un corps en forme, tout simplement parce que les deux sont liés. Dormez suffisamment. On estime en général que notre corps a besoin de 7 heures de sommeil au minimum. Évitez de fumer. Le tabagisme accélère le vieillissement de la peau, notre premier rempart, et bouche les artères, perturbant ainsi la circulation sanguine et donc l’acheminement des anticorps. Informez-vous sur les vaccins. Ceux-ci permettent, pour les maladies particulièrement contagieuses et/ou graves, d’introduire leurs caractéristiques dans le système immunitaire, comme si celui-ci les avait déjà affrontées. Ainsi, il saura opposer une stratégie de défense élaborée et efficace en cas d’attaque. Pratiquez une activité physique. Elle permet notamment d’améliorer la circulation sanguine, et donc celle des composants du système immunitaire. Mais à l’inverse, un excès d’activité physique peut entraîner des infections des voies respiratoires supérieures, alors ne tombez pas dans les extrêmes. Abaissez votre niveau de stress, notamment en identifiant les situations qui en génèrent et en cherchant un moyen soit des les éviter, soit de mieux les gérer. Le stress entraîne la libération de cortisol et d’adrénaline, deux hormones très utiles à dose normale mais qui, lorsqu'elles sont en excès comme en cas de stress chronique, nuisent directement aux cytokines, des composants importants du système immunitaire. Utilisez des produits domestiques contenant le moins de polluants possible.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_777/defenses-immunitaires-les-renforcer.html
  • Dépendance


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_830/menu-haut/bien-vieillir/perte-d-autonomie/dependance.html
  • Définition et signes avant-coureurs

    Qu’appelle-t-on « dépendance » ? Les termes « dépendance » ou « perte d’autonomie » traduisent la situation dans laquelle se trouve une personne lorsqu’elle est incapable d’assurer seule les gestes simples de la vie quotidienne (se lever, se déplacer, s’habiller, manger…) et qu’une aide extérieure devient alors nécessaire. L’incapacité peut être : physique ou intellectuelle, partielle ou totale. La dépendance touche des personnes de tout âge et constitue un risque qui s’accroît naturellement avec le vieillissement.   Les symptômes qui doivent alerter Si vous ou votre parent : mangez moins bien, ne parvenez plus à assumer certaines tâches de la vie quotidienne (réfrigérateur vide, tenue de la maison approximative, courrier en retard…), perdez des objets, vous trompez dans les dates, Ce sont des alertes à ne pas négliger. Il s’agit peut-être des prémices de la dépendance. Des chutes ou des problèmes de santé à répétition telles que : de fréquentes infections respiratoires, une perte de poids inhabituelle, des douleurs chroniques, des manifestations inopinées d’incontinence, une baisse brutale de la vision ou de l’ouïe, des changements de caractère ou de comportement fréquents, un désintérêt subit pour des activités pratiquées régulièrement, une tendance au repli, une apparence négligée, peuvent être les signes d’une dépendance qui s’installe et doivent inciter à effectuer vous-même ou à faire passer à votre parent un bilan complémentaire de santé.    Sources - Guide Santé & bien-être - Demain s'invente aujourd'hui... - Harmonie Mutuelle - 2013
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_831/menu-haut/bien-vieillir/perte-d-autonomie/dependance/definition-et-signes-avant-coureurs.html
  • L’évaluation de la dépendance

    Les critères d’évaluation de la dépendance C’est à l’aide d’une grille nationale d’évaluation, la grille Aggir (Autonomie gérontologique groupe iso-ressources), que le degré de perte d’autonomie physique et psychique est évalué. L'évaluation se fait suivant 17 critères (ou variables), qui servent à déterminer le niveau de dépendance de la personne. En fonction des résultats de son évaluation, la personne est classée dans l’un des 6 groupes définissant son niveau de dépendance et donc les aides auxquelles elle peut prétendre. Ces niveaux sont répartis en 6 groupes, dits "iso-ressources" (Gir). Seules les 10 variables suivantes, qui se rapportent à la perte d'autonomie physique et psychique et qui sont dites « discriminantes », sont utilisées pour le calcul du Gir : cohérence,  orientation, toilette, habillage,  alimentation,  élimination,  transferts (se lever, se coucher, s'asseoir),  déplacement à l'intérieur,  déplacement à l'extérieur,  communication à distance (téléphone, alarme, sonnette...). D'autres variables illustratives, au nombre de 7, sont également utilisées. Elles n'entrent pas dans le calcul du Gir, mais apportent des informations pour l'élaboration du plan d'aide de la personne. Il s’agit de : la gestion de son budget et de ses biens, la cuisine, le ménage, l’utilisation des transports,  les achats,  le suivi d'un traitement médical,  les activités de temps libre. Chacune des 17 variables est cotée en A (actes accomplis seul spontanément, totalement et correctement), B (actes partiellement accomplis) ou C (actes non réalisés). Même si l’évaluation du niveau de dépendance est satisfaisante, il est important d’agir tôt afin de prévenir d’autres complications qui seront plus difficiles à gérer en situation de crise. Des solutions souples et progressives sont à privilégier. Votre médecin traitant ainsi que votre mutuelle ont aussi un rôle déterminant pour vous conseiller et vous orienter.  Sources - Guide Santé & bien-être - Demain s'invente aujourd'hui... - Harmonie Mutuelle - 2013
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_832/menu-haut/bien-vieillir/perte-d-autonomie/dependance/l-evaluation-de-la-dependance.html
  • Doppler

      Il permet de détecter un ralentissement du flux sanguin en aval d’un rétrécissement signe qu’un vaisseau est obstrué, artère ou veine. Il permet également d’explorer la circulation sanguine à travers les cavités cardiaques. Très souvent, il est couplé à l’échographie, on parle alors d’échodoppler.   Comment se déroule l’examen ?   Le doppler se pratique généralement au cabinet du médecin. Allongé(e) sur une table d’examen, on commence par appliquer un gel non gras destiné à mieux conduire les ultrasons sur la zone correspondant aux vaisseaux à étudier. Le médecin déplace ensuite une sonde sur la peau, en suivant le trajet des vaisseaux, tandis qu’un appareil enregistre la vitesse du sang qui y circule.   Combien de temps dure l’examen ?   L’examen dure de 20 à 40 minutes, selon les mesures que le médecin souhaite obtenir. Est-ce douloureux ? C’est un examen absolument indolore.   Une anesthésie est-elle nécessaire ?   Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie.   Une hospitalisation est-elle nécessaire ?   Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e).   Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)   Le doppler ne nécessite aucune préparation spéciale. L’examen terminé, on peut repartir et reprendre ses activités.   Précautions particulières   Le doppler ne s’accompagne d’aucun effet secondaire. Il peut être pratiqué chez les femmes enceintes.   Quand peut-on avoir les résultats ?   Les résultats sont connus le jour même. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles.   Sources   Dictionnaire des examens médicaux, Pr Didier Sicard et Dr Thierry Guez, chez Larousse, 1996 Dr Éric Gaconnet, radiologue à Metz Site de la Société Française de Radiologie : http://www.sfrnet.org
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_887/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-electrophysiologiques/doppler.html
  • Diphtérie

      Est-ce un vaccin obligatoire ? Oui.   Pourquoi se faire vacciner ? La diphtérie, due à une bactérie (Corynebacterium diphtheriae),  se manifeste par une angine pouvant se compliquer de troubles cardiaques et respiratoires. Officiellement éradiquée en France depuis 1989 grâce à la vaccination, un cas de diphtérie importé d’Asie a cependant été observé à Paris en novembre 2000. La diphtérie n’a donc pas complètement disparu. Elle persiste encore en ex-URSS, en Asie du Sud-Est et plus généralement en zone tropicale. D’où l’importance de la poursuite de la vaccination. C’est une maladie très contagieuse dont le retour en France est favorisé par les mouvements de population (voyage, migrations).   Les recommandations Une première injection à partir de l’âge de 2 mois, une deuxième à l’âge de 4 mois et un rappel à 11 mois, à 5 ans, entre 11 et 13 ans, un dernier rappel entre 16 et 18 ans. Les rappels adultes se font à 25, 45 et 65 ans puis tous les 10 ans.   Le vaccin est-il remboursé ? Oui. Toutes les vaccinations obligatoires sont prises en charge par l'Assurance maladie. Ce vaccin peut être réalisé par votre médecin traitant ou le pédiatre de votre enfant mais également par les services des conseils généraux (notamment par les centres de Protection Maternelle et Infantile).     Sources http://vaccination-info-service.fr/
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1056/menu-haut/examens-analyses-vaccins/vaccins/vaccins-bacteriens/diphterie.html
  • Ma pause déjeuner : je mange sur le pouce

    Je mange au fast-food Le fast-food satisfait le besoin de manger vite car les plats sont servis très rapidement avec la possibilité d’emporter sa nourriture. Cependant, il s’agit souvent d’aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés, pauvres en vitamines et en fibres. Voici donc quelques conseils pour limiter les dégâts si vous y allez très souvent. Privilégiez : un hamburger simple avec des crudités,  des pains complets ou aux céréales,  de la moutarde ou du ketchup,  de la salade,  un yaourt à boire,  une salade de fruits,  de l’eau ou du jus de fruits « 100% pur jus ». Evitez : les menus XXL,  un hamburger au fromage ou avec un double steak haché ou du bacon,  les aliments panés (les beignets de poulet par exemple),  les frites,  la mayonnaise,  les sodas. Je déjeune au restaurant ou au restaurant d’entreprise Au restaurant, les tentations sont nombreuses avec des plats tous plus alléchants les uns que les autres. Alors comment faire ? Privilégiez : une formule « entrée + plat » ou « plat + dessert »,  en entrée : des crudités ou des fruits de mer nature,  en plat : de la viande ou du poisson avec des légumes et/ou des féculents,  du fromage accompagné d’un morceau de pain,  des fruits ou une salade de fruits ou un dessert à base de fruits.   Evitez : un menu complet (entrée, plat, dessert),  les plats en sauce et les fritures,  les pâtisseries,  le vin : 1 à 2 verre(s) maximum.   A savoir : pour équilibrer votre alimentation sur la journée, composez votre dîner en fonction de ce que vous avez mangé au déjeuner. Astuce Plus votre repas comporte de nombreuses couleurs, plus vous mangez varié. J’opte pour un sandwich Qu’il soit « fait maison » ou acheté « tout prêt », un sandwich, peut être un plat complet à conditions de respecter quelques règles. Privilégiez : le poulet, le jambon blanc, les œufs, le thon, le saumon,  la salade, les tomates, le concombre,  la moutarde, les cornichons,  le pain complet ou aux céréales,  un fruit ou une compote,  un laitage si le sandwich ne contient pas de fromage.   Evitez :  la mayonnaise,  la charcuterie,  le pain blanc, le pain de mie ou le pain viennois. Je passe à la supérette La supérette est une option intéressante pour acheter son déjeuner tout prêt et rapidement. Il faut toutefois prendre garde à ne pas céder à la tentation d’acheter un plat industriel à réchauffer, souvent riche en sucres et en graisses. Voici quelques alternatives. Privilégiez : une salade composée à base de riz ou de pâtes,  un petit pain individuel,  un yaourt à boire,  un fruit.   Evitez : les plats cuisinés de type quiche, tarte, friand,  les gâteaux, les biscuits, les pâtisseries,  les sodas.   Si votre choix se porte tout de même sur un plat cuisiné, il est préférable qu’il compte entre 120 et 150 kcal par 100 g. Ainsi, pour une portion moyenne de 300 à 350 g, il vous apportera : moins de 15 g de lipides (les graisses) ;  plus de 30 g de glucides complexes (pour tenir jusqu’au soir) ;  un minimum de 10 g de protéines (animales ou végétales). J’apporte mon panier-repas ou je prends mon repas à la maison Qu’il s’agisse d’une portion du repas préparé pour le dîner de la veille ou d’un repas spécialement cuisiné pour le déjeuner du lendemain, cette option reste la plus équilibrée à condition d’utiliser les bonnes combinaisons d’aliments. Privilégiez : les crudités ou légumes cuits,  la viande maigre (escalope, filet, volaille…), le poisson, les œufs,  les légumes (nature, en gratin, en flan),  les féculents (nature, en purée, en gratin),  un produit laitier (en dessert ou intégré dans une recette),  un fruit (cuit, cru, en compote, en clafoutis) Evitez : les matières grasses,  les produits sucrés,  limitez votre consommation de sel à 4 g par jour.   Sources - Exposition Alimentation - Harmonie Mutuelle
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_2190/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-et-travail/ma-pause-dejeuner-je-mange-sur-le-pouce-.html
  • Astuces de dressage


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_2524/astuces-de-dressage.html