"A" - Votre recherche sur Harmonie Prévention

  • Anorexie


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_333/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-psy-sante-mentale/anorexie.html
  • Allergies alimentaires


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_339/menu-haut/alimentation-recettes/alimentation-et-sante/allergies-alimentaires.html
  • L'acné

    L’acné est sans doute la maladie de peau la plus fréquente puisqu’elle touche surtout des adolescents (acné juvénile) et se termine le plus souvent avant 25 ans. Elle dure généralement plusieurs années, en moyenne 4 à 6 ans mais elle peut persister à l’âge adulte, principalement chez les femmes (acné tardive). Lors de la puberté, beaucoup d’hormones mâles sont produites, chez les garçons comme chez les filles, ce qui entraîne une augmentation de la production de sébum, responsable de la peau grasse qui constitue le terrain favorable au développement de l’acné. Celle-ci débute par l’obstruction du follicule pileux par une sorte de bouchon. Des bactéries (Propionibacterium acnes) se trouvent ainsi enfermées et causent alors une inflammation responsable de l’apparition de boutons. L’acné peut prendre différentes formes : le comédon ou point noir dont la couleur est due au contact de l’air ; la papule, grosse tâche rouge surélevée ; la pustule, papule surmontée d’une tâche blanche ; le nodule, gros bouton rouge et douloureux ; le kyste, bouton sous la peau. Dans la majorité des cas, les marques infligées par l’acné disparaissent au bout de plusieurs mois. Mais celles-ci restent parfois définitivement, elles peuvent alors être atténuées. Cela peut arriver lorsque l’acné n’est pas traitée efficacement ou lorsque la personne atteinte « triture » ses boutons. C’est pourquoi il peut être nécessaire de consulter un dermatologue qui conseillera un traitement adapté aux caractéristiques de l’acné et du patient. En règle générale, le diagnostic d’acné en lui-même est assez simple, les personnes atteintes identifient d’ailleurs souvent elles-mêmes la maladie qui les affecte. Le dermatologue dispose de nombreux moyens efficaces pour traiter l’acné. Pour les acnés légères ou modérées, on utilise généralement : les rétinoïdes, l’acide azélaïque (peu utilisé en France car non remboursé), les acides de fruits (sous forme de crème), le peroxyde de benzoyle (en savon, en crème ou en gel), les antibiotiques (à application locale ou par voie orale), le gluconate de zinc (dont l’efficacité, très modeste, le limite aux acnés légères). Pour les acnés sévères, on a plutôt recours : aux dermocorticoïdes, aux traitements par laser ou lampe, aux diodes électroluminescentes, à l’isotrétinoïne. Pour les femmes, on utilise fréquemment des traitements hormonaux qui permettent notamment de guérir l’acné tardive. Avant de commencer un traitement, il faut éliminer les facteurs qui peuvent provoquer ou aggraver l'acné : exposition au soleil ou en cabine trois semaines avant ; arrêt de la pilule trois mois avant ; utilisation d’une nouvelle crème. Sources - Société française de dermatologie, site d’information dermato-info.fr - Assurance Maladie – Ameli sante - Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), fiche Virus Varicelle-Zona
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_385/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-de-la-peau/l-acne.html
  • Allergies


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_388/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-de-l-appareil-respiratoire-et-orl/allergies.html
  • Rhumatismes, mieux vivre l''arthrite

    Faites de l’exercice Bien loin de favoriser les rhumatismes en sollicitant les articulations comme on pourrait le croire, l’exercice peut au contraire s’avérer un moyen de lutte efficace, pourvu qu’il soit pratiqué correctement. Il est recommandé d’établir un programme adapté avec l’encadrement d’un professionnel de santé ou d’un physiothérapeute lorsque cela est possible. Différents types d’exercices peuvent ainsi être pratiqués : exercices d’amplitude pour réduire la douleur et garder la mobilité des articulations ; exercices d’étirement pratiqués avec modération pour préserver la souplesse des muscles et tendons entourant l’articulation ; exercices de renforcement pour protéger les articulations en renforçant le tonus musculaire ; exercices d’endurance comme la nage, la marche ou le vélo pour renforcer le cœur, maintenir son poids et donner de l’énergie. S’il n’y a pas véritablement de sports conseillés aux personnes atteintes d’arthrites, il en existe certains à éviter comme le football, le rugby, le lancer (de javelot, de marteau,etc.), la danse. Pour éviter toute erreur dans le choix d’un sport, le mieux est encore de demander conseil à son médecin.   Soufflez le chaud et le froid Cette méthode repose sur l’application de chaleur ou de froid sur les articulations au moyen de sacs, compresses, cire, etc. La chaleur favoriserait la circulation et détendrait les muscles, tandis que le froid engourdirait la douleur, diminuerait l’enflure et bloquerait les impulsions nerveuses à destination des articulations. Ainsi, la thermothérapie utilisée en programme de réadaptation ou à domicile permettrait de soulager les symptômes de l’arthrose. Cependant, cette technique est encore récente et son efficacité en termes de durée et de qualité n’a pas encore été démontrée de manière indiscutable.   Relaxez-vous Un quotidien très actif et plein de stress peut entraîner parfois des poussées d’arthrite, d’où la nécessité de maintenir un certain équilibre dans votre vie. Cela permet aux muscles qui entourent l’articulation de se détendre, ce qui atténue la douleur.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_408/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/troubles-lies-a-l-age/rhumatismes-mieux-vivre-l-arthrite.html
  • Diagnostiquer et traiter l'allergie

    À la recherche de l’allergène Le diagnostic d’allergie comporte un interrogatoire médical poussé, qui porte notamment sur les antécédents familiaux. Un examen clinique et éventuellement un test sanguin fiable à 90-95% peuvent être réalisés. Ils visent à identifier les signes d’une hypersensibilité à certains allergènes courants. En cas de test positif, le médecin mène un interrogatoire minutieux afin d’identifier le ou les allergènes responsables de la réaction observée. Parfois, la relation est évidente comme par exemple pour une personne présentant des signes d’allergie après chaque contact avec un chat. Lorsque le cas est particulièrement difficile à cerner, l’enquête peut se poursuivre par de nouveaux dosages sanguins ou encore des tests de provocation de la réaction allergique. Ce sont des tests qui consistent à exposer l'organisme à la substance suspectée de provoquer l'allergie, en doses croissantes et dans des conditions réalistes. Ils sont réalisés en prenant les précautions nécessaires afin d'éviter d'éventuelles manifestations allergiques sévères ou dangereuses.   Les traitements S’il n’existe aucun traitement de l'allergie efficace à 100%, certaines actions ou traitements permettent d’en atténuer les manifestations. l’éviction des allergènes : cette solution nécessite l’identification précise du ou des allergènes responsables de l'allergie. Certains allergènes sont plus faciles à éviter que d’autres, notamment lorsqu’ils sont dits « domestiques » (acariens, phanères d’animaux, moisissures) alors que le pollen pose plus de problèmes. L’éviction des allergènes ne permet pas de soigner une maladie mais simplement d’en limiter plus ou moins les symptômes et d’éviter la prise de médicament ; les médicaments : pour la rhinite allergique, des traitements à base d’antihistaminiques, de corticoïdes (jouant le rôle d’anti-inflammatoires) peuvent soulager. Ils fonctionnent aussi en association avec des remèdes locaux pour les yeux (collyre) et le nez (décongestionnant en spray nasal). Pour l’asthme, on utilisera, en fonction de sa gravité, des bronchodilatateurs à courte durée d’action ou des corticoïdes si le médecin traitant le juge nécessaire ; la désensibilisation spécifique : également nommée immunothérapie, elle est réalisée pour les allergies aux acariens, aux pollens et à certaines moisissures. Ce traitement est soumis à de nombreuses règles et est très encadré médicalement car il peut entraîner des complications et des crises d’asthme parfois sévères. Le principe est simple : on injecte des doses croissantes d’un allergénique standardisé jusqu’à atteindre une dose dite « d’entretien » qui sera renouvelée chaque mois pendant 3 ans. Des possibilités de désensibilisation moins lourdes par voie sub-linguale existent. Au quotidien, quelques astuces pratiques peuvent vous aider à éviter les contacts avec les allergènes et vous permettre de mieux vivre : rincez-vous le nez au sérum physiologique deux à trois fois par jour ; aérez chaque jour pendant 10 minutes, tôt le matin ; en cas de grand vent, éviter d’ouvrir les fenêtres pour que les pollens et les moisissures ne pénètrent pas à l’intérieur ; a contrario, profitez d’un temps pluvieux pour aérer ;  évitez de tondre la pelouse et jeter l’herbe coupée à la poubelle ; évitez de faire sécher le linge à l’extérieur pendant les saisons polléniques ; lavez vos yeux à l’eau claire sans les frotter, pour éviter l’irritation ; lavez vos cheveux le soir, pour éliminer les pollens ;   Sources http://allergiesrespiratoiresagir.org
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_428/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-de-l-appareil-respiratoire-et-orl/allergies/diagnostiquer-et-traiter-l-allergie.html
  • Rhinite et asthme

      La rhinite allergique   Cette réaction inflammatoire des muqueuses est causée par les pollens. A l'entrée des fosses nasales, ils libèrent des particules contenant des allergènes. Les plus allergisants sont le bouleau, le chêne ainsi que les graminées et l'ambroisie. Une rhinite allergique se manifeste le plus souvent par : une congestion / un écoulement nasal, des larmoiements, des démangeaisons au nez, des démangeaisons aux yeux et au palais,   aux yeux et au palais, des éternuements, une pression dans le nez et les joues, des cernes sous les yeux, l’altération du goût, de l’odorat et de l’acuité auditive. Lorsque ces symptômes durent plusieurs jours, on observe également de la fatigue, de l’irritabilité, des insomnies… Un diagnostic médical dès l’apparition des premiers symptômes et la prise en charge de la maladie sont essentiels. Il ne faut pas oublier qu’une allergie non traitée risque de s’aggraver. Aussi, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou un allergologue.     L’asthme, une maladie aux multiples déclencheurs L’asthme est une maladie pulmonaire chronique qui se manifeste par une réaction excessive des bronches à certains facteurs déclencheurs (acariens, pollution, squames d'animaux domestiques, fumée de tabac, effort...). Les bronches deviennent rouges et enflées, se remplissent de mucus puis se réduisent, sous l’effet de la contraction et du resserrement des muscles qui les entourent. Le passage de l’air devient alors plus difficile, ce qui entrave le bon déroulement de la respiration et entraîne des symptômes, variables selon les personnes, mais dont les principaux sont : la toux, une respiration sifflante, l’oppression thoracique (poids sur la poitrine), l’essoufflement.  Sources - Association Asthme et Allergies - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), dossier d’information - AFSSET (aujourd’hui ANSES), Asthme, Allergie et maladies respiratoires - Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_389/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-de-l-appareil-respiratoire-et-orl/allergies/rhinite-et-asthme.html
  • Les allergènes

    On distingue 4 principales catégories d'allergènes responsables des allergies respiratoires : le pollen : il provient de végétaux différents selon les saisons : arbres au printemps (fin avril et mai), herbe et mauvaises herbes en été (fin mai à mi-juillet), mauvaises herbes en automne (fin août aux premières gelées). Les fleurs sont rarement à l’origine des allergies car leur pollen est trop lourd pour flotter dans l’air… Une carte nationale de vigilance permet de connaître les lieux à risque et de les éviter lorsque la période est propice à la propagation du pollen ; la moisissure : on la trouve dans les rideaux de douche, les moulures des fenêtres, les sous-sols humides, les troncs d’arbre en décomposition, le foin, les amas de compost et de feuilles ; les phanères d’animaux : ce sont des peaux mortes et des poils d’animaux domestiques. On peut y être exposé lorsqu’on caresse un animal par exemple ; la poussière : elle contient notamment des acariens, arachnides microscopiques qui s’infiltrent dans la literie, les matelas, les tapis et les meubles. Les pollens les plus allergisants  Les arbres Potentiel allergisant Pollinisation Aulne Moyen Février Bouleau Fort Avril Charme Moyen De mars à avril Chêne Fort D'avril à juin Frêne Moyen D'avril à mai Hêtre Faible D'avril à mai Noisetier Fort Février/mars Olivier Moyen De mai à juin Platane Fort D'avril à mai Des alertes pollens et conseils en temps réel ! Recevez sur votre téléphone les prévisions du risque allergique selon votre localisation et les pollens dont vous souhaitez connaître les niveaux d'alertes. Ce service vous est proposé par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) Téléchargez gratuitement l’application Les herbacées Ambroisie : floraison à la fin de l'été, jusqu'à l'automne Graminées : potentiel allergisant très élevé avec un pic dominant en juin À noter : à cause de l’exposition directe de l’œil aux herbacées, une conjonctivite s’associe souvent au rhume des foins. A l’intérieur aussi ! Dans les lieux clos, de nombreux allergènes sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques. Les polluants domestiques utilisés au quotidien (tabac, produits d’entretien, désodorisants, etc.) fragilisent les occupants et augmentent le risque d’apparition de symptômes allergiques.      Sources Association Asthme et Allergies : https://asthme-allergies.org/
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_427/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-de-l-appareil-respiratoire-et-orl/allergies/les-allergenes.html
  • Allergies respiratoires, les prévenir

    Qu'est-ce qu'une allergie respiratoire ? Lorsque notre système immunitaire est confronté à une substance étrangère (appelée "allergène"), tels que pollens, poils d’animaux, acariens… il peut réagir de manière excessive. Cette réaction se traduit en allergie respiratoire. Les deux formes principales sont la rhinite allergique et l’asthme allergique. La première, inflammation des voies aériennes supérieures (nez), peut atteindre différents niveaux de sévérité (faible, modérée et importante). La seconde, à distinguer de la maladie asthmatique, se caractérise par une inflammation des bronches, conséquence de l’inhalation de certains allergènes.   Pour prévenir les allergies respiratoires et/ou éviter leur aggravation, il convient de respecter certains principes simples, faciles à mettre en œuvre. Voici quelques conseils pour vous protéger des allergènes du pollen, des moisissures, des acariens... Le pollen Il s’agit de particules libérées par les végétaux au moment de la floraison et transportées par le vent ou les insectes. Certains pollens - comme les graminées (au printemps), l’ambroisie (en été), le cyprès et le bouleau (dès le mois de janvier) - sont particulièrement allergisants.   Pour vous en protéger Évitez d’ouvrir les fenêtres en privilégiant une ventilation intérieure avec un purificateur d’air muni d’un filtre à particules à haute efficacité ou d’un filtre électrostatique. Contre les chaleurs de l’été, équipez-vous d’un climatiseur. Veillez à laisser libres les bouches d'aération et à les nettoyer rgulièrement (tous les 3 mois). Évitez les activités qui exposent à de grandes quantités de pollen ou de moisissures (tonte de la pelouse, fauchage, sortie dans les espaces verts, parcs, jardins, pendant la période pollinique et plus particulièrement lors des pics polliniques). N’étendez pas votre linge dehors car du pollen pourrait venir s’y déposer. Rincez-vous le visage et les cheveux après une promenade à l'extérieur. Évitez les pique-niques dans l'herbe. Les moisissures Il s'agit de champignons présents dans l’air ambiant et dans les maisons humides et mal ventilées. La présence de plantes vertes peut faciliter leur développement.   Pour vous en protéger Maintenez un taux d’humidité inférieur à 50% chez vous. Vous pouvez notamment utiliser un déshumidificateur. Limitez les plantes chez vous ainsi que les pots en argile. Lavez régulièrement les « nids à moisissures » comme les rideaux de douche, les fenêtres de salle de bain, les murs humides, les poubelles de maison, etc. Ne placez pas de tapis dans les pièces humides. Utilisez une peinture à l’épreuve des moisissures plutôt qu’un papier peint.  Les acariens Présents dans la poussière, ils aiment la chaleur et l’humidité et se nichent souvent dans les lits, les moquettes et les tapis.   Pour vous en débarrasser Aérez votre logement tous les jours pendant au moins 20 minutes. Dépoussiérez à l'aide d'un chiffon humide et lavez le sol très régulièrement. Lavez fréquemment votre literie à l’eau chaude (60°C). Dans la chambre à coucher, il est préférable de choisir un sommier à lattes, avec des pieds permettant d'éviter le contact avec le sol. Recouvrez votre matelas d’une housse anti-acariens et choisissez plutôt des oreillers en mousse synthétique lavable. Nettoyez régulièrement les tapis et les moquettes avec un aspirateur équipé d’un filtre à particules à haute efficacité. Évitez les tapis ou les draperies dans votre chambre à coucher. Évitez certains revêtements comme la moquette (au sol ou murale) et privilégiez les sols lisses. Portez un masque quand vous faites le ménage. Réduisez au maximum les sources de poussières (peluches, bibliothèques ouvertes, voilages et tapis) et nettoyez-les régulièrement. Les phanères d’animaux Ces éléments protecteurs – comme les poils, les écailles ou les plumes – peuvent également être allergènes. Les premiers animaux en cause sont les chats.    Pour vous en protéger Évitez le contact avec les animaux domestiques auxquels vous êtes allergique.  Lavez régulièrement l’animal. Ne faites pas entrer d'animaux dans votre chambre à coucher. Dernier conseil quels que soient les allergènes en cause, ne fumez pas dans le lieu d’habitation, aérez le logement tous les jours et évitez les produits aérosols contenant des gaz irritants.     Sources http://allergiesrespiratoiresagir.org
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_429/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-de-l-appareil-respiratoire-et-orl/allergies/allergies-respiratoires-les-prevenir.html
  • Annuaire de sites

    AUDITION http://www.audition-infos.org Ce site donne des informations pratiques relatives à l'audition, il vise à répondre à la majorité des questions que se pose le grand public. CANCER http://www.e-cancer.fr L'institut National du Cancer est une agence sanitaire et scientifique en cancérologie. Le site permet d’apporter une information adaptée à la population, aux personnes malades et aux professionnels, du dépistage au traitement de la maladie. DIABÈTE http://www.diabetenet.com Site écrit par des médecins et édité par la ligue des diabétiques de France. De nombreux conseils utiles pour les personnes diabétiques, y compris des recettes de cuisine. http://www.alfediam.org Société savante francophone, l'Alfediam vise à favoriser la recherche diabétologique, à améliorer la qualité des soins délivrés aux diabétiques et diffuser les connaissances sur le diabète. http://www.diabsurf.com Site édité par le Dr Rœsch du CH de Mulhouse à destination des personnes ayant un diabète traité par le simple régime, des comprimés ou de l'insuline. GRIPPE A Grand public : http://www.pandemie-grippale.gouv.fr Site interministériel. http://www.inpes.sante.fr/grippeAH1N1 Site de l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (INPES). http://www.who.int/csr/disease/swineflu/fr/index.html Site de l’Organisation Mondiale de la Santé. Entreprises : http://www.inrs.fr Site de l’INRS (Institut National de la Recherche et Sécurité au travail). http://www.anact.fr Site de l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail). NUTRITION http://www.mangerbouger.fr Site du Programme National Nutrition Santé (PNNS) édité par l'INPES. De nombreuses informations à disposition et l’ensemble des guides nutrition édités dans le cadre du PNNS. MALADIES CARDIOVASCULAIRES http://www.comitehta.org Par ce site, le Comité Français de Lutte contre l'Hypertension se fixe comme objectif de mieux faire connaître les problèmes de l'hypertension artérielle tant au grand public qu'au corps médical. http://www.fedecardio.com Ce site édité par la Fédération française de cardiologie permet de s’informer sur les maladies cardiovasculaires. SANTÉ MENTALE http://www.acsm.ca Le site de l'ACSM (Association Canadienne pour la Santé Mentale), très riche, s'adresse aux patients et à leur famille. Les principales maladies mentales (troubles de l'humeur, troubles anxieux, troubles de l'alimentation...) y sont décrites. SANTÉ DES JEUNES http://www.adosen-sante.com L'ADOSEN (Action et Documentation Santé pour l’Éducation Nationale), association loi 1901, est placée sous l’égide de la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale. Son site internet propose des dossiers, articles, fiches et informations sur différents thèmes et aspects de la santé des jeunes et de la scolarité. SOUFFLE ET MALADIES RESPIRATOIRES http://www.asthme-allergies.org L’association Asthme & allergies est une association à but non lucratif, régie par la loi 1901, dont les principaux objectifs sont d’informer et soutenir les patients asthmatiques, les parents d’enfants asthmatiques, ainsi que les médecins et professionnels de santé. Le site propose ainsi des informations utiles et pratiques pour mieux prévenir l’asthme et le gérer au quotidien. http://www.capitalsouffle.fr Le site d’un collectif d’associations de professionnels de santé et de malades pour la promotion du programme de sensibilisation et d’information sur les maladies respiratoires chroniques, dénommé « Capital Souffle ». http://bpco.ffaair.org L'association BPCO s'efforce, jour après jour et par divers canaux d’information, d'informer au mieux les malades, leur famille et le grand public sur les conséquences de ce fléau national qu’est la Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive. SPORT ET SANTÉ http://www.santesport.gouv.fr Destiné au grand public et/ou plus particulièrement à un public sportif il fournit une information claire et utile sur les bonnes conduites de santé en matière de pratique sportive, et met en garde contre le dopage. INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES http://www.sida-info-service.org Ce site à la navigation simple et rapide, propose des informations essentielles sur le VIH/Sida et les autres Infections Sexuellement Transmissibles, notamment les hépatites. http://www.choisirsacontraception.fr Ce site relaie la dernière campagne d’information de l’INPES sur la contraception. TABAC http://www.tabac-info-service.fr Le site Tabac Info Service est réalisé par l'INPES. L’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé est un acteur de santé publique plus particulièrement chargé de mettre en œuvre les politiques de prévention et d’éducation pour la santé dans le cadre plus général des orientations de la politique de santé publique fixées par le gouvernement. L’INPES propose ainsi de nombreuses documentations sur différents thèmes de santé.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_436/annuaire-de-sites.html
  • Accidents domestiques, les éviter

    L’eau bout dans la casserole, une petite main tente d’en saisir la poignée… Ce scénario connu est en partie responsable des 11 984 hospitalisations pour brûlures recensées en France en 2009, dont 31 % concernait  les 0-4 ans. Pourtant, avec de simples précautions, de nombreux accidents domestiques peuvent être évités. Des lieux potentiellement dangereux Ils enregistrent à eux seuls un quart des accidents domestiques annuels. Le jardin Le nombre de noyades accidentelles augmente chaque année. C’est pourquoi votre piscine ou votre plan d’eau doit être clôturé, surtout si vous avez un jeune enfant. Méfiez-vous des belles plantes qui embellissent votre jardin, certaines comme la digitale ou le laurier rose sont toxiques lorsqu’elles sont ingurgitées. Les enfants de moins de 4 ans, souvent tentés de mettre ce qu’ils trouvent dans leur bouche, sont à surveiller particulièrement. Si l’été est propice à un barbecue entre amis, prenez garde aux brûlures. Évitez d’ajouter un produit inflammable quand le barbecue est chaud, prenez en compte la direction du vent et tenez votre enfant éloigné de l’appareil de cuisson. Le garage Rangez votre échelle systématiquement après utilisation afin d’éviter que votre enfant ne l’escalade et vérifiez sa stabilité avant tout lorsque vous l’utilisez. La pelle, la pioche et les autres outils peuvent provoquer des blessures, notamment en tombant. Entreposez-les hors de portée des enfants. Le cellier Si cette pièce vous sert de buanderie, pensez à débrancher le fer à repasser après utilisation ou lorsque vous le remplissez d’eau. Veillez également à ce que le fil reste inaccessible pour des enfants. Les produits alcoolisés stockés dans votre cellier doivent également être éloignés des enfants. D’une manière générale, la pose d’un cadenas sur la porte de la cave est conseillée. La cuisine Cette pièce où se mijote de bons petits plats comporte de nombreux risques, principalement de brûlures. Le manche de la casserole doit toujours être orienté vers l’intérieur afin d’éviter que votre enfant ne s’en saisisse. Apprenez-lui également à ne pas mettre les mains sur les plaques, même éteintes. Tenez briquets et allumettes hors de sa portée. Éloignez également votre enfant du four lorsqu’il fonctionne. Encore mieux, installez une grille de protection ou utilisez un système de sécurité double porte. Un sac plastique qui traîne, c’est autant de risques d’étouffements pour votre enfant. Mettez votre réserve de sac hors de portée de celui-ci, de même que les ustensiles tranchants et les produits d’entretien. Ceux-ci doivent aussi être pourvus d’un bouchon de sécurité. Ne transvasez jamais un berlingot d’eau de javel dans un récipient alimentaire (bouteille d’eau…), afin d’éviter une ingestion par erreur. Équipez vos placards et vos portes basses de systèmes de blocage ; Pour le repas de bébé, vérifiez la température du biberon lorsqu’il sort du four micro-ondes. S’il est dans sa chaise à la norme française (NF), ne le quittez pas des yeux. C’est une précaution valable pour toute la famille : veillez à bien respecter la chaîne du froid en évitant notamment de laisser traîner des aliments hors du réfrigérateur. Pour le détartrage de la cafetière, préférez du vinaigre blanc à un détartrant acide. Débranchez vos ustensiles ménagers. Vérifiez régulièrement votre tuyau de gaz, changez-le régulièrement et assurez-vous que vos aérations sont bien dégagées. Le séjour Si vous avez une cheminée, installez une grille de protection devant et faites-la ramoner tous les ans. Indiquez à votre enfant, notamment grâce au son de votre voix, qu’il ne doit pas trop s’en approcher. Les accessoires inflammables (briquet, allumettes, cube, pâte à feu) doivent être hors de portée de votre enfant. Un meuble sous la fenêtre, c’est bien tentant pour un petit aventurier. Attention donc au risque d’escalade et de chute, surtout si la fenêtre est ouverte. Fixez aussi des garde-fous ou des entrebâilleurs à celle-ci. Votre petit parcourt la pièce à toute allure à quatre pattes, voire à deux, au risque de se cogner contre un meuble bas. Équipez les coins de protections. Les plantes d’appartement, comme celles d’extérieur, peuvent être toxiques. Tenez votre enfant à bonne distance du Philodendron, du Bégonia… ; L’apéro entre amis est un moment de détente qu’il serait dommage de gâcher. Alors tenez les cacahuètes hors de portée de votre enfant pour éviter qu’il ne s’étouffe ; Les prises d’électricité sont, on le sait, particulièrement porteuses de risques pour les enfants. Pensez à installer des cache-prises dans toutes les pièces de votre maison. Dans l’escalier Le risque de chute est important, aussi faut-il veiller à ne pas laisser traîner d’objets dans l’escalier et éviter de le monter en chaussettes. Pour la sécurité de votre enfant, installez des barrières de protection en bas et en haut et apprenez-lui très tôt à monter et descendre l’escalier à 4 pattes, à reculons en descente. La salle de bain Le simple fait de circuler dans une salle de bain présente des risques de glissade. Équipez-la de tapis de douche antidérapants et de tapis de bain. La « coexistence » d’eau et d’électricité engendre un risque d’électrocution important d’où la nécessité d’éloigner les appareils électriques (sèche-cheveux par exemple) de l’eau. Mettez également hors de portée les objets tranchants ou coupants, les produits de toilettes, les produits alcoolisés et les médicaments. Il est même conseillé de ranger ces derniers dans une armoire fermée à clef. Afin d’éviter les risques de brûlure, faites également régler la température du chauffe-eau ou du ballon à 50°C maximum et préférez les mitigeurs aux mélangeurs. À l’heure du bain de bébé, vérifiez toujours la température de l’eau avec votre coude. Ne le laissez jamais seul dans la baignoire, même s’il n’y a qu’un fond d’eau, quitte à laisser sonner le téléphone ou à le prendre avec vous le temps de votre déplacement. La chambre de bébé Cette pièce doit faire l’objet d’une attention toute particulière lors de son aménagement et au quotidien. Fixez au mur les meubles de la chambre afin d’éviter leur chute si bébé s’y accroche. Pour le lit de bébé, plus particulièrement, choisissez un modèle avec barreaux, suffisamment rapprochés pour éviter à votre enfant d’y passer sa tête (entre 45 et 65 mm). Couchez-le sur le dos, cela réduit le risque de mort subite du nourrisson. D’une manière générale, laissez sa tête découverte en évitant les couettes, édredons, peau de mouton, oreillers et grands jouets en tissu. Enfin, choisissez un matelas ferme, les voies respiratoires de bébé pouvant être obstruées s’il dort sur une surface molle. Quant aux jouets de bébé, ils ne doivent comporter aucune petite pièce, afin d’éviter toute ingestion. La table à langer étant souvent à l’origine de chutes, ne quittez jamais bébé des yeux quand vous le changez.  Sources - Source Institut de Veille Sanitaire
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_469/menu-haut/sante-au-quotidien/gestes-qui-sauvent/premiers-secours/accidents-domestiques-les-eviter.html
  • Audition

     
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_485/menu-haut/sante-au-quotidien/prendre-soin-de-sa-sante-/audition.html
  • Air intérieur


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_491/menu-haut/sante-au-quotidien/sante-et-environnement/air-interieur.html
  • Les polluants de l’air intérieur

    Le tabac et le monoxyde de carbone Le tabac est le premier polluant de l’air intérieur, pour le fumeur comme pour son entourage. Il est responsable de cancers du poumon, maladies cardio-vasculaires, asthme, allergies, etc. Ouvrir la fenêtre pour écarter les risques n’est pas suffisant car les rideaux, les tapis, la moquette absorbent les composants de la fumée qui sont ainsi encore émis une fois la fenêtre fermée. Le monoxyde de carbone est un gaz inodore, incolore, non irritant, toxique et mortel qui est généré suite à une mauvaise combustion d’un appareil fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, au fuel ou à l’éthanol : appareil de chauffage, de production d’eau chaude, de cuisson (cuisinière, poêle)… La cheminée classique et les appareils de chauffage mobile à combustible sont à l’origine de la plupart des accidents qui peuvent être dus : à un mauvais entretien, à une aération insuffisante du logement, à une évacuation déficiente des fumées, à une utilisation inadéquate des appareils. L’exposition au monoxyde de carbone est à l’origine d’irritations des muqueuses et peut provoquer des allergies, une gêne respiratoire, des cancers du rhinopharynx ou des leucémies, voire un décès en cas d’expositions longues et prolongées.   Les moisissures et les acariens  Trop d’humidité ou de chaleur dans un logement favorisent la prolifération d’acariens (animaux microscopiques de la famille des araignées qui provoquent des problèmes respiratoires ou des troubles oculaires chez les personnes sensibles), de moisissures (champignons microscopiques) et de cafards (blattes). Les moisissures sont souvent dues à un excès d’humidité qui peut provenir : d’un dégât des eaux, d’infiltrations d’eau, d’une fuite, de ponts thermiques, c’est-à-dire une variation importante de température entre deux zones (entre la cave et l’ensemble de la maison) ou aux activités produisant beaucoup d’humidité comme la douche, la cuisine, le séchage du linge. Les acariens adorent s’installer dans la literie, les moquettes, les tapis, les tissus d’ameublement. Mais ils peuvent également provenir des animaux, de leur salive ou de leurs poils.   Les composés organiques volatils et les produits pour la maison Les composés organiques volatils (COV) sont des produits toxiques qui s’évaporent dans l’air à température ambiante. Certains ont une forte odeur (peintures, laques, etc.) mais d’autres sont totalement inodores (mobiliers, produits de nettoyage ou d’hygiène, cosmétiques, etc.). Leurs effets sur la santé sont réels : irritations, nausées, maux de tête, troubles du système respiratoire. Certains COV sont classés comme cancérigènes, d’autres cancérigènes probables. Dans cette longue liste, on trouve le benzène, le styrène, le toluène, le formaldéhyde, les éthers de glycol… Les produits pour la maison sont censés assainir notre environnement mais ils figurent pourtant parmi les plus grands pollueurs de l’air intérieur et contiennent parfois des substances très toxiques. Au banc des accusés, on trouve surtout les antimites, les antiparasitaires, les insecticides et les produits d’entretien du bois, qui contiennent : des pyréthrinoïdes de synthèse (dont la perméthrine et la tétraméthrine, présentes dans les insecticides chimiques et souvent nocives par inhalation et irritantes), du dichlorvos (un insecticide toxique par contact, ingestion et encore plus par inhalation), du propoxur (un antiparasitaire), du fipronil (un insecticide), de l’imidaclopride (présent dans les insecticides et toxique par inhalation, contact avec la peau et ingestion). On trouve également les parfums d’intérieur, les bâtons d’encens, les bougies parfumées. Un bon nombre d’entre eux dégagent des substances toxiques. Au danger dû aux substances contenues dans ces produits s’ajoute celui de l’exposition prolongée. En effet, un diffuseur électrique fonctionne de manière continue et un spray ou un aérosol disperse des substances qui vont alors imprégner les rideaux, les tapis, la moquette...  Sources - Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQUAI) - Dépliant « La qualité de l’air de votre logement » - Harmonie Mutuelle - Guide « Bien chez soi : des gestes simples pour un environnement sain ».
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_492/menu-haut/sante-au-quotidien/sante-et-environnement/air-interieur/les-polluants-de-l-air-interieur-.html
  • Conseils pour préserver la qualité de l’air intérieur

      Règle 1 : aérez laisser grandes ouvertes ses fenêtres, même par grand froid, constitue un geste indispensable pour apporter à votre logement un air neuf, riche en oxygène et chasser tous les polluants de votre environnement. Ouvrez les fenêtres un quart d’heure le matin et le soir avant le coucher ; aérez la pièce après avoir passé l’aspirateur, avoir fait du bricolage ou avoir fait l’acquisition de nouveaux meubles ;  évacuez l’excès d’humidité après une douche, un bain, la préparation du repas, une vaisselle ou le séchage du linge, en ouvrant les fenêtres en grand.   Règle 2 : ventilez Complémentaire à l’aération, la ventilation favorise le renouvellement permanent de l’air dans les différentes pièces de votre logement. Qu’il s’agisse d’une ventilation naturelle avec des grilles d’aération ou d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) : veillez à ne pas boucher les ouvertures d’aération et à les entretenir régulièrement ;  nettoyez tous les ans vos grilles de ventilation ;   Règle 3 : surveillez la température et l’humidité équipez-vous d’un thermomètre pour vérifier la température des pièces de votre logement, ainsi que d’un hygromètre pour connaître le taux d’humidité ;  maintenez une température comprise entre 18° C et 20° C, afin d’éviter la prolifération des microbes et acariens ;  veillez à ce que le taux d’hygrométrie (humidité) varie entre 40 et 60 %, en particulier dans les pièces « sensibles » : cuisine, salle de bains, cave…   Règle 4 : évitez les polluants évitez de fumer à l’intérieur du logement, même en ouvrant les fenêtres, surtout en présence de femmes enceintes et d’enfants. Sortez toujours à l’extérieur pour fumer et demandez à vos invités d’en faire autant.   n’abusez pas des bâtons d’encens, des bougies parfumées, des sprays qui peuvent dégager des composés organiques volatils (COV).  évitez de brosser votre animal à l’intérieur de votre logement et aspirez régulièrement les tapis, moquettes, fauteuils et tissus d’ameublement ; lavez régulièrement les coussins, rideaux et tentures ;  pensez à changer régulièrement les sacs d’aspirateurs et privilégiez les aspirateurs équipés de filtres HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aériennes) ;  lisez les étiquettes : depuis le 1er janvier 2012, les produits de construction et de décoration sont munis d’une étiquette qui indique, de manière simple et lisible, leur niveau d’émission en polluants volatils : A + (très faibles émissions), A (faibles émissions), B (émissions moyennes) et C (fortes émissions).  Sont ainsi concernés par cette réglementation les revêtements de sols (parquets,moquettes), isolants, peintures, vernis, colles, adhésifs, bougies parfumées… dans la mesure où ceux-ci sont destinés à un usage intérieur. Seuls les nouveaux produits mis sur le marché sont pour l’instant concernés par le dispositif. Aussi, soyez un consommateur avisé : lisez les étiquettes avant d’acheter vos produits et choisissez ceux qui sont moins nocifs pour votre santé. faites la chasse aux poussières et aux acariens : éliminez régulièrement les poussières en passant l’aspirateur (sol, tissus d’ameublement, literie, sièges capitonnés…). Évitez de secouer et de brosser les tapis, descentes de lit ou coussins dans la maison. Préférez un chiffon humide au traditionnel plumeau pour éviter que la poussière ne s’éparpille dans l’air. Lavez les draps et les taies d’oreiller tous les quinze jours à une température de 60° C. N’oubliez pas de laver également les oreillers et les traversins tous les trois mois à l’eau chaude. Déposez chaque année vos couvertures et couettes au pressing ; pensez à les aérer à l’air libre, afin d’évacuer toute trace de perchloroéthylène, un détachant volatile qui est très irritant pour la peau.   Règle n°5 : contrôlez faites ramoner la cheminée et le conduit d’évacuation et contrôler votre système de climatisation par un professionnel 1 fois par an pour le gaz et la climatisation et 2 fois par an pour le fioul, le bois et le charbon ;  faites contrôler la VMC par un spécialiste tous les 3 ans ;  une fois par mois, dépoussiérez les filtres de votre système de climatisation. Nettoyez-les à l’eau claire et séchez-les bien avant de les remettre en place. Nettoyez régulièrement l’unité extérieure avec un chiffon sec ;  n’utilisez pas d’appareils de chauffage d’appoint mobiles à combustible en continu ;  respectez les doses d’utilisation des produits d’entretien et de bricolage indiquées sur les étiquettes.    Sources -  Guide « Bien chez soi : des gestes simples pour un environnement sain » - Harmonie Mutuelle
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_494/menu-haut/sante-au-quotidien/sante-et-environnement/air-interieur/conseils-pour-preserver-la-qualite-de-l-air-interieur.html
  • Recettes écologiques et à petit prix pour dépolluer votre intérieur

    Quelques ingrédients naturels utiles pour dépolluer votre intérieur - le jus de citron : décolore, ravive la pierre et l’émail, désodorise, détartre. - le marc de café : dégraisse, désodorise, nettoie, ravive les couleurs foncées et le cuir. - le sel : décape, détache, désodorise, absorbe, fixe les couleurs ; possède des propriétés antigel. - la cire d’abeille et les cires végétales : propriétés hydrofuges (qui préserve l’humidité), antistatiques et nourrissantes ; utiles pour entretenir les bois et les cuirs. - l’eau oxygénée : décolore, blanchit et désinfecte le linge. - la poudre de pierre ponce : abrasive. - les cendres de bois : abrasives, dégraissantes, absorbantes, nettoyantes, riches en potasse, idéales pour la fabrication de la lessive. - l’huile végétale (de lin, d’olive, de tournesol, de noix…) : nettoie et fait briller le bois.   Parfumer naturellement l’air ambiant - un bouquet de fleurs ou une plante odorante permettront de parfumer agréablement une pièce ; - un demi-citron placé sur l’orifice d’évacuation de l’évier éliminera les émanations désagréables qui peuvent s’échapper du siphon ; - créer une « pomme d’ambre » à partir d’une orange piquée de quelques clous de girofle. Le fruit peut être accroché dans la pièce et dégage une odeur acidulée rafraîchissante ; - dans un casier en bois à compartiments, déposez des clous de girofle, des grains de cardamome, du romarin, des écorces d’oranges, de la noix de muscade ou d’autres senteurs au choix ; - déposez quelques gouttes d’huile essentielle de lavande ou de pin par exemple sur un galet ; - composez un pot-pourri de plantes et fleurs odorantes : lavande, herbes aromatiques, écorces d’agrumes, épices, etc.   Contre les acariens Pour éliminer les acariens sur votre moquette, les tapis ou le matelas, saupoudrez du bicarbonate de soude de manière homogène, laissez reposer deux ou trois heures ; aspirez ensuite. Vous pouvez également vaporiser 10 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale sur le matelas, les tapis et la moquette ; aspirez ensuite. Contre les moisissures Déposez une cuillérée à soupe de bicarbonate de soude sur une éponge humide et frottez sur les petites zones moisies de la salle de bains ou de la cuisine. Autre solution : dans un flacon spray, mettez 300 ml d’eau de source, ajoutez-y 2 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale, 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé (tea tree) et 2 gouttes d’huile essentielle de citronnelle. Vaporisez ensuite sur les parois moisies.    Sources -  Guide « Bien chez soi : des gestes simples pour un environnement sain » - Harmonie Mutuelle - « Produits ménagers écologiques – Faites-les vous-même ! » - Agence régionale de l’environnement de Haute-Normandie - « Chasser les mauvaises odeurs » - Fiche-conseil n°21 – www.ecoconso.be– Avril 2012.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_496/menu-haut/sante-au-quotidien/sante-et-environnement/air-interieur/recettes-ecologiques-et-a-petit-prix-pour-depolluer-votre-interieur.html
  • Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

      La maladie d’Alzheimer détruit les cellules nerveuses. Au début, les confusions de mots et les pertes de mémoire sont les plus communément repérées. Les fonctions cognitives (l’attention, la perception, la mémoire, l’intelligence, le langage, etc.) se détériorent progressivement et les troubles du comportement (du repli au mutisme total en passant par de l’agitation et de l’agressivité) apparaissent insidieusement.        Quels sont les signes d’alerte ? Bien qu’elle soit souvent associée à une perte de mémoire – c’est en effet la première faculté altérée –, il existe en réalité de nombreux symptômes dont la connaissance permet de mieux comprendre et accompagner le malade : difficultés à exécuter les tâches familières, problèmes de langage, désorientation dans l’espace et dans le temps (peine à retrouver ses affaires), jugement affaibli, difficultés face aux notions abstraites, objets égarés, changements de comportement (agressivité, agitation), manque d’enthousiasme (pour ses activités préférées), etc.   Si vous reconnaissez l’un ou plusieurs de ces signes, il est recommandé de prendre rendez-vous pour une « consultation mémoire » en centre hospitalier ou consultez votre médecin. Il vous orientera vers un gériatre ou un neurologue.   Une évolution lente et progressive… L’origine de cette maladie reste inexpliquée mais il existe des facteurs de risque :  l’âge (une personne sur quatre touchée après 85 ans), les antécédents familiaux (risque multiplié par trois avec un parent atteint), le sexe (deux fois plus de femmes), un terrain vasculaire (une hypertension non soignée multiplie les risques par six), etc.  Aujourd’hui, seulement 50% des patients atteints par la maladie d'Alzheimer sont repérés par le système de santé. Beaucoup vivent également dans le déni. Il ne faut pas attendre pour faire établir un diagnostic. Les tests de mémoire et les investigations médicales (analyse de sang, scanner, IRM) permettent de déterminer le stade d’évolution de la maladie.   Quelle prise en charge ? Les traitements actuels ne stoppent pas le développement des lésions cérébrales mais ralentissent l’évolution des troubles intellectuels, apaisent ceux du comportement et améliorent grandement le confort de vie des malades et de leurs proches. La grande majorité des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer restent à leur domicile, entrant en institution lorsque les tâches du quotidien deviennent trop lourdes à assumer pour l’entourage. Les associations peuvent être d’une aide précieuse : organisation de groupes de parole et de formations pour les aidants, informations sur les structures existantes (services d’aide à domicile, accueils de jour ou temporaires) ou pour les formalités administratives, etc. La maladie d’Alzheimer figure désormais dans la liste des affections longue durée (ALD), ce qui signifie une prise en charge à 100 %.  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_508/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-sa-tete/qu-est-ce-que-la-maladie-d-alzheimer-.html
  • Maladie d'Alzheimer : la nécessité de communiquer

    Le malade a ainsi besoin de respect, d’affection, de sécurité et de communication. Des difficultés à comprendre ou à s’exprimer ne signifient pas que le malade est insensible à l’attention qu’on lui porte. La communication, élément indispensable de l’accompagnement de la maladie, nécessite de la patience, de l’imagination et quelques règles de base : essayez d’être toujours face à la personne et d’établir un contact physique, en prenant sa main par exemple, afin de retenir son attention ; regardez-la dans les yeux, cela vous aidera non seulement à capter son intérêt mais également à mieux faire comprendre ce que vous dites ; parlez doucement, simplement et distinctement : un vocabulaire et une syntaxe simples faciliteront la compréhension. Évitez aussi de cumuler plusieurs informations ou questions en même temps ; répétez ce que vous dites lorsque c’est important et que la personne ne semble pas avoir compris ; montrez des objets à l’appui de votre discours, lorsque cela est possible. S’il est l’heure de manger, ce sera la table, les couverts... ; évitez de manifester des émotions négatives qui peuvent avoir un fort impact sur la personne, celle-ci s’appuyant sur les expressions de votre visage pour comprendre ; soyez rassurant, positif, même si cela n’est pas toujours évident ; observez bien les expressions de son visage, elles vous indiqueront si votre discours est bien compris et bien perçu ; privilégiez les moments où la personne s’exprime spontanément, il sera alors plus facile de mener une conversation.        
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_509/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-sa-tete/maladie-d-alzheimer-la-necessite-de-communiquer.html
  • Des moments importants : la toilette et les repas

    La toilette Au cours de la toilette, le malade peut éprouver des difficultés à tout faire lui-même. Tant qu’il reste capable de l’effectuer, il est important de veiller à mettre à sa disposition le nécessaire indispensable et à éliminer le superflu. Mais l’évolution de la maladie peut conduire à abandonner cette possibilité. La toilette s’avère alors délicate car ce moment habituellement intime nécessite du fait de la maladie l’intervention d’une personne extérieure. On conseille en général qu’elle soit effectuée par un tiers n’ayant pas de lien affectif avec le malade. En effet, si l’aidant est un membre de la famille, et même s’il s’agit du conjoint, il n’aura bien souvent pas eu accès au corps de l’autre de cette manière.  Au niveau de l’environnement, il faudra essayer d’anticiper la perte d’autonomie en prévenant le risque de chute (tapis antidérapant, chaise ou tabouret devant le lavabo...) et en veillant au côté pratique des équipements (robinets faciles d’utilisation, long tuyau de douche...). L’aide devra être présente tout au long de la toilette et accompagner le malade par des instructions en le laissant faire ce qui est possible. Dans tous les cas, la personne aura besoin d’être rassurée car elle pourrait se montrer agressive, par peur ou inconfort.   Les repas Les repas peuvent constituer un moment compliqué pour la personne malade qui peut éprouver des difficultés à reconnaître le contenu de son assiette. Le choix des couverts est important : mieux vaut ne mettre à disposition que le strict nécessaire pour consommer ce qui est sur la table et si la personne à tendance à manger avec les mains, prévoir des aliments faciles à manger ainsi. Pensez à stimuler les automatismes : l’injonction « Prends ta fourchette pour manger » aura moins d’effet que de mettre délicatement le couvert dans la main du malade.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_510/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-sa-tete/des-moments-importants-la-toilette-et-les-repas.html
  • Autisme


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_652/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-psy-sante-mentale/autisme.html
  • Qu'est-ce que l'autisme ?

    L’autisme est caractérisé par des altérations graves du développement dans les trois domaines suivants : la communication verbale et non-verbale,  les interactions sociales et les comportements, les intérêts et activités qui sont restreints et stéréotypés. Il en résulte des difficultés à communiquer, à comprendre les relations sociales, et des comportements restreints ou répétitifs. Cette maladie supposée d’origine génétique apparaît avant l’âge de 3 ans et touche davantage les garçons (quatre pour une fille). Les soupçons se confirment en général au moment de la scolarisation.   Un trouble envahissant du développement L’autisme est considéré comme un trouble envahissant du développement (TED). On distingue huit grandes catégories de TED qui dépendent de plusieurs critères dont l’âge de début de la maladie, l’association à un retard mental ou à un trouble du langage, la présence d’une atteinte génétique : l'autisme infantile, qui apparaît dès le plus jeune âge (avant trois ans) et peut altérer la communication et l’interaction sociale dès les premiers mois de vie ; l'autisme atypique, assez proche de l’autisme infantile par ses manifestations mais celles-ci sont bien plus tardives (après 3 ans) ; le syndrome de Rett, TED consécutif à une décélération de la croissance crânienne entre 5 mois et 4 ans ; le syndrome d’Asperger, TED sans retard dans le langage ou dans le développement cognitif ; l'autre trouble désintégratif de l’enfance (retard de développement d'un enfant dans le langage, les relations sociales et la psychomotricité) ; l' hyperactivité associée à un retard mental et à des mouvements stéréotypés (des balancements du tronc ou d’autres parties du corps) ; les autres troubles envahissants du développement ; les troubleS envahissants du développement, sans précision. Par ailleurs, l’autisme peut être associé à plusieurs autres pathologies ou troubles : troubles du sommeil dans 45 à 86 % des cas, troubles psychiatriques dans 50 à 75 % des cas (généralement déficit de l’attention et hyperactivité chez les enfants, anxiété et dépression chez les adultes), épilepsie et retard mental variable selon les TED (aucun dans le syndrome d’Asperger, environ 70 % des cas d’autisme infantile).   Sources Synthèse du 3è plan autisme (2013-2017) Plan autisme 2005-2006 et Plan autisme 2008-2010, ministère de la Santé et des Solidarités, ministère de la Santé et des Solidarités Installation du Comité de réflexion et de proposition sur l’autisme et les troubles envahissants du développement, Ministère de la Santé et des Solidarités, communiqué de presse du 11 avril 2007 Haute Autorité de Santé : "Autisme et autres troubles envahissants du développement (TED) - État des connaissances hors mécanismes physiopathologiques, psychopathologiques et recherche fondamentale - Janvier 2010
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_653/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-psy-sante-mentale/autisme/qu-est-ce-que-l-autisme-.html
  • Autisme : les premiers signes et la prise en charge

    L’enfant autiste : évite le regard, ne sourit pas, ne tend pas les bras quand on s’approche de lui, est indifférent au monde qui l’entoure, ne joue pas comme les autres (il ne fait pas semblant ou n’imite pas), etc. Il ne communique pas non plus ou alors avec un langage inhabituel (tel que des répétitions de mots ou de phrases) et il a des activités et des mouvements répétitifs (balancements).   D’autres signes peuvent apparaître : des peurs, des troubles du sommeil ou de l’alimentation, des crises de colère voire des comportements agressifs, envers les autres ou envers lui-même. La sévérité et la forme de la maladie varient d’une personne à l’autre, souvent alourdies par d’autres handicaps (troubles mentaux, épilepsie…). Au moindre signe, il est important d’établir un diagnostic et une évaluation par un centre spécialisé pour une prise en charge adaptée.   Quelle prise en charge ? Dès 18 mois (quand le cerveau est encore malléable), une prise en charge adaptée permettrait à l’enfant autiste d’apprendre à communiquer et à son handicap de diminuer. Mais une minorité d’entre eux sont correctement diagnostiqués et seulement 10 % bénéficient d’une prise en charge adaptée, en raison du manque de places en établissements spécialisés. La prise en charge combine en général plusieurs thérapies : psychologique, pédagogique, comportementaliste, médicamenteuse, etc. Une fois adultes, les autistes restent dans leur famille ou sont placés dans un hôpital psychiatrique ou une institution pour handicapés, pas toujours adaptés à leurs troubles (car il devient parfois impossible pour les familles d’assumer leurs crises de violence ou de panique).  En 2010, seules 75 000 personnes avec autisme et autres TED étaient diagnostiquées et prises en charge dans le secteur médico-social, et moins de 20% d’entre elles bénéficiaient d’un accompagement au sein d’une structure spécialisée. Voilà pourquoi un 4e plan autisme a été lancé en 2017 par le gouvernement pour travailler cinq axes d’intervention : l’inclusion scolaire des enfants et jeunes avec autisme l’inclusion sociale l’appui aux familles la recherche, l’innovation et l’enseignement universitaire la qualité des interventions, la formation des professionnels et l’accompagnement au changement. Sources Site www.handicap.gouv.fr 1er Plan autisme 2005-2006, 2e Plan autisme 2008-2010, 3e Plan autisme 2013-2017, ministère de la Santé et des Solidarités, ministère de la Santé et des Solidarités Installation du Comité de réflexion et de proposition sur l’autisme et les troubles envahissants du développement, Ministère de la Santé et des Solidarités, communiqué de presse du 11 avril 2007
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_655/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-psy-sante-mentale/autisme/autisme-les-premiers-signes-et-la-prise-en-charge.html
  • Quelles aides financières ?

    L'aide fiscale Les personnes âgées ayant recours à des services ou employant une aide à domicile peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt de 50 % sur les dépenses supportées, dans la limite d’un plafond annuel. Elles peuvent également avoir droit à un allègement des cotisations patronales sous certaines conditions.   L'Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) Cette aide est accessible à tous sans conditions de ressources mais son montant varie en fonction de la situation financière de la personne âgée et selon qu’elle est à domicile ou en établissement. Elle est attribuée aux plus de 60 ans résidant de façon stable et régulière en France et confrontés à une perte d’autonomie nécessitant une aide pour les actes essentiels de la vie. L’APA est une allocation accordée et versée par le Conseil général du département de résidence de la personne âgée. C’est donc à celui-ci que vous devez vous adresser pour en savoir plus.   L’aide sociale légale Cette prestation du Conseil général est destinée aux personnes d’au moins 65 ans, 60 ans en cas d’inaptitude au travail, en situation précaire et ne touchant pas l’APA. Elle prend notamment en charge l’intervention d’une aide à domicile mais une participation financière du bénéficiaire peut être demandée selon ses ressources.   Le Plan d’Action Personnalisé (PAP) La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) peut vous proposer une évaluation de vos besoins dans le cadre du maintien à domicile ainsi qu’une prise en charge partielle de certains services comme / l’aide ménagère à domicile, le transport accompagné, l’accompagnement à des ateliers de prévention, etc. La contribution du bénéficiaire dépend de son niveau de revenu. La CNAV peut également attribuer : une aide à l’amélioration de l’habitat (participation de 30 à 65 % selon les ressources du bénéficiaire), des aides exceptionnelles, en cas de vol, d’incendie ou de difficultés financières temporaires par exemple, une aide au retour après une hospitalisation (ARDH), une aide en cas de séjour temporaire dans un établissement pour personnes âgées. Pour en savoir plus sur les aides proposées par votre caisse d’assurance vieillesse, vous pouvez vous renseigner auprès d’un conseiller ou téléphoner au 39 60 depuis un poste fixe ou au 09 7110 39 60 depuis une « box » ou un mobile (prix d’un appel local, du lundi au vendredi de 8 h à 17 h). D’autres aides existent, alors n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre caisse d’assurance vieillesse, de votre Conseil général, du Centre local d’information et de coordination gérontologique (CLIC) le plus proche de chez vous et de votre Centre communal d’action sociale (CCAS).
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_671/menu-haut/bien-vieillir/perte-d-autonomie/dependance/quelles-aides-financieres-.html
  • AVC

    Un caillot sanguin, tel un grain de sable, suffit à enrayer une machine complexe comme le cerveau. C’est l’accident vasculaire cérébral (AVC) qui touche 130 000 Français par an. Identifier ses signes permet de le prévenir et de réagir rapidement. Cause majeure de l’AVC, (80 % des cas environ), l’obstruction de l’artère cérébrale par un caillot sanguin peut avoir deux origines différentes. Le plus souvent, celui-ci est formé suite à la rupture d’une plaque d’athérosclérose, sorte d’amas de lipides installé sur la paroi de l’artère. On parle alors de thrombose, responsable de près de la moitié des AVC. Mais le caillot peut provenir d’ailleurs, généralement du cœur ou d’une artère carotide (au niveau du cou), et être transporté par le sang jusqu’à l’artère cérébrale qu’il vient alors boucher. Lorsque l’AVC n’est pas dû à une obstruction, il découle de la rupture de l’artère cérébrale. Ce type d’AVC résulte souvent d’une hypertension artérielle de longue date, est le plus grave, mais heureusement le plus rare. Il prive le cerveau d’oxygène, comme tout AVC, mais détruit également d’autres cellules du fait de la pression qu’elles subissent. Les cibles de l'AVC Le premier facteur de risque de l’AVC est inévitable puisqu’il s’agit de l’âge. Ainsi, seuls 25 % des AVC concernent les moins de 65 ans, tandis que 50 % d’entre eux touchent les plus de 75 ans. À partir de 55 ans, le risque d’AVC double tous les 10 ans. Plusieurs maladies ou problèmes de santé, parfois liés à l’âge, augmentent par ailleurs le risque d’AVC : troubles cardiaques (anomalie de la valve cardiaque, insuffisance, arythmie), antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire (AIT), migraines, troubles de la circulation sanguine, polyglobulie (nombre élevé de globules rouges dans le sang), diabète, hypertension artérielle.   À ces facteurs de risque s’ajoutent d’autres, plus maîtrisables, comme : l’hypercholestérolémie (excès de cholestérol dans le sang), le tabagisme, la consommation excessive d’alcool, le manque d’activité physique, une mauvaise alimentation. Contrôlables ou non, ces facteurs sont généralement liés entre eux. Ainsi, l’hypertension artérielle est en théorie plus à risque que le tabac mais celui-ci favorise l’hypertension artérielle ; il est donc impliqué en tant que tel mais également indirectement, à travers certains troubles ou certaines maladies. C’est pourquoi les facteurs de risque évitables de l’AVC sont communs à de nombreuses autres maladies. D’où les campagnes de santé publique sur la nécessité de bien manger, de bouger, d’éviter les excès d’alcool et le tabac, etc. Réagir face à un AVC La survenue d’un AVC doit être considérée comme une urgence vitale. C’est en effet la troisième cause de mortalité en France. Il faut donc prévenir les urgences immédiatement, même si les symptômes ne durent que quelques minutes. Dans le cas d’un AVC ischémique, l’intervention consiste à dissoudre le caillot de sang grâce à un produit nommé activateur du plasminogène tissulaire. Un anticoagulant peut ensuite être prescrit. Mais en cas d’hémorragie, la solution est chirurgicale puisqu’il s’agit dans un premier temps d’évacuer le sang accumulé dans le cerveau. Par la suite, on retire la zone problématique (endartériectomie) ou on la dilate (angioplastie) afin de limiter le risque de récidive. L'après AVC Le traitement de l’AVC, c’est aussi, ou surtout, de la rééducation car il provoque des dommages parfois irréversibles, ce qui en fait la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence. La privation d’oxygène entraîne en effet la destruction de cellules nerveuses qui se renouvellent peu voire pas du tout. Les conséquences d’un AVC dépendent donc de la zone touchée mais également de l’étendue des dégâts, et donc de la rapidité d’intervention. Une étude réalisée en 2009 par l’hôpital Bichat révèle ainsi que 93 % des patients victimes d’un AVC sont guéris si celui-ci est traité dans les 3 heures 30 suivant sa survenue. Les séquelles sont variables : il peut aussi bien s’agir de difficultés à parler ou à écrire, que de problèmes de mémoire ou d’une paralysie partielle. Mais les cellules nerveuses ont des capacités surprenantes, si bien qu’elles peuvent prendre la relève des cellules mortes à condition d’être stimulées.   La récidive S’il est bien évident que nous ne sommes pas tous égaux face à l’AVC , il est néanmoins possible d’agir sur certains facteurs et de réduire ainsi, parfois de manière considérable, le risque d’en être victime. La prévention de l’AVC passe tout d’abord par la maîtrise des problèmes de santé. En effet, plusieurs études ont démontré qu’un contrôle strict de l’hypertension artérielle et du diabète de type 2 pouvait réduire de 40 % le risque d’AVC. Par ailleurs, des mesures quotidiennes contribuent également de manière importante à prévenir l’AVC. Ne pas fumer. Non seulement le tabagisme contribue à l’athérosclérose, à l’origine de 40 à 50 % des AVC , mais la nicotine augmente la pression sanguine. Enfin, le monoxyde de carbone présent dans toute cigarette prend la place de l’oxygène sur les globules rouges et en réduit ainsi la quantité. Adopter une alimentation équilibrée, ni trop grasse, ni trop salée. La moitié des AVC découle en effet d’une trop forte présence de lipides dans le sang et le sel favorise l’hypertension artérielle. Pratiquer une activité physique. Éviter les excès d’alcool. Pour les femmes à risque, sujettes à l’hypertension artérielle par exemple, changer si nécessaire de méthode de contraception. La pilule contraceptive peut en effet augmenter le risque d’AVC .    Sources - Rapport La prévention et la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux en France, 2009 pour le Ministère de la santé, www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/AVC_-_synthese_seule_rapport_final_-_vf.pdf - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), dossier d’information - Rapport Hôpital Bichat, 2009 - " - Stop AVC, le magazine de la prévention" - SEPREM PRODUCTIONS  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_674/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-cardiovasculaires-et-facteurs-de-risques/avc.html
  • À chacun son type d’appareil

    C’est beaucoup moins que dans d’autres pays d’Europe : 35 % des malentendants sont appareillés en Angleterre, 44 % au Danemark ! Plus discrètes et plus performantes, les aides auditives ont beaucoup progressé. Du classique contour d’oreille au minuscule appareil intra-auriculaire, le choix est large. Ces appareils sont réalisés sur-mesure. Une étape de réglages permet de les adapter en fonction de l'ambiance sonore. Pourtant, l’âge venant, les Français rechignent à se faire appareiller. Se condamnant à un certain isolement. Le plus tôt est le mieux L’âge est le premier responsable de la perte d’audition : une personne de plus de 60 ans sur trois est malentendante. L’oreille interne, en vieillissant, est atteinte de presbyacousie, qui est une perte progressive de l'audition, précisément de la perception des sons aigus. Le nombre de cellules ciliées, qui captent les vibrations sonores et les transmettent sous forme d’influx nerveux au cerveau, diminue en effet avec le temps. Conséquence : une baisse de l’audition en intensité (qui touche surtout les fréquences aiguës) et en capacité de discrimination (on entend mais on ne distingue pas ce qui se dit…). Ce phénomène d’usure, variable suivant les individus et leur passé auditif (traumatismes sonores, loisirs bruyants, exposition professionnelle au bruit…), s’accentue avec les années. Si la personne ne fait rien, ses difficultés de communication iront croissant, elle aura plus de mal à comprendre les émissions de radio ou de télévision, augmentant progressivement le volume. Dans les environnements bruyants (repas de famille par exemple), elle sera noyée dans un brouhaha d’où rien n’émergera. Bref, à terme, la personne atteinte de surdité risque de vivre de plus en plus dans sa bulle, coupée des autres. Inutile de laisser passer les années et d’attendre l’aggravation de la surdité pour réagir. Au contraire ! Il est préférable d’être appareillé dès les premiers signes de faiblesse pour éviter de s’isoler et pour stimuler les cellules de l’oreille interne restantes. « Plus on attend, plus le nombre de cellules ciliées diminue, ce qui diminue également les capacités d’adaptation à l’appareil », explique Nathaniel Rameau, audioprothésiste à Paris.   Dépistage, mode d’emploi Près de 35 % des plus de 55 ans n’ont jamais passé de test auditif. Pourtant, chacun devrait savoir où en est son audition. Certaines enseignes proposent des tests de dépistage gratuits qui permettent de faire le point. La mesure de l’audition (audiogramme) comporte deux tests : l’audiométrie tonale, qui consiste à faire écouter des sons d’intensité croissante sur les fréquences de conversation pour détecter le seuil d’audition ; l’audiométrie vocale, qui évalue la capacité à comprendre la parole en faisant répéter des mots prononcés à différents niveaux d’intensité. A noter qu’il existe également un nouveau test qui évalue la capacité à comprendre certains sons au milieu du bruit. Ces tests ne sont pas médicaux et doivent être complétés d’une consultation chez un ORL, seul à même d’établir un diagnostic et, le cas échéant, de faire une ordonnance pour l’appareillage. Muni de l’ordonnance, l’audioprothésiste personnalise l’aide auditive en procédant à des réglages en fonction de l’audiogramme et de l’utilisateur (ses habitudes, son expérience de l’appareillage). Il peut par exemple « envoyer » une conversation pour régler l’antibruit. Le prix d’une aide auditive comprend le prêt pour essai ainsi que des réglages autant de fois que nécessaire pendant la durée de vie de l’appareil. À chacun son type d’appareil Retrouver une vie sociale en affichant le moins possible son handicap, tel est le rêve de tout malentendant… Aujourd’hui, il existe toute une gamme d’appareils pour répondre aux besoins de chacun en fonction de sa déficience, de ses exigences… et de ses capacités financières. Les aides auditives amplifient le son pour qu’il soit perceptible par l’oreille déficiente. Ces appareils sont de trois types : les contours d’oreille, qui se placent derrière le pavillon de l’oreille : les grands classiques, fiables, puissants et faciles à manipuler, conviennent particulièrement aux surdités moyennes à sévères. Leur principal inconvénient est leur manque de discrétion ; les oreillettes ou appareils « open » : ce sont les derniers apparus sur le marché. Plus petits que les contours d’oreille, ils ont un look branché qui les fait ressembler à l’oreillette d’un animateur télé ou à l’écouteur d’un MP3. Contrairement aux autres, ils n’obstruent pas l’oreille, laissant passer de façon naturelle les sons graves, souvent encore perçus en cas de presbyacousie, et n’amplifiant que les sons plus aigus. Ils sont bien adaptés aux surdités légères à moyennes ; les intra-auriculaires : logés plus ou moins profondément dans le conduit auditif, ce sont les plus demandés car les plus discrets. Mais ils bouchent en partie l’oreille, empêchant la perception naturelle des graves. D’autre part, l’anatomie de certains conduits (trop coudés par exemple) ou la production excessive de cérumen interdit leur emploi. Enfin, leur petite taille les rend plus délicats et plus difficiles à manipuler. Aussi, même s’ils conviennent bien aux surdités légères, moyennes et même plus, ce ne sont pas toujours les plus adaptés aux presbyacousiques. Quel que soit l’appareil choisi, une longue période d’essai est nécessaire pour que les personnes nouvellement équipées s’y habituent. De grands progrès technologiques Grâce à la miniaturisation et à l’informatisation, les aides auditives actuelles, de la génération numérique, n’ont plus grand-chose à voir avec les « analogiques » de nos parents. Fini les sifflements intempestifs grâce à des anti-Larsen performants. Des filtres antibruit permettent de diminuer le bruit de fond pour faire émerger la parole. D’autres systèmes réagissent au 1/1000e de seconde pour atténuer les bruits soudains et forts. Les oreillettes ou contours d’oreille peuvent être équipés de micros qui suivent la direction du regard ou que l’utilisateur contrôle à l’aide d’une télécommande. Certains appareils sont rechargeables sur une station d’accueil, d’autres intègrent la connexion Bluetooth à un téléphone, etc. Évidemment, plus la technologie est sophistiquée, plus l’appareil est cher. Le prix est d’ailleurs l’un des principaux freins à l’appareillage auditif. L’entretien de votre appareil Chaque type d’appareil auditif a son mode d’entretien spécifique. De manière générale des précautions d'entretien sont à prendre pour le protéger de la chaleur, de l'eau, de l'humidité, et de la poussière. Cette protection garantira une durée de vie optimale de l’appareil et son bon fonctionnement. Il est ainsi recommandé : d’éviter de prendre un bain ou une douche avec votre appareil ; de ne pas mettre votre appareil en contact direct avec une source de chaleur (sèche-cheveux, radiateur…) ; de veiller à enlever votre appareil avant d’utiliser des produits tels que de la laque ou du spray par exemple ; la nuit, de retirer votre appareil et de le placer dans un étui spécialement conçu pour absorber l'humidité résiduelle ; de ne pas essayer de réparer votre appareil seul en cas de panne ou de dysfonctionnement, pour éviter de l'endommager ; d’utiliser des produits d'entretien spécifiques pour votre appareil. Votre audioprothésiste est là pour vous conseiller quant à l'entretien de votre appareil auditif, n'hésitez pas à le consulter. Attention aux assistants d'écoute prêt à l'emploi Il existe aujourd’hui un nouveau genre d’appareil appelé « assistant d’écoute prêt à l’emploi ». Il s’agit d’un appareil préréglé pour les gênes auditives légères dues à une presbyacousie. Il est vendu sans ordonnance en pharmacie à un prix défiant toute concurrence (mais non remboursé). Cet « assistant d’écoute prêt à l’emploi » ne peut donc pas remplacer une prothèse auditive. Inscrit sur la liste des produits électroniques de grande consommation, il ne peut pas être considéré comme un dispositif médical à usage individuel. Il convient de rappeler que la démarche de soins pour s’équiper d’un appareil auditif adapté comprend plusieurs étapes indispensables : consultation d’un otorhinolaryngologiste (ORL), réalisation d’un audiogramme, rendez-vous chez un audioprothésiste qui définira la prothèse adaptée en fonction de ces résultats.    Sources - Nathaniel Rameau, audioprothésiste - Conférence de presse Audio 2000 du 24 janvier 2008 - Conférence de presse Entendre du 25 juin 2007        
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_696/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/troubles-lies-a-l-age/a-chacun-son-type-d-appareil.html
  • Qu’est-ce que la presbyacousie ?

    Quelques chiffres : 9 % de la population sont atteints de déficiences auditives ; 20 % des malentendants seulement sont équipés d'aides auditives ; la presbyacousie est la première cause de surdité chez l'homme. La presbyacousie est liée au vieillissement Une diminution de la qualité de l’audition s’installe progressivement à partir de 50 ans. Appelée presbyacousie, elle est particulièrement ressentie dans le bruit, notamment lors de conversations à plusieurs. Elle est souvent associée à des acouphènes (bruits anormaux ou bourdonnements entendus uniquement par la personne) et des sensations de vertiges. Une enquête Sofres réalisée pour France Presbyacousie en 2006 montrait que 26 % des plus de 60 ans déclarent souffrir de problèmes d'audition. 57 % n'ont jamais contrôler leur audition. Par ailleurs, 20 % seulement des personnes malentendantes seraient aujourd'hui équipées d'aides auditives adaptées. Agir précocement Tous les spécialistes s'accordent pourtant à reconnaître que le dépistage doit être le plus précoce possible. D’une part, la correction de la perte de l’audition transforme la vie du malentendant et le sort de l’isolement. D’autre part, l’appareillage est mieux toléré chez les personnes jeunes, les personnes âgées ayant besoin d’un temps plus long d’adaptation. Enfin, il a constaté par de nombreux médecins que les porteurs de prothèses finissent par entendre mieux même sans leur appareil. Pourquoi ? Des études sont en cours pour résoudre ce mystère.      Sources - Impact Médecin, Avoir l’audiogramme facile pour toutes les tranches d’âge, mai 2001 - Le quotidien du médecin, Le CNRS développe la recherche sur les problèmes auditifs, janvier 2001 - Association France Presbyacousie, dossier de presse du 3 février 2009  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_701/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/troubles-lies-a-l-age/qu-est-ce-que-la-presbyacousie-.html
  • Conserver les restes alimentaires, dix conseils à suivre

        Ne recongelez jamais un aliment ou un plat décongelé. C’est une règle de base à ne surtout pas oublier. Jamais plus de deux heures hors du réfrigérateur : une fois cuisinés, les aliments doivent être consommés, réfrigérés ou congelés dans les deux heures qui suivent leur préparation. En été et par temps chaud, ce délai hors du réfrigérateur se réduit à une seule heure ! Dépassé ce délai, les bactéries se multiplient et les aliments deviennent alors impropres à la consommation. Il faut les jeter. Ne gardez jamais de restes pour bébé. Les aliments pour bébé doivent toujours être jetés à la fin du repas. Il faut en faire autant pour ceux destinés aux personnes dont le système immunitaire est affaibli telles que les malades immunodéprimés, les femmes enceintes et les personnes âgées. Tous les restes doivent être placés au réfrigérateur. Laissez refroidir le plus rapidement possible les restes après le repas. Placez-les ensuite dans des récipients propres qui n’ont pas servi à la cuisson ou au service et recouvrez-les avant de les ranger dans le réfrigérateur. Les restes ne doivent jamais être conservés à température ambiante. Consommez-les le plus rapidement possible. Il est préférable de consommer les restes au maximum dans les deux jours qui suivent leur préparation. Plus longtemps les aliments sont conservés et plus les risques d’intoxication alimentaire sont grands. Jetez les restes qui ont été conservés trop longtemps. Servez les restes toujours bien chauds. Réchauffez soigneusement les restes et plats cuisinés avant consommation. Amenez les sauces, les soupes et les jus à ébullition. Chauffez les autres aliments à 75°C au minimum. Remuez pour bien répartir la chaleur. Ne réchauffez jamais plus d’une fois un aliment ou un plat cuisiné. De même, ne mélangez pas des restes à un plat frais au risque d’aboutir à des restes de restes, à fort potentiel bactérien. Jetez les restes qui ont une odeur ou un aspect suspects. Ne goûtez jamais des restes qui vous semblent douteux : jetez-les. Congelez les restes que vous ne pouvez pas manger immédiatement. Commencez par réfrigérer les restes pour préserver leur structure. Placez-les ensuite dans des récipients propres et adaptés à la congélation sur lesquels vous inscrirez la date. Consommez-les dans les deux mois qui suivent la congélation. Décongelez correctement. La stratégie la plus sûre consiste à prévoir d’avance une décongélation lente au réfrigérateur. Vous pouvez également décongeler rapidement les restes au four à micro-ondes. Ces deux méthodes permettent de conserver aux aliments leurs qualités gustatives en toute sécurité. Mais proscrivez définitivement la décongélation à l’air libre ou sous l’eau chaude, toutes deux sources d’un développement bactérien important. Manger l'été... sans s'intoxiquer La saison chaude, c'est la fête des bactéries : ils se multiplient très vite. Rupture de la chaîne du froid, négligence dans la préparation des repas, réfrigérateur mal nettoyé... les exemples de manque d'hygiène abondent et les intoxications alimentaires se multiplient. Elles ne sont pourtant pas une fatalité : le respect de quelques règles permet de passer des vacances sans souci.    Sources   - Fonds documentaire du Conseil européen de l’information sur l’alimentation (Eufic)
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_722/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/conserver-les-restes-alimentaires-dix-conseils-a-suivre.html
  • Maladies des articulations

    Le fonctionnement des articulations Poignet, coude, épaule, genou, vertèbre... toutes les articulations mobiles ou semi-mobiles peuvent être atteintes de rhumatismes. Constamment sollicitées car servant aux mouvements, ces jonctions où deux extrémités osseuses recouvertes de cartilage se rencontrent supportent des pressions importantes. Les deux principales maladies articulaires sont l'arthrose et l'arthrite. Plusieurs phénomènes prédisposent à l'arthrose, principalement : l'âge, la génétique, le surpoids, les traumatismes. C'est le rhumatisme chronique le plus fréquent. Arthrose de la hanche, du genou, de l'épaule mais aussi de la colonne vertébrale et des doigts, cette maladie invalidante, parfois très handicapante et souvent douloureuse, atteint environ 6 millions de personnes en France. En matière de prévention, le mouvement est roi. Il faut que les articulations bougent. Mais attention, si l'activité physique modérée est excellente, un sport pratiqué de manière intensive ou « porté » (course à pied, football…) est un grand pourvoyeur d'arthrose, en particulier chez les jeunes. Différents maux Contrairement à l'arthrose où l'articulation lésée est toujours « froide », dans l'arthrite, l'articulation atteinte est gonflée, rouge, chaude et douloureuse. Elle est le siège d'une inflammation aiguë ou chronique. Ses causes sont très nombreuses : bactériennes, virales, conséquences d'une maladie générale ou inflammatoires. L'arthrite peut être le signe de maladies graves. Le rhumatisme articulaire aigu peut succéder à une infection à streptocoques comme une angine ou une scarlatine. Les grosses articulations sont touchées successivement. Le cœur et les reins risquent d'être lésés, ce qui fait la gravité de cette maladie. Mais, grâce aux antibiotiques, la fréquence de ce rhumatisme a chuté de plus de 75 % ces dernières années. Si plusieurs articulations sont touchées, c'est peut-être une polyarthrite rhumatoïde. Elle peut survenir à n'importe quel âge. Désordre immunologique ? Prédisposition génétique ? Infection virale ou bactérienne ? Ses causes sont encore inconnues comme les moyens de s'en prémunir. De nombreux traitements sont en revanche proposés pour calmer les crises et freiner l'évolution de la maladie.  La spondylarthrite ankylosante est, elle aussi, un rhumatisme inflammatoire chronique touchant les articulations du bassin ou de la colonne vertébrale. Elle survient chez l'homme jeune. Il existe une prédisposition génétique dans 90 % des cas. Pour prévenir ou traiter le mieux possible ces maladies rhumatismales, une consultation médicale précoce est indispensable. Plus le traitement débute tôt, plus les chances de préserver ou de récupérer une articulation fonctionnelle augmentent. Non pas un, mais des rhumatismes C'est la première cause de handicap en France. Fléau social qui frappe à tout âge, ces maladies des os et des articulations n'épargnent pas les enfants et peuvent être graves et invalidantes pour tous. Ces maladies peuvent être d'origine inflammatoire comme l'arthrite, le rhumatisme articulaire aigu ou la polyarthrite rhumatoïde. Les rhumatismes dégénératifs comme l'arthrose, mal universel, se développent au fur et à mesure du vieillissement de la population. Les traitements ont fait de véritables progrès ces dernières années. Les anti-inflammatoires ont de moins en moins d'effets secondaires. La rééducation soulage la douleur, améliore l'état des muscles et des articulations. Les possibilités chirurgicales se multiplient. Les prothèses, notamment de la hanche, ont fait des avancées considérables ces dernières années.    Sources - Dr Jean-Guy Bernez, chef du service de rééducation et de réadaptation fonctionnelle, hôpital Belle-Isle de Metz
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_726/menu-haut/maladies-et-prevention/troubles-articulaires-et-musculaires/maladies-des-articulations.html
  • Allergies alimentaires, interview du Pr Denise-Anne Moneret-Vautrin

      Actuellement, quelles sont les principales allergies alimentaires rencontrées chez l'adulte ? Chez l'adulte, il s'agit d'allergies alimentaires, le plus souvent bénignes, dues à des phénomènes de parenté avec les pollens. Les plus fréquentes sont les allergies aux fruits et légumes européens jaunes, orange et rouges à noyau : pomme, poire, abricot, cerise, pêche… Arrivent ensuite les allergies aux fruits du groupe latex : avocat, kiwi, banane, châtaigne… Suivies des allergies au groupe des ombellifères : céleri et fenouil essentiellement. Et chez l'enfant ? Chez les enfants et dans tous les pays, le premier allergène, par ordre de fréquence, est l'œuf. Auparavant, il était suivi par le lait, récemment détrôné par l'arachide. L'allergie à l'arachide a commencé il y a une quinzaine d'années. C'est une allergie sévère qui, le plus souvent, ne guérit pas. Bientôt, on verra les premiers adultes allergiques à l'arachide : ce sont les enfants d'hier, nés vers 1990. En troisième position, c'est le lait, suivi du poisson et de la farine de blé. Le sésame, très utilisé dans la préparation des mets asiatiques, est aussi une allergie de plus en plus fréquente. Dans le cadre de plats préparés par l'industrie alimentaire, l'étiquetage signale-t-il les principaux allergènes alimentaires contenus dans les produits ? Les industries agroalimentaires possèdent une liste des principaux allergènes. Elles ont pris l'habitude de signaler sur leurs étiquettes les allergènes les plus importants et, en particulier, l'arachide. Mais la formulation de l'étiquette est laissée à leur libre appréciation. Et certaines, pour se prémunir de tout risque, sont maximalistes et mentionnent systématiquement : « peut contenir de l'arachide ». Cette formulation maximaliste ne doit pas se généraliser car, à force, les personnes allergiques à l'arachide n'auront plus accès à rien. Les industriels désirent aujourd'hui disposer, d'une part, de tests de détection des allergènes suffisamment précis pour pouvoir contrôler efficacement les produits et, d'autre part, connaître les quantités minimales qui font réagir les sujets allergiques. Des recherches sont en cours. Comment une allergie alimentaire se manifeste-t-elle ? Douleurs abdominales, diarrhées, urticaire, eczéma, asthme… les manifestations sont multiples. Notre préoccupation, ce sont les formes graves d'allergie et il y en a trois :   les chocs anaphylactiques, qui se manifestent par une chute de tension avec un risque de perte de connaissance ; l'angio-œdème ou œdème de Quincke laryngé qui donne une asphyxie extrêmement rapide. Mais heureusement, le plus souvent, cette manifestation est incomplète et s'arrête à une gêne respiratoire ; l'asthme aigu grave, qui va être traité en réanimation respiratoire. Dans tous les cas, il faut appeler le Samu. Mais il est aussi impératif de faire un bilan allergologique une fois la crise passée. Dans ces cas graves, il faut pouvoir disposer d'une trousse de secours contenant de l'adrénaline auto-injectable, un corticoïde buvable (car l'efficacité est pratiquement aussi rapide qu'une solution injectable) et un bronchodilatateur. Combien de Français sont-ils touchés par ces formes graves tous les ans ? Il est difficile de le savoir. Ces personnes sont immédiatement transférées dans des services d'urgence et de réanimation qui traitent le malaise mais n'en recherchent pas la cause. Inversement, quand elles consultent plus tard l'allergologue, ce dernier fait le diagnostic mais ne le déclare pas. Raison pour laquelle j’ai créé le premier réseau d'allergo-vigilance en France qui réunit actuellement 195 allergologues. Ce réseau sera en charge de mettre en relation des médecins entre eux. Il permettra de communiquer des données précises et importantes sur les allergies alimentaires. Aujourd'hui, il s'inscrit au cœur du Cercle d'investigations cliniques et biologiques en allergologie alimentaire (CICBAA) qui réunit 580 médecins : allergologues, pédiatres et pneumologues essentiellement.   Sources   - Allergies alimentaires : où en est-on, Nutrinews, entretien avec le Pr Moneret-Vautrin, immunologue, allergologue - Hôpital de Nancy, Université de Nancy, n°109, mars 2001 - Revue Alim'Inter, éditée par le CICBAA - Dr Dominique Baelde, chef adjoint du bureau nutrition et information sur les denrées alimentaires (DGCCRF), Paris
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_742/menu-haut/alimentation-recettes/alimentation-et-sante/allergies-alimentaires/allergies-alimentaires-interview-du-pr-denise-anne-moneret-vautrin.html
  • Alimentation des seniors

    L’idée reçue, « moins manger quand on est vieux est normal ! » est à combattre. Selon l’OMS, les besoins énergétiques des personnes âgées sont au moins équivalents à ceux de l’adulte jeune : 1800 à 1900 kcal/jour pour les femmes, 2000 à 2100 kcal/jour pour les hommes. Ils peuvent augmenter de manière importante en cas de maladie ou de suractivité. Une restriction calorique inférieure à 1500 kcal/jour, si elle n’est pas compensée peut être dangereuse pour la santé des plus âgés. C’est la variété de nos aliments qui contribue à entretenir l’appétit et garantit un bon équilibre nutritionnel, donc un fonctionnement optimal de notre corps. Pour l’équilibre nutritionnel comme pour le plaisir de manger, il faut donc puiser tous les jours dans les grandes familles d’aliments et prendre ses trois repas par jour plus une à deux collations. Les grandes familles d’aliments produits laitiers, c’est du calcium pour protéger les os : à tous les repas ; viandes, poissons, œufs : à chacun son tour, 1 à 2 fois par jour ; fruits et légumes : au moins 5 par jour ; féculents : une fois par jour et du pain à chaque repas ; matières grasses : plutôt végétales ; et un peu de produits sucrés : pour le plaisir. Prévenir la déshydratation Une fois déshydratée, la personne âgée récupère plus lentement qu’une personne plus jeune. Et tant que la déshydratation reste modérée, les signes sont peu tangibles. Même en hiver, faites attention lorsqu’un grand-parent change de caractère ou réagit moins. Il peut être tout simplement déshydraté. « Les mécanismes du vieillissement des cellules, particulièrement celles du cerveau, déclenchent plus tardivement le signal de la soif chez les personnes âgées. Ainsi, certaines d’entre elles n’éprouvent le besoin de se désaltérer qu’une fois sur la pente dangereuse de la déshydratation. La personne âgée a donc besoin d’un apport en liquides tout aussi important qu’une personne jeune. Et plus elle est impotente ou fragile, plus les risques de déshydratation sont réels », explique le professeur François Blanchard, gériatre. Un litre et demi de liquide par jour est conseillé pour les aînés s’alimentant de façon équilibrée. Cette quantité doit rester constante, en hiver comme en été, et cela est d’autant plus vrai que les personnes âgées ont tendance à augmenter le chauffage de leur appartement dès qu’il fait un peu frisquet dehors. À bannir donc les atmosphères surchauffées, au profit d’un air ventilé, quitte à ouvrir grand les fenêtres ! Les autres causes de déshydratation Une personne âgée malmenée par la fièvre, des épisodes de diarrhées ou de vomissements, « subit une sudation (transpiration) et des pertes digestives conséquentes qui doivent absolument être compensées, sinon la personne s’enfonce dans une forme de torpeur, puis dans le coma dans les formes les plus graves de déshydratation », précise le professeur Blanchard. Elle doit donc faire l’objet d’une surveillance accrue afin qu’elle boive davantage qu’à son habitude. L’hospitalisation peut être nécessaire pour réhydrater la personne âgée à l’aide d’une perfusion et rechercher les causes de la déshydratation (comme la prise de diurétiques ou de laxatifs). Il arrive malheureusement que la personne âgée soit contrainte malgré elle de limiter sa ration de liquides. « Ne pas pouvoir attraper son verre de jus d’orange parce que la préhension des objets est difficile peut être lourd de conséquences », souligne le professeur Blanchard. L’entourage, en présence d’une personne dépendante ou ayant de graves difficultés d’expression, doit être à l’écoute de ses besoins et s’informer des aides techniques pouvant améliorer son environnement. Mais que faire lorsqu’un grand-parent souffrant d’incontinence urinaire a peur d’avaler la moindre soupe ? Pour ces personnes à risque et toutes celles qui sont seules ou éloignées de leur famille, les conseils et le suivi régulier d’un médecin traitant sont indispensables. Donner envie de boire Si la personne âgée ne songe pas à boire, il faut exciter son envie par des boissons qui lui font plaisir. Il ne faut surtout pas la forcer, mais lui proposer des rations en petites quantités tout au long de la journée. Privilégiez les boissons riches en calcium et en vitamines : lait et jus de fruits. Pensez aux sirops qui donnent de la couleur, aux boissons chaudes, au potage… Et en cas de difficultés pour avaler les liquides, l’eau gélifiée peut être une bonne alternative. Si la personne est souvent alitée, handicapée physique ou très inactive, ses besoins ne sont pas pour autant diminués. Il faut compter deux litres et demi d’eau par jour : 1 litre étant amené par les aliments solides.    Sources   - Monique Férry, gériatre, nutritionniste au CHG de Valence - Agnès Saraux, gériatre, Mes parents vieillissent - Comment les aider à bien vieillir , Éditions Bonneton - Pr François Blanchard, chef du service de gériatrie du CHU de Reims - Chaîne Harmonie Mutuelle - www.youtube.com        
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_757/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-son-corps/alimentation-des-seniors.html
  • Equilibre alimentaire et travail


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_759/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-et-travail.html
  • Alimentation et ménopause

    Lutter contre l'ostéoporose L’ostéoporose est une maladie liée au vieillissement du squelette. Elle entraîne la diminution progressive de la densité osseuse et des altérations de la micro-architecture des os. Ces altérations rendent l'os plus fragile et augmentent le risque de fracture. Ce phénomène est du à une diminution de la sécrétion d’œstrogènes, des hormones sécrétées par l'ovaire et dont l'augmentation dans le sang joue un rôle dans l'ovulation. Les risques d'apparition de cette maladie sont étroitement liés à la qualité de l’alimentation pendant l’adolescence notamment. D’autres paramètres alimentaires entrent en compte comme l’alcool et la caféine à forte dose. Outre un traitement hormonal substitutif (THS) prescrit par le médecin traitant, la femme ménopausée doit donc adopter une alimentation riche en calcium (1200-1500 mg/jour), en vitamine D (associée à un ensoleillement suffisant) et en fluor comme on peut en trouver dans certaines eaux fortement minéralisées. Les aliments sources de calcium à privilégier sont :  les produits laitiers, en particulier : les fromages à pâte dure, le lait entier, le roquefort, le yaourt nature, certaines eaux minérales (Hépar, Contrexéville, Talians). On trouve de la vitamine D dans le poisson, frais, surgelé ou en conserve, particulièrement les poissons gras (saumon, hareng, sardine, maquereau, etc.). Attention à la prise de poids Quant à la prise de poids, elle est liée également aux perturbations de l’équilibre hormonal. Il faut donc être attentive à son alimentation à l’approche de la ménopause. Mieux vaut éviter les graisses, les sucres à absorption rapide, l’alcool et privilégier les poissons et les légumes verts.    Sources   - Guide pratique de la ménopause, MMI Éditions, 2001
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_762/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-son-corps/alimentation-et-menopause.html
  • Face au soleil, le rôle de l'alimentation

    Les vacances approchent. Pour prévenir les effets néfastes du soleil, c'est le moment de penser à sa peau. Notre épiderme, partie externe de notre peau, est, en effet, particulièrement exposé et vulnérable face aux attaques des rayons ultraviolets. L'exposition solaire provoque la multiplication des radicaux libres : ces fragments moléculaires jouent un rôle majeur dans le vieillissement de la peau et dans le développement de maladies comme les cancers cutanés. Pour se protéger de ces radicaux en excès, l'épiderme renferme de très nombreuses substances antioxydantes, chargées de neutraliser ces particules très réactives. Mais lors d'expositions solaires prolongées, la production de radicaux libres est d'autant plus favorisée, et les besoins en antioxydants sont alors décuplés. Les défenses naturelles, mises à rude épreuve, sont submergées et les dégâts se produisent. L'importance des vitamines Pour préparer la peau à subir les attaques du soleil, la consommation de certaines vitamines est donc recommandée. Encore mal connue, la vitamine E est l'un des plus efficaces traitements naturels dans la guérison des brûlures, mais surtout, elle joue un rôle dans la neutralisation d'une forme très active de radicaux libres. Plus célèbre, la vitamine C et les caroténoïdes jouent aussi un rôle essentiel, dans la lutte contre les radicaux libres. Ces caroténoïdes stimulent légèrement la pigmentation et peuvent donner un léger hâle. Le principal d'entre eux, le bêta-carotène, est maintenant utilisé avec efficacité, en prévention des réactions d'intolérance au soleil, telle que la lucite estivale bénigne, une affection cutanée qui provoque des petites taches rouges suite à la première exposition au soleil de l'année. Alimentation recommandée pour un apport optimal en vitamines Concrètement, que mettre dans mon assiette pour être prêt à affronter les premiers rayons de soleil ? Des céréales, du germe de blé, des amandes, de l’huile de noix, de la margarine, pour l’apport en vitamine E,  des légumes : piments crus, persil frais, fenouil, chou, etc. Et des fruits : fruits rouges, kiwi, goyave, citron, orange, etc. pour l’apport en vitamine C,  des légumes à feuilles vert sombre tels que les épinards ou les brocolis, mais aussi des abricots secs et des carottes pour l’apport en caroténoïdes. Écran solaire toujours De part une simple adaptation de votre alimentation, votre peau sera prête pour son rendez-vous avec l'astre solaire. Mais attention, ce n'est pas une raison pour oublier les traditionnelles recommandations : s'exposer progressivement les premiers jours, rester à l'ombre aux heures les plus chaudes de la journée, utiliser des crèmes solaires efficaces à fort indice de protection...    Sources   - Thierry Soucar et du Dr Jean-Paul Curtay, Le nouveau guide des vitamines, Éditions Seuil - Pr Jean Meynadier, Dr Laurent Meunier, Peau et soleil, Éditions Privat, 2000
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_764/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/face-au-soleil-le-role-de-l-alimentation.html
  • Sport : nos conseils nutritionnels

    Voici quelques conseils pour bien s’alimenter avant, pendant et après la compétition.   Quels aliments privilégier ? Le sportif doit privilégier les sucres complexes tels que les céréales complètes ou semi complètes (pâtes, riz, boulgour, quinoa…) et les pains spéciaux (complet, seigle, multicéréales). Il est préférable de consommer de la viande rouge avec modération, en lui préférant plutôt le poisson ou les viandes maigres peu caloriques comme le poulet par exemple. Il est conseillé d’éviter les charcuteries, les fritures et les boissons sucrées. Le sport favorise la production d’oxydants, les radicaux libres, qui attaquent les cellules et exposent notamment le sportif aux blessures, au vieillissement prématuré et aux infections. L’alimentation doit donc être riche en antioxydants comme les vitamines, présentes notamment dans les huiles végétales (vitamine E), les fruits et les légumes verts (vitamine C…). Par ailleurs, le sport à outrance ou d’endurance prolongée peut favoriser les déficits en oligo-éléments (zinc, fer, chrome, sélénium...), également antioxydants. Mieux vaut donc diversifier son alimentation et recourir éventuellement à une supplémentation en aliments destinés aux sportifs en cas d’efforts prolongés ou nécessitant une force physique importante. Attention, les supplémentations médicamenteuses vitaminiques ou autres sont du ressort du médecin et non de l'automédication. Consultez votre médecin traitant pour faire le point. Enfin, n’oubliez pas de vous hydrater, avant, pendant et encore plus après l’effort. Quelques recettes ici. Pour préparer une course, adoptez une hygiène de vie équilibrée en limitant alcool, matières grasses et tabac. Les protéines sont également importantes pour le corps : n’hésitez pas à consommer des viandes maigres, des poissons, des œufs, des laitages, du soja, des lentilles, du maïs, etc.). Avant la course, l’objectif est double : constituer une réserve d’énergie pour les muscles, et éviter tout inconfort digestif. Les repas de la veille de la compétition doivent comprendre : un plat de pâtes al dente et de la viande maigre,  un produit laitier, un fruit frais,  de l’eau.   Le jour J Plus léger que celui de la veille, le repas sera digeste et consommé au moins trois heures avant la course. Faites un bon petit-déjeuner avant de partir composé : d'une boisson chaude et/ou de l’eau,  des tranches de pain spéciaux (complet, seigle, multicéréales) plutôt que des céréales industrielles spéciales petit-déjeuner ou des viennoiseries, un peu de beurre, du miel ou de la confiture,  un fruit frais plutôt que du jus de fruits,  un produit laitier. Pour le déjeuner, vous pouvez prévoir : un sandwich fait maison composé de pain spécial, de jambon blanc ou de poulet ou thon en boîte, du beurre ou du fromage frais à tartiner (plutôt que de la mayonnaise), quelques feuilles de salade, des rondelles de tomates ou de concombre ou de radis…,  une salade avec des céréales type riz, pâte, quinoa…, des protéines (thon, jambon, poulet froid, fines tranches de bacon…), des fibres (maïs, tomates, carottes…),  pour le dessert : un fruit frais ou une compote sans sucre ajouté.   Tout au long de la journée, vous pouvez prévoir des petites collations telles que : des fruits secs (abricots, figues, raisins…) et des fruits oléagineux (noix, amandes, noisettes) : ils sont sains, pratiques et très énergétiques,  des tranches de pain d’épices ou des tranches de pain avec du chocolat ou des biscuits secs,  une banane mûre (les bonbons, les barres chocolatées…),  et toujours de l’eau.   Il est essentiel de s’hydrater tout au long de la journée pour rester performant et limiter les risques de blessures. Vous pouvez miser sur les boissons énergétiques (boissons sucrées destinées aux sportifs qui va apporter des éléments pour les muscles) : elles sont à consommer pendant ou immédiatement après le match. Elles remplacent alors les collations. Compter au plus 500 ml par match. Éviter absolument les boissons énergisantes (boissons de type RedBull®) qui contiennent beaucoup de caféine qui est une substance « excitante » et qui met longtemps à être éliminée de l’organisme. Ce type de boisson perturbe forcément le sommeil. Associées à une pratique sportive, les boissons énergisantes accentuent les facteurs de risques cardiaques et les risques d’accidents à la chaleur car elles augmentent la température du corps.   Prévenir la crampe Contraction douloureuse, involontaire et passagère d’un muscle ou d’un groupe de muscles trop sollicités, déshydratés ou contrariés, la crampe peut surgir à tout moment. La meilleure des préventions consiste à boire une eau minérale ou gazeuse riche en potassium et en sodium.     Le lendemain  Il s’agit de continuer à se réhydrater et refaire le plein de vitamines et de minéraux afin de permettre au corps de récupérer. Au petit-déjeuner, vous pouvez prendre : une boisson chaude,  du pain avec du beurre et/ou des céréales,  un produit laitier,  une poignée de fruits secs,  un jus de fruits ou un ou deux fruits frais.   Au déjeuner et au dîner, prévoir : une part de crudités assaisonnées avec une vinaigrette (à l’huile de colza par exemple),  un poisson gras (maquereau, sardine, saumon) ou de la viande maigre,  des féculents et/ou des légumes secs (lentilles, haricots rouges, haricots blancs, pois-chiches), un produit laitier nature ou aux fruits,  un ou deux fruits frais ou une compote, un morceau de pain.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_765/menu-haut/activite-physique/sport-et-alimentation/sport-nos-conseils-nutritionnels.html
  • Équilibre alimentaire


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_766/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire.html
  • L'équilibre alimentaire... au fil des quatre saisons

      À chaque saison ses plaisirs Dès les premiers beaux jours, les légumes et fruits frais du printemps font enfin leur apparition. C’est le moment de craquer et de croquer les premières fraises et les premières asperges, sans oublier tous les autres légumes nouveaux (petits pois, carottes, oignons, pommes de terre…) qui égaient nos assiettes. Avec le retour de la chaleur et l’été qui regorge de légumes (tomates, courgettes, aubergines, poivrons…) et de fruits du soleil (melons, pêches, abricots…), il faut continuer à faire le plein de vitamines. L’alimentation se fait naturellement plus légère (grillades, salades, barbecue…) jusqu’à l’automne qui commence avec ses poires et ses grappes de raisin, très riches en vitamines et divers oligo-éléments qui vous aideront à mieux passer l’hiver. C’est à cette saison que l’on peut profiter du potimarron, ce légume de la famille des cucurbitacées, remis au goût du jour et qui déborde de vitamines et de carotène. Avec le retour de l’hiver, la boucle est bouclée… et la pleine forme assurée !   Gare à la dépression saisonnière ! Dès que les jours raccourcissent, certaines personnes victimes de la dépression saisonnière ont tendance à manger plus et à voir les kilos s’accumuler. Jusqu’au printemps, leur alimentation s’enrichit de produits gras et sucrés et de féculents. À ce trouble s’ajoutent de la tristesse, des idées noires et une hypersomnie. Cette maladie liée au manque de lumière fait désormais l’objet d’un traitement spécifique par photothérapie. Dès les premiers symptômes, il faut consulter pour bénéficier de ce traitement efficace. Pas d’excès en hiver ! Avec les premiers frimas, on se prend à rêver de choucroute, de bourguignon, de pot-au-feu, de blanquette de veau. De là à déduire que nos besoins énergétiques sont accrus en hiver… il n’y a qu’un pas ! Mais, à l’inverse de nos ancêtres, nous sommes de plus en plus sédentaires et nous vivons et travaillons pour la plupart d’entre nous à l’intérieur, dans des locaux chauffés. Cet excès de calories hivernales ne se justifie donc pas. À cette saison, il faut manger varié et équilibré en privilégiant les légumes (carottes, navets, betteraves, rutabagas, potiron, poireaux, choux…), les fruits de saison (pommes, clémentines, oranges…), les légumes secs (lentilles, haricots, pois…) et les céréales. Les légumes racines, comme les carottes et les navets, nécessitant des cuissons longues, peuvent être cuisinés en soupes et autres plats mijotés comme le pot-au-feu. Les plats d’hiver sont souvent plus riches que ceux d’été, il faut donc adapter ses rations pour que nos apports alimentaires ne dépassent pas nos besoins... sous peine de kilos en trop !        
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_767/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/l-equilibre-alimentaire-au-fil-des-quatre-saisons.html
  • Les secrets de la cuisson

      Pourquoi cuire les aliments ? D’abord pour leur apporter une garantie sanitaire, la chaleur détruisant ou tout au moins inhibant certains micro-organismes indésirables. Ensuite pour les rendre plus digestes. Par exemple, sous l’action de la chaleur, l’amidon contenu dans les pâtes, les pommes de terre ou encore les légumes secs se transforme en d’autres glucides mieux digérés par l’organisme. La cuisson des légumes ramollit leurs fibres et les rend plus tendres et moins irritantes pour l’intestin. Porter à une température élevée développe aussi des saveurs et des couleurs. Par exemple, le fait de griller les viandes et les poissons, aliments riches en protéines, renforce certains arômes et donne une belle couleur dorée grâce à la réaction de Maillard (réaction chimique que l'on peut observer lors de la cuisson d'un aliment). Pas de cuisson sans déperdition Plusieurs composés des aliments supportent mal une température élevée et risquent d’être totalement détruits, comme les vitamines C et B1 très sensibles à la chaleur. La cuisson modifie aussi la valeur nutritionnelle des aliments en leur faisant perdre des graisses, de l’eau et toutes sortes de composés solubles (sels minéraux, sucres…). Conseils pour une cuisson saine En fait, pour conserver au mieux les éléments nutritifs des aliments, le principe à se rappeler est simple : plus la cuisson est longue, plus les pertes augmentent. Ne dépassez donc pas le temps de cuisson minimal nécessaire, évitez de réchauffer et de maintenir les aliments au chaud. Pour cuire les légumes, utilisez la plus petite quantité d’eau possible et attendez l’ébullition pour les y plonger. Préférez la cuisson dans un autocuiseur qui, étant plus rapide que dans une casserole, permet de limiter les pertes. Mangez de préférence les légumes croquants (« al dente »). Sachez aussi que la cuisson à la vapeur, malgré sa bonne réputation, détruit quand même certaines vitamines. Elle présente cependant l’avantage de préserver une bonne partie des minéraux. Quant au micro-ondes, attention à bien l’utiliser : si on « pousse » la puissance pour diminuer le temps de chauffage, on obtient un aliment bouillant à l’extérieur (donc rendu stérile) et à peine tiède au cœur donc non débarrassé de ses éventuelles bactéries pathogènes. Faites le plein de vitamines Achetez des fruits et des légumes aussi frais que possible (les dégradations vitaminiques se produisent spontanément après la récolte). Stockez les aliments au frais et à l’abri de la lumière. Lavez les fruits et les légumes à l’eau, ne pas les laisser tremper. Coupez et hachez le moins possible et le plus tard possible. Laissez la peau des légumes lors de la cuisson. Évitez de faire cuire plusieurs légumes différents en même temps, chaque produit ayant un temps de cuisson spécifique.  Sources - Aliments santé, aliments danger, Sélection du Reader’s Digest - Hervé This, Les Secrets de la casserole, Éditions Belin
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_768/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/les-secrets-de-la-cuisson.html
  • Étiquettes, mode d’emploi

    Quelles sont les mentions obligatoires ? Outre la liste des ingrédients, tous les produits alimentaires doivent mentionner : leur dénomination (nom, nature et traitement) ; la date de péremption ; le poids ; la présence d’OGM ; le lieu d’origine ou de provenance ; le numéro de lot et le nom du fabricant (utiles en cas de réclamation) ; les conditions particulières de conservation et d’utilisation ; Depuis novembre 2011, une nouvelle directive européenne (règlement UE n° 1169/2011) concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires introduit de nouvelles exigences telles que l’obligation d’informer le consommateur sur les allergènes les plus courants sur les produits préemballés. Depuis le 13 décembre 2016, il est également obligatoire de faire apparaître l'information nutritionnelle d'un produit. Elle porte sur les apports en énergie (kcal) et en nutriments de l'aliment. Le producteur est libre d’ajouter des informations complémentaires à condition qu’elles n’induisent pas le consommateur en erreur. Date limite de consommation (DLC) ou Date de durabilité minimale (DDM), quelle est la différence ? La date limite de consommation (« À consommer jusqu’au… ») s’applique à tous les produits frais rapidement périssables : charcuteries, viandes, produits laitiers et œufs. Au-delà de cette DLC, les produits ne doivent pas être consommés (il y a un risque d’intoxication alimentaire), et encore moins vendus. La date limite de durabilité minimale (« À consommer de préférence avant… ») concerne les denrées se conservant plus longtemps : céréales, thé, épices… Au-delà de cette date, le produit n’est pas dangereux et peut être maintenu à la vente. Mais ses qualités (goût, texture, valeur nutritionnelle…) peuvent s’altérer. Bon à savoir : seuls les produits secs peuvent être consommés jusqu’à cette date une fois l’emballage ouvert, les produits frais devant l’être rapidement après ouverture, quelle que soit leur DLC. Qu’indique la marque de salubrité ? La marque de salubrité informe : sur le pays d’origine (« F » pour la France) ; le département ; la commune ; l’établissement… Obligatoire pour les produits d’origine animale (viandes, charcuteries, lait, œufs, poissons et crustacés), elle prouve un contrôle des services vétérinaires du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. À quoi servent les additifs ? Colorants, édulcorants, conservateurs, émulsifiants, exhausteurs de goût, poudre à lever… les additifs sont des substances ajoutées en petites quantités pour préserver ou améliorer les caractéristiques du produit. Ils sont mentionnés en toutes lettres ou par la lettre « E » suivie de trois ou quatre chiffres. Cette classification indique que l’additif a passé des tests d’innocuité et que son utilisation est approuvée dans l’ensemble de l’Union européenne. Quelle est la règle en matière d’allergènes ? La loi impose de signaler dans la liste des ingrédients la présence des allergènes suivants : gluten ; crustacés ; œufs ; poissons ; arachide ; soja ; lait (y compris le lactose) ; fruits à coque (noisettes, noix…) ; sésame ; anhydre sulfureux et sulfites ; céleri ; moutarde. Cette règle ne concerne que les ingrédients introduits volontairement par le fabricant. La présence fortuite d’allergènes est signalée en général par les mentions : « Peut contenir des traces de... » ou « Susceptible de contenir... ». Et pour les OGM ? L’étiquetage est obligatoire pour les produits dont la teneur en OGM est supérieure à 0,9 %. La mention « Génétiquement modifié » doit figurer dans la liste des ingrédients. Que signifie AJR ? Les Apports journaliers recommandés (AJR) apparaissent sur l’étiquetage nutritionnel de certains produits. Les besoins en nutriments et en vitamines varient d’une personne à l’autre selon le poids, l’âge, le sexe, l’activité physique…, des différences que ces recommandations ne prennent pas en compte. Cependant, un individu dont les apports quotidiens correspondent aux valeurs moyennes proposées a peu de risque de ne pas couvrir ses besoins nutritionnels. L’objectif est essentiellement de donner des repères. Quelles sont les allégations autorisées ? Depuis janvier 2008, sont réglementés trois types d’allégations : les allégations nutritionnelles, où les valeurs énergétiques ou les teneurs en nutriments sont signalées par des mentions de type « Source de », « Riche en », « À teneur réduite en »… ; les allégations de santé prouvées et compréhensibles par le consommateur, du type « Le calcium peut renforcer les os » ; les allégations relatives à la réduction d’un risque de maladie, comme « Les phytostérols peuvent réduire le taux de cholestérol sanguin ». Les principales allégations nutritionnelles : "Allégé en… ou à teneur réduite en…" : réduction ou allégement en énergie, ou pour un nutriment (sucres, matières grasses,..). Cet allégement toujours précisé, doit être significatif et pouvoir être justifié par rapport à des produits de la même catégorie. Attention aux produits allégés que l’on a tendance à consommer en quantité deux fois plus importantes sous prétexte qu’ils sont allégés… "Source de…" : teneur significative pour ce nutriment. "Riche en…" : si l’aliment contient 2 fois ou plus les valeurs définies pour «source de». "Enrichi en vitamines et/ou minéraux" : adjonction. "Enrichi en un nutriment autre que les vitamines et minéraux" : augmentation de la teneur d’au moins 30 % par rapport à un produit similaire ; "À teneur garantie ou restituée ou restaurée en vitamines et/ou minéraux" : la teneur finale en ces nutriments est égale à celle qui se trouvait dans les matières premières avant la transformation, l’entreposage ou la manutention. Le principe est de compenser les pertes (exemple : jus de fruits) ; "Sans sucres" : aliment dont le contenu en sucres est inférieur ou égal à 0,5 g pour 100 g ou 100 ml (exemple : chewing-gums) ; "Sans sucres ajoutés" : produit sans ajout de sucres, ni de toute autre denrée alimentaire utilisée pour ses propriétés édulcorantes. Dans le cas ou un aliment contient naturellement des sucres, l’indication « contient des sucres naturellement présents » doit être apposée (exemple : compote) ; "Light" : sans sucres, goût « sucré » apporté par des édulcorants.    Sources - Comment lire une étiquette, direction générale santé et protection des consommateurs, Commission européenne, février 2008. - Cécile Rauzy, chef de projets qualité et nutrition à l’Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA).
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_769/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/etiquettes-mode-d-emploi.html
  • Équilibre alimentaire en pratique

        Le petit-déjeuner :   Parfois sacrifié par manque de temps, il est un des repas les plus importants. En effet, après la période de jeûne de la nuit, notre organisme a besoin de refaire le plein d’énergie. Le petit-déjeuner doit couvrir environ le quart de l’apport énergétique total de la journée et des besoins en nutriments. Pour être équilibré, le petit déjeuner doit comprendre : une boisson (eau, café, thé, lait, etc.) pour réhydrater l’organisme ; un produit céréalier (pain, biscottes, etc.) pour apporter de l’énergie toute la matinée ; un produit laitier (lait, yaourt, fromage blanc, fromage, etc.) pour l’apport en calcium ; un fruit ou jus de fruit sans sucre ajouté pour les vitamines ; un peu de matières grasses et de sucre : un peu de beurre, riche en vitamine A, et quelques cuillères de miel ou de confiture permettent de concilier équilibre alimentaire et plaisir. L’absence de ce premier repas entraîne une consommation plus élevée de produits riches en matières grasses au cours de la journée, favorisant ainsi une prise de poids. Si le matin, chaque minute est précieuse, il est possible de préparer le petit déjeuner la veille afin de ne pas perdre de temps. Si c’est la faim qui fait défaut, il existe des aliments pratiques à emporter (compote, yaourt, fruit, etc.) qui peuvent être consommés dans les transports ou lors d’une pause pour une collation vers 10h00.   Le déjeuner et le dîner :   Le déjeuner et le dîner doivent comprendre : une portion de viande, poisson ou œuf (1 à 2 fois par jour) ; une portion de pâtes, riz, semoule, légumes secs et/ou de pain ; une portion de légumes verts crus et/ou cuits (crudités, accompagnement, potage, etc.) ; un morceau de fromage ou un laitage (limiter le fromage à 1 fois par jour) ; un fruit frais, au sirop léger ou en compote (sans sucre ajouté) ; une boisson, idéalement de l’eau (plate ou gazeuse). Le déjeuner et le dîner sont complémentaires : si le déjeuner a été copieux, préférer un dîner un peu plus léger et inversement. Il est important à chaque repas de consommer au moins un aliment du groupe « pain, pâte, riz, pommes de terre, légumes secs et autres céréales » car ce sont eux qui fournissent de façon progressive l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme. Ils permettent ainsi de ne pas avoir faim jusqu’au repas suivant. Ne pas en consommer suffisamment favorise le grignotage, tout comme sauter un repas. Or, longtemps accusés de faire « grossir », ils sont fréquemment sous-consommés. Un déjeuner équilibré et suffisant doit ainsi permettre de tenir jusqu’au dîner sans sensation de faim. En cas de fringale dans l’après-midi, il est conseillé de faire une collation (pain avec du fromage, de la compote, un fruit, un yaourt), plutôt que de grignoter toute l’après-midi. Le goûter n’est pas uniquement réservé aux enfants.        
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_770/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/equilibre-alimentaire-en-pratique.html
  • Aliments à consommer avec modération

      Les graisses… ni trop, ni trop peu !   Les lipides ou graisses ont mauvaise presse. Très énergétiques, ils peuvent favoriser un surpoids s’ils sont consommés en quantité trop importante. En revanche, ne pas en consommer est aussi une erreur car ils sont indispensables, puisqu’ils sont un des constituants de la membrane de nos cellules. Tout est donc une question de quantité mais aussi de qualité. On distingue deux types d’acides gras (constituant des lipides) : les acides gras saturés, ou « mauvaises graisses » qui augmentent le taux de LDL cholestérol, ou « mauvais cholestérol » ; les acides gras insaturés, ou « bonnes graisses », bénéfiques car ils diminuent les taux de cholestérol total et de LDL cholestérol. De manière générale, les graisses d’origine animale (contenues dans les fromages, viandes grasses, charcuterie, jaune d’œuf, beurre, préparations industrielles, etc.) sont des graisses riches en acides gras saturés. Il est donc conseillé de limiter la consommation de ces aliments. On retrouve les graisses insaturées dans les aliments d’origine végétale (huiles de colza, de tournesol, d’olive, de pépins de raisin, etc.) et dans les poissons gras (saumon, hareng, maquereau, sardine, etc.). Certaines huiles végétales comme l’huile d’arachide, l’huile de palme, ainsi que la margarine sont, quant à elles, riches en acides gras saturés, en dépit de leur origine végétale. Elles ne sont donc pas conseillées, sauf pour faire des fritures car elles sont ainsi plus stables à la chaleur.   Les produits sucrés Source de plaisir, les produits sucrés ne sont pas indispensables à l’organisme. Consommés en grande quantité, ils peuvent favoriser la prise de poids et certaines maladies comme le diabète. Mieux vaut donc en limiter ses apports sans pour autant les bannir complètement de notre alimentation.   Le sel Sans sel, notre alimentation aurait moins de saveur. Mais consommé en trop grande quantité, il peut entraîner une hypertension artérielle et les risques cardiovasculaires associés. C’est pourquoi il faut avoir la main légère lors de l’assaisonnement et être vigilant sur certains aliments riches en sel (gâteaux apéritifs, charcuterie, fromage, plats cuisinés, etc.). Notions d'équilibre alimentaire En fonction de leurs apports et caractéristiques nutritionnels, les aliments ont été répartis en 7 groupes ou familles : le groupe des viandes-poissons-œufs ; le groupe des produits laitiers ; le groupe des fruits et légumes ; le groupe des pâtes, pain, riz, pommes de terre et autres céréales ; le groupe des matières grasses ; le groupe des produits sucrés ; le groupe des boissons. Manger équilibré revient donc à consommer à chaque repas un aliment de chaque groupe en favorisant la variété et la diversité afin de couvrir l’ensemble de nos besoins, selon les repères nutritionnels établis.  Sources - Fonds documentaire du Conseil européen de l’information sur l’alimentation - Fonds documentaire de l’Institut français de la nutrition (IFN)  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_773/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/aliments-a-consommer-avec-moderation.html
  • Un déjeuner équilibré

    Quelle que soit la formule choisie, il est conseillé de : manger assis et dans le calme ; prendre le temps de mastiquer, ce qui permet de laisser le temps au cerveau de libérer l’hormone de la satiété (pour cela, 20 minutes environ sont nécessaires) ; préférer une assiette de taille moyenne pour visuellement avoir l’impression d’une portion plus généreuse ; boire de l’eau de préférence sinon pas plus de deux verres de vin par repas ; commencer par une entrée riche en fibres, comme les crudités, qui ont un effet rassasiant en cas de grosse faim. Le fait de manger devant un écran est à déconseiller car il semble que cela incite à avaler de plus grosses portions de nourriture. Ce comportement pourrait être expliqué par le fait que l’attention n’étant plus portée sur le repas mais sur l’écran, on ne se rend pas compte de ce que l’on mange. De plus, cela permet de passer un moment plus convivial si l’on a la chance de partager le repas avec des personnes que l’on apprécie ! Enfin, limiter le recours à des produits élaborés par l’industrie agro-alimentaire et acheter des produits le moins transformés possible favorise l’équilibre alimentaire. Déjeuner au restaurant Au restaurant, les tentations sont nombreuses avec des plats tous plus alléchants les uns que les autres. Le plus simple lorsque l’on déjeune souvent au restaurant est de choisir la formule « entrée + plat » ou « plat + dessert » plutôt que le menu complet. Si l’attente est longue entre les plats, préférer boire de l’eau par petites gorgées plutôt que de vider toute la corbeille de pain ! Opter pour un panier repas ou le déjeuner rapide à la maison La solution la plus simple consiste à garder une portion du repas préparé pour le dîner. Mais pour ceux qui ont envie de varier quotidiennement et qui ont la chance d’avoir un congélateur, il est tout à fait possible de cuisiner en plus grande quantité et de congeler des portions individuelles, prêtes à être dégustées. Pratiques lorsque l’on est pressé ou pendant les périodes où l’on a moins envie de cuisiner… Sinon, pour des repas rapides à préparer, voici différentes solutions pour réaliser un plat complet en misant sur l’emploi de certains produits du commerce : Pour les légumes : conserves, surgelés, sachets de légumes frais prêts à l’emploi (carottes, salade, betterave, poivrons, etc.), soupes, etc. Attention toutefois aux crudités déjà assaisonnées, souvent trop riches en vinaigrette ou en sauce et privilégier les soupes en brique contenant moins de 30 Kcal/100 ml. Pour les féculents : produits sous vide et précuits (blé, quinoa, etc.), purées de pommes de terre en portions individuelles micro-ondables, conserves (lentilles, haricots rouges, etc.), taboulé, etc. Pour les viandes et poissons : jambon blanc, jambonneau, cuisses ou émincés de poulets déjà cuits, tofu, steak de soja, barquettes de viande toutes prêtes (rayon « plats tout prêts »), crevettes décortiquées, thon et filets de saumon en conserves, etc. En pratique, cela peut permettre la composition de nombreux plats variés, auxquels il faut ajouter : Un morceau de pain si le plat ne comprend pas ou peu de féculents pour éviter les fringales de l’après-midi. Un produit laitier : un laitage (yaourt, fromage blanc mais éviter les crèmes desserts) ou un morceau de fromage (en portion individuelle, en dés ou lamelles dans le plat). Un fruit (ou compotes sans sucres ajoutés). Choisir des plats cuisinés Les plats cuisinés peuvent dépanner ponctuellement mais une consommation régulière et importante est difficilement compatible avec une alimentation équilibrée. En effet, on n’en maîtrise ni leur mode de préparation, ni leur composition. Ils sont le plus souvent riches en sel (pour « donner du goût ») et en matières grasses (pour apporter l’onctuosité) et assez pauvres en protéines. Il est donc conseillé de choisir un plat cuisiné avec les caractéristiques suivantes (valeurs pour une portion de 300 g environ) : teneur énergétique de 300 à 360 kcal ; au moins 18 g de protéines ; moins de 12 g de lipides. Et pour faire un repas complet, ajouter : un morceau de pain ou équivalent (biscottes) si le plat ne comprend pas ou peu de glucides complexes ; un laitage plutôt qu’un fromage pour compenser l’apport en lipides du plat ; un fruit de saison. A éviter : les plats type pizzas, tartes salées et quiches, crêpes et feuilletés, ainsi que les plats tout prêts type paëlla, hachis parmentier, lasagnes, raviolis… pauvres en protéines, riches en graisses et peu rassasiants. Pour les salades repas, choisir une salade d’au minimum 200 g contenant : des crudités ; une source de protéines (thon, jambon, poulet, œuf, etc.) ; idéalement des féculents (pâtes, riz, légumes secs, etc.) ; éventuellement du fromage. Attention, certaines salades s’avèrent plus riches qu’un sandwich ! Privilégier celles à moins de 350 Kcal avec au minimum 10 g de protéines et maximum 18 g de lipides par portion. Assaisonner avec modération si la vinaigrette ou la sauce est à part. A éviter : les salades type piémontaise, strasbourgeoise, macédoine et museau vinaigrette, trop riches en graisses, et les taboulés pauvres en légumes.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_774/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/un-dejeuner-equilibre.html
  • Addictions sans produit


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_787/menu-haut/sante-au-quotidien/tabac-et-addictions/addictions-sans-produit.html
  • Activité physique, s'entretenir au quotidien

    L’activité physique se pratique tout au long de la journée. Elle représente tous les mouvements de notre corps, effectués lors d'une activité sportive, lors des loisirs, au quotidien, lors du temps de travail..., qui suscitent une augmentation de la dépense d’énergie.   Quels sont les bénéfices de l'activité physique ?  d'améliorer le fonctionnement du coeur et des poumons ; d'entretenir la force musculaire, la souplesse, l'équilibre, la coordination et le tonus ; d'augmenter son capital osseux, participant ainsi à la croissance des enfants et au bon vieillissement des adultes d'augmenter la résistance à l'effort pour lutter plus efficacement contre la fatigue. Si le corps en ressent très vite les effets, le moral aussi : la résistance au stress est en effet plus grande chez les personnes actives. La qualité de vie, le sommeil est nettement amélioré.   Enfin, la pratique quotidienne d'une activité physique permet de diminuer le risque de développer certaines maladies (maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, cancers, diabète de type 2, ostéoporose...). L'activité physique est aussi un moyen d'utiliser l'énergie consommée via les aliments ingérés : elle limite ainsi la prise de poids.   Vous l'aurez compris, les bénéfices de l'activité physique sont nombreux.     Activité physique/ Sport/ Sédentarité La marche est l’activité physique de base. Elle n’est pas synonyme de sport, elle se pratique tous les jours dans son environnement familier sans équipement sportif particulier. L'activité physique doit être accompagnée d’une alimentation saine, équilibrée et variée afin que ses effets soient satisfaisants et efficace. Les bonnes habitudes se prennent dès le plus jeune âge. Un jeune enfant ou un adolescent actif aura plus de chances de devenir un adulte actif. La sédentarité se définit comme le manque d’activité physique régulière, soit moins de trois fois 30 minutes par semaine. Une activité physique et/ou sportive se pratique avec l’équipement et les protections nécessaires et adaptés. Pour une balade par exemple, un équipement simple mais indispensable : des chaussures qui maintiennent le pied, une bouteille d’eau pour une bonne hydratation et des protections solaires selon le temps (chapeau, lunettes et crème solaire).   Le secret d'une activité physique efficace au quotidien Un repère : 30 minutes d’activité physique tous les jours. Ces 30 minutes sont fractionnables sur la journée, avec au minimum 10 minutes consécutives. La régularité est importante dans la pratique d'une activité physique : l'idéal est d'en faire tous les jours. Vous pouvez également compléter vos 30 minutes d'activité quotidienne par une activité plus soutenue le week-end. Quelques équivalences pour vous donner les bons repères : 45 minutes d'une activité tranquille : marcher, faire la vaisselle, bricoler, repasser ; 30 minutes d'une activité modérée : marcher rapidement, passer l'aspirateur, danser, faire du vélo ou de la natation ; 20 minutes d'une activité intense : jogging, sports collectifs (volley, foot, basket).   Des pistes pour vous aider...  Profitez de chaque occasion de la vie quotidienne pour être actif. Marcher est essentiel pour votre santé, déplacez-vous à pied le plus possible. Allez à pied faire vos courses. Si vous utilisez le bus ou le tramway, prenez-le un arrêt plus loin que votre arrêt habituel ou descendez un arrêt avant votre destination (faîtes de même quand vous prenez votre voiture). Utilisez les escaliers à la place de l'ascenseur ou des escalators. Évitez de rester assis pendant des périodes prolongées, surtout quand vous regardez la télévision ou que vous êtes au bureau. Si vous avez un jardin et que le temps s'y prête, passez plus de temps à y travailler. Si vous avez un chien, promenez-le plus souvent et plus longtemps. Etc. Si vous avez envie de commencer ou de reprendre une activité physique et sportive, prenez le temps de faire un bilan chez votre médecin traitant. Il vous conseillera une activité adaptée.   Sources - Guide SPHERIA Val de France, Il est temps... de passer à l'action !  - Chaîne Harmonie Mutuelle - www.youtube.com  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_452/menu-haut/activite-physique/activite-physique-et-sante/activite-physique-s-entretenir-au-quotidien.html
  • Analyses


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_917/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses.html
  • L’immunothérapie allergique ou désensibilisation : mode d’emploi

    Pour les personnes souffrant d’asthme, de rhinite ou de conjonctivite allergiques, la désensibilisation, grâce aux progrès obtenus sur la purification des allergènes, est aujourd’hui un traitement sûr et efficace. Elle consiste à rééduquer le système immunitaire en administrant au patient des doses croissantes et progressives de l’allergène responsable pendant au moins 3 ans afin d’induire une tolérance accrue à long terme. Ce qu'il faut retenir La désensibilisation ou immunothérapie spécifique est une thérapie moderne de l’asthme, de la rhinite et de la conjonctivite allergiques. Les nouvelles avancées en biologie ont permis de montrer que ce traitement modifie réellement le terrain immunologique. Par rapport aux traitements médicamenteux de crise, cette technique offre un effet curatif et prolongé dans le temps, elle s’oppose au développement de nouvelles allergies et évite l’aggravation de la maladie. C’est pourquoi elle doit être proposée tôt. Elle peut être pratiquée dès l’âge de 5 ans grâce à l’administration des allergènes par voie sublinguale qui évite les piqûres. Elle reste cependant longue et contraignante puisque la durée du traitement est supérieure à trois ans. Elle est contre-indiquée en cas d’asthme sévère ou de déficit immunitaire et chez la femme enceinte. La désensibilisation est remboursée par l'Assurance maladie.   Quand l’entreprendre ? Actuellement, tous les allergènes ne sont pas utilisables pour une désensibilisation, celle-ci étant surtout réservée aux pneumallergènes (c’est-à-dire inhalés). Quelle est sa durée ? Bien qu’il n’existe pas de consensus publié concernant la durée optimale d’une immunothérapie spécifique, il est classique d’envisager un traitement de trois à cinq ans. Cette durée sera bien entendu écourtée en cas d’inefficacité et la question d’un arrêt de l’immunothérapie peut se poser s’il n’existe aucune amélioration clinique dans un délai de six mois pour les allergies perannuelles et après deux saisons polliniques pour les allergies saisonnières. Dans tous les cas, il convient donc de réévaluer périodiquement avec le médecin allergologue la nécessité de poursuivre ou non le traitement et les modalités de suivi. Comment se prend l’extrait allergénique ? Il existe deux modes principaux d’administration des allergènes : la désensibilisation par voie sous-cutanée, la plus ancienne, consiste à réaliser des injections tous les huit jours, puis tous les quinze jours, et enfin tous les mois pendant au moins trois ans. Elle nécessite de se déplacer chez son médecin. La progression et la quantité des doses à administrer, sont parfaitement standardisées. la désensibilisation par voie sublinguale consiste à déposer quelques gouttes de l’extrait allergénique sur un morceau de sucre, puis à le laisser fondre sous la langue pendant deux minutes, sans avaler. Cette technique est beaucoup moins contraignante que celle utilisant des injections car elle se réalise à domicile. Comme elle évite les piqûres, c’est le traitement de choix pour les jeunes enfants (à partir de 5 ans).  En revanche, le traitement est plus astreignant (la prise étant quotidienne ou un jour sur deux), le patient est moins bien suivi médicalement (n’étant plus obligé de se déplacer chez son médecin), l’observance parfaite du traitement est plus aléatoire et les taux de réussite moins bien évalués. Le choix de la voie d’administration est une décision concertée entre la personne allergique et son allergologue. Sources - Professeur Moneret-Vautrin, allergologue à Nancy - « Les voies de la biotechnologie », Le Quotidien du Médecin, mai 2004 - « L’immunothérapie spécifique obtient de bons résultats chez les patients allergiques », Les rencontres d’allergologie de Paris, janvier 2000 - Dossier de presse 9ème Journée française de l'Allergie -  "Allergie, j'agis ! dès aujourd'hui" - mars 2015.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_966/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-de-l-appareil-respiratoire-et-orl/allergies/l-immunotherapie-allergique-ou-desensibilisation-mode-d-emploi.html
  • Acouphènes

    Un acouphène est un bruit qu’une personne entend sans qu’il existe réellement dans l’environnement. Il peut s’agir, par exemple : d’un bourdonnement, d’un sifflement, d’un grincement, d’un cliquetis, plus ou moins intense. Le son peut être perçu dans une seule oreille, dans les deux ou d’une manière diffuse « dans la tête ». En France, 16 millions de personnes seraient atteintes de ce trouble. La plupart d’entre elles perçoivent ces bruits occasionnellement et les trouvent supportables. Mais d’autres les entendent en permanence et les vivent comme un véritable handicap (difficultés pour s’endormir, pour se concentrer, état d’anxiété, dépression, etc.). Beaucoup souffrent également d’hyperacousie : une hypersensibilité de l'ouïe à certaines fréquences. Acouphènes : des causes multiples et mal connue Les origines des acouphènes sont variées et souvent difficiles à déterminer. Les personnes victimes craignent généralement une tumeur, des désordres mentaux, la surdité… Mais dans 95 % des cas, les acouphènes n’ont aucune gravité. Ils signalent simplement l’existence d’une anomalie, liée par exemple : au vieillissement du système auditif, à une exposition excessive au bruit (en volume et en durée d’exposition), à une maladie de l’oreille (telle qu’une otite ou la maladie de Ménière, une affection de l’oreille interne), à une accumulation de cérumen près du tympan, à la prise de certains médicaments (antibiotiques, antidépresseurs…), à des problèmes d’hypertension, au stress, etc. Acouphènes : les traitements actuels Le traitement de l’acouphène dépend de son origine. Lorsque celle-ci est clairement identifiée (otite, bouchon de cérumen, stress, volume sonore élevé …), il est possible d’atténuer, voire de supprimer l’acouphène en traitant la maladie ou le trouble originel. Mais lorsque la cause n’est pas totalement élucidée, l’acouphène est plus difficile à soigner. Plusieurs méthodes thérapeutiques offrent cependant de bons résultats :   des médicaments permettent de soulager la douleur, un générateur de bruit blanc (appareil introduisant un faible bruit de fond) peut masquer l’acouphène, une intervention chirurgicale peut améliorer une perte auditive sévère, des thérapies comportementales et cognitives aident le patient à vivre avec son acouphène, etc. Acouphènes : protégez vos oreilles ! Transports, musique, travail… le bruit qui nous entoure fragilise notre audition. Pour la préserver, évitez au maximum de vous exposer à des volumes sonores élevés et limitez le temps d’exposition. Par exemple : mettez des bouchons d’oreilles lors des concerts ou des soirées en discothèque, portez un casque anti-bruit lorsque vous tondez la pelouse, limitez le volume de votre baladeur MP3 et de votre kit mains libres.  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_997/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-de-l-appareil-respiratoire-et-orl/acouphenes.html
  • Anxiolytiques

    Le principe Les anxiolytiques (juxtaposition des mots « anxiété » et « lyse », pour destruction ou dilution) appartiennent à la famille des psychotropes. Ils agissent sur le fonctionnement psychique, en l’occurrence pour combattre le stress et l’anxiété. Ces réactions, normales face à certaines situations, peuvent devenir omniprésentes et pathologiques. Dans ce cas, ces petites pilules peuvent apporter une aide précieuse, à condition de ne pas en abuser. « Il faut utiliser ce médicament du cerveau avec la prudence qu’il nécessite. Il modifie une partie de la chimie cérébrale, un équilibre extrêmement fragile », explique le Dr Jean-Paul Chabannes, psychiatre. Quelle posologie ? Environ 11,5 millions de Français ont consommé au moins une fois un anxiolytique en France en 2012, une surconsommation due en partie à des durées d’utilisation non respectées. Plus des trois quarts des personnes qui prennent des anxiolytiques en consomment sur des périodes supérieures à six mois. Mais la durée maximale recommandée est d’un mois ! Une consommation au long cours peut entraîner des effets délétères : troubles de la mémoire, vertiges, fatigue, somnolence, relâchements musculaires, chutes chez les personnes âgées et surtout des dépendances pouvant entraîner des états de manque (syndrome de sevrage). Sevrage et dépendances Pas question d’arrêter le traitement brutalement au risque d’entraîner un effet rebond : une réapparition exagérée des symptômes (anxiété, insomnie). Seul un sevrage progressif, avec une diminution très graduelle des posologies quotidiennes, évite ce risque. D’autres facteurs peuvent favoriser l’installation d’une dépendance, l’association à d’autres médicaments ou à la prise d’alcool. Formellement contre-indiqué, le mélange alcool-anxiolytique peut entraîner des effets secondaires : insomnie, amnésie, dégradation des cellules des reins, du foie, du cerveau, etc. Attention à la conduite et à la manipulation de machines car une somnolence peut être observée. Enfin, quel que soit le psychotrope utilisé, il traite les symptômes d’un malaise mais jamais les causes. Quelle alternative ? Une thérapie non médicamenteuse (psychothérapie, psychanalyse, thérapie comportementale et cognitive…) aide à identifier l’origine d’un mal-être et à accompagner la guérison. N’hésitez pas à vous rendre à une consultation psychiatrique. En l’absence de troubles avérés, une bonne hygiène de vie constituée par : un sommeil de qualité, un bon équilibre alimentaire, une tempérance ou abstinence vis-à-vis de l’alcool, du café, du tabac, la pratique d’une activité physique, etc.) contribue à diminuer le stress et l’anxiété.    Sources - Etat des lieux en 2013 de la consommation des benzodiazépines en France – Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) - Le bon usage de médicaments psychotropes, rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (OEPS), 2006. - Les Médicaments psychotropes en 70 questions, Jean-Paul Chabannes, Retz, 2007. - Dr Jean-Paul Chabannes, psychiatre au centre hospitalier de Saint-Égrève à Grenoble.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1002/menu-haut/sante-au-quotidien/prendre-soin-de-sa-sante-/anxiolytiques.html
  • Mieux s’alimenter au travail, c’est possible !

    Pour travailler dans des conditions optimales de concentration, d’efficacité, de performance et de sécurité, il est conseillé de manger léger et équilibré au déjeuner. En effet, la phase de somnolence qui suit un repas, appelée la somnolence postprandiale, expose au risque d’accidents et retentit sur l’efficacité en général. Mieux vaut s’abstenir de repas trop gras (plats en sauce, fritures, charcuteries…), trop sucrés ou alcoolisés entraînant une baisse de vigilance. N’hésitez pas à consommer des aliments fortement énergétiques (pâtes, riz, pommes de terre…) si votre activité est physiquement exigeante et pour tenir jusqu’au dîner.     Snacking ou self ? La durée moyenne des repas hors domicile dépassait les 90 minutes il y a trente ans. Elle est désormais inférieure à 30 minutes ! Pour déjeuner correctement, même rapidement, il faut consacrer 20 minutes au moins au déjeuner et bien respecter l’équilibre entre les glucides lents majoritaires, les lipides et les protéines. Les Français consomment de plus en plus de sandwichs selon une étude de Gira Conseil, on a acheté 2,19 milliards de sandwichs en 2015 pour un coût moyen de 3,40 euros), le meilleur compromis temps/argent. Ils présentent un intérêt nutritionnel à condition d’être : riches en crudités,  peu gras (beurre, mayonnaise, etc.),  avec des protéines (poulet ou poisson),  avec du pain complet de préférence. Au quotidien, évitez les croque-monsieur et autres quiches, trop riches en graisses animales, dénués de fibres et de vitamines. Au self également, l’équilibre nutritionnel peut être préservé en utilisant au mieux les ingrédients proposés : En entrée : des crudités sous toutes leurs formes  En plat principal : une viande ou un poisson accompagné(e) de féculents et de légumes à volonté  En dessert : un laitage et/ou un fruit Si vous n’avez plus faim, vous avez la possibilité de garder votre fruit pour une collation En boisson : buvez de l’eau, seule boisson indispensable à la vie. Enfin, buvez de l’eau, seule boisson indispensable à la vie. Consommez de l’eau du robinet de préférence (contactez votre mairie pour avoir des précisions sur la qualité de l’eau de votre commune). L’eau en bouteille, riche en calcium, est particulièrement recommandée si vous consommez peu de produits laitiers  Sources - Guide « Capital santé comment le préserver » - Harmonie Mutuelle - Guide « Zoom prévention alimentation » - Harmonie Mutuelle 
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1082/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-et-travail/mieux-s-alimenter-au-travail-c-est-possible-.html
  • Travail posté et alimentation

    Les travailleurs à horaires irréguliers ou décalés ont tendance à plus souffrir de problèmes gastro-intestinaux que ceux bénéficiant d’horaires fixes de jour. Après les problèmes de sommeil, les symptômes les plus souvent décrits par les travailleurs postés sont : les lourdeurs digestives,  les brûlures d’estomac,  les diarrhées,  la constipation,  les douleurs abdominales. Une prise de poids est souvent constatée dès le début d’un travail en équipe alternante. Ces problèmes de santé sont dus en partie aux décalages des horaires des repas et à des prises alimentaires inadaptées. Le responsable : le repas de nuit Souvent froid et riche en graisses, il est absorbé trop vite et consommé en supplément des deux autres principaux repas de la journée. Même s’il peut travailler la nuit, l’homme est un mammifère diurne. Son horloge biologique interne régule les fonctions de l’organisme (température, sécrétions hormonales, rythme cardiaque…) selon l’alternance jour/nuit. La nuit, l’organisme est programmé pour se reposer et non pour assimiler des aliments. Un repas nocturne pris au moment de la désactivation digestive peut occasionner des troubles digestifs. Mangez les bons aliments au bon moment Pour éviter une prise de poids ou des troubles digestifs, la répartition alimentaire doit respecter un rythme régulier. Il est conseillé au travailleur de nuit de manger légèrement entre 1h et 3h du matin, pour maintenir un niveau de vigilance correct. Il est préférable de consommer des protéines et des glucides complexes, « qui réveillent », plutôt que des lipides et des glucides simples « qui endorment ». Par exemple, mieux vaut manger un sandwich à la viande que du pain beurré et de la confiture.    Sources - Guide « Zoom prévention alimentation » - Harmonie Mutuelle  - Chaîne Harmonie Mutuelle - www.youtube.com  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1083/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-et-travail/travail-poste-et-alimentation.html
  • Travail : 3 repas équilibrés au menu...

    Au menu d’un petit-déjeuner équilibré Privilégiez : une boisson chaude pour réhydrater le corps après la nuit (thé, café, tisane…),  du pain complet (riche en fibres, utiles pour le transit) et du beurre (riche en vitamine A), ou des céréales, utiles pour le système cardiovasculaire (flocons d’avoine),  un fruit ou un jus de fruits pressés, riches en vitamines C et B qui stimulent la mémoire et la résistance au stress, riches en fibres, utiles pour le transit intestinal,  un laitage, riche en calcium, apporte des éléments de construction pour les organes et permet le maintien de la masse musculaire et osseuse.   Au menu d’un déjeuner équilibré Privilégiez : le pain complet, qui contient 2 fois plus de minéraux, 6 fois plus de vitamines et 3 fois plus de fibres que le pain blanc,  la salade verte, les tomates, les choux, les brocolis…qui procurent une protection contre certains cancers, un effet de satiété (pour les crudités), un apport en fibres pour le transit, etc.  les huiles de colza et d’olive, riches en vitamines A et E,  les poissons gras (sardines, saumon…), qui diminuent les triglycérides et protègent le cœur,  les légumes verts, les carottes, riches en vitamines, en fibres et en minéraux,  des légumes secs (lentilles, haricots, fèves…), qui sont riches en fibres et protègent contre le cholestérol,  de la volaille, riche en protéines et pauvre en graisses,  du yaourt, qui contient du calcium et protège l’intestin,  des fruits frais et secs, qui contiennent des fibres, des vitamines et du magnésium,  et pensez à boire au moins 1,5 litre d’eau par jour. Exemple Salade composée riz (ou pâtes ou lentilles ou pommes de terre), tomate, thon ou poulet ou emmental, 1 cuillerée à soupe de vinaigrette + 1 yaourt nature + 1 fruit de saison. Ou Sandwich pain complet, volaille ou au thon, quelques feuilles de salade et des rondelles de tomates + 1 yaourt nature ou 1 fromage blanc + 1 fruit de saison.   Au menu d’un dîner équilibré Privilégiez :   des sucres complexes : pâtes, riz, polenta, semoule, si possible complets. Ce repas permet souvent de rééquilibrer les apports de la journée en ce qui concerne l’ensemble des familles d’aliments.   Mangez léger pour un meilleur sommeil.   Par exemple : 2 tranches de jambon + 4 cuillères à soupe de pâtes au gratin (1 cuillère à soupe de fromage râpé) + 4 demi-tomates à la provençale. Ou 100 à 200g de poisson cuit au court-bouillon ou au four à micro-ondes + 2 pommes de terre moyennes avec une cuillerée à café de beurre frais + 100g de légumes + 3 à 4 cuillerées à soupe de fromage blanc avec 1 fruit frais.    A chaque poste son équilibre alimentaire La désynchronisation des repas favorise le grignotage, souvent associé à une baisse de la qualité nutritionnelle, à des difficultés à pratiquer une activité physique… avec des répercussions possibles sur la santé. En horaires classiques, il faut donc simplement essayer d’éviter au maximum de décaler ou supprimer les pauses déjeuner. En horaires décalés, en revanche, il est important de bien adapter son alimentation : avec le sommeil, elle est l’une des deux fonctions biologiques les plus perturbées par ce type de rythme de travail.   Si vous occupez un poste du matin, suivez quelques conseils d’équilibre alimentaire. Si vous occupez un poste l’après-midi / le soir, découvrez nos recommandations pour des repas équilibrés.    Sources - Répercussions des rythmes de travail sur la santé, Institut Universitaire de Rennes, 1999 - E. Garçon, Équilibre alimentaire et travail posté, ASMI Annecy - Alimentation et travail posté, Association interentreprises de Médecine du Travail du Bas-Rhin Guide « Capital santé comment le préserver » - Harmonie Mutuelle - Guide « Zoom prévention alimentation » - Harmonie Mutuelle   
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1084/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-et-travail/travail-3-repas-equilibres-au-menu-.html
  • Troubles liés à l'âge


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1133/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/troubles-lies-a-l-age.html
  • Bien dans son corps


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1163/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-son-corps.html
  • Les bienfaits d’une activité physique régulière

    Elle permet de : conserver son poids de forme,  renforcer les os,  développer la musculature,  entretenir la souplesse des articulations,  améliorer le souffle,  protéger le cœur,  réguler le sommeil,  diminuer le risque de développer des maladies comme l’hypertension artérielle, l’obésité, le diabète, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les maladies cardiaques…  remonter son moral ! L’activité physique a également un effet positif sur le bien-être, l’estime de soi, la sensation d’être en bonne santé. Et c’est encore mieux en extérieur puisque l’exposition au soleil, même s’il est caché, permet au corps de synthétiser la vitamine D, une substance qui aide le calcium à se fixer sur les os et qui est donc essentielle pour prévenir l’ostéoporose. Le sport sans risque La pratique d’un sport implique de respecter deux règles d’or : la modération et la progressivité. Avant de pratiquer une activité physique, renseignez-vous auprès de votre médecin traitant. Au-delà de 40 ans, pour les hommes comme pour les femmes, un bilan médicosportif comprenant notamment un électrocardiogramme d’effort est recommandé. Lors de la pratique sportive, à aucun moment vous ne devez vous sentir gêné. L’effort doit être soutenu mais pas excessif. Entre la possibilité de tenir normalement une conversation (l’effort est insuffisant) et l’essoufflement (l’effort est trop important), un bon point de repère se situe dans l’aisance respiratoire (capacité de dire quelques mots). Toute nouvelle activité doit être commencée doucement et modulée en fonction de votre forme. Les dix règles d’or pour une activité physique adaptée 1. Choisissez une activité que vous aimez, celle qui vous motive le plus. 2. Fixez-vous des objectifs réalisables et raisonnables. 3. Commencez doucement en durée et en intensité. 4. Attendez au moins deux heures entre la fin du repas et le début de votre activité. 5. Adaptez votre effort à votre condition physique. 6. Buvez de l’eau pendant et après l’effort. 7. Si vous avez un « coup de barre », grignotez quelques fruits secs. 8. Stoppez votre activité si vous ressentez une douleur. 9. Apprenez à connaître vos limites, arrêtez-vous avant d’être épuisé. 10. Pratiquez régulièrement. Quel sport choisir ? la marche : c’est l’activité physique la plus naturelle et la plus simple, à la portée de tous,  la natation : elle développe la musculature de façon harmonieuse, améliore la capacité respiratoire et soulage les douleurs articulaires,  le jogging : relaxant et très bon pour le cœur, à condition de le pratiquer à allure modérée, à votre rythme et avec des chaussures adaptées,  le vélo : il tonifie le cœur, développe la respiration et sollicite de manière bénéfique les articulations et les muscles des jambes,  le golf : sur le plan de la dépense calorique, un parcours de dix-huit trous vaut autant sinon plus qu’une partie de tennis d’une heure !  le qi gong et le taï-chi-chuan : la pratique de mouvements lents, contrôlés et associés à des exercices de respiration et de concentration, contribuent à maintenir le corps et l’esprit en bonne santé.    Sources - Guide « Demain s’invente aujourd’hui… » - Harmonie Mutuelle - Guide « A vos marques…santé, bougez ! » - Harmonie Mutuelle
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1164/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-son-corps/les-bienfaits-d-une-activite-physique-reguliere.html
  • L’activité physique : une question d’intensité

    Si vous choisissez une activité faible en dépense énergétique (jeu de quille ou marche à un rythme lent), vous devrez la pratiquer plus longtemps pour dépenser la même quantité d'énergie que si vous choisissez une activité plus intense comme la course à pied ou la natation. Trois niveaux d'intensité FAIBLE : il s’agit d’activités qui ne font pas respirer plus fort que d’habitude et qui augmentent légèrement la fréquence cardiaque. Exemple : marcher lentement MODÉRÉ : ce sont des activités qui font respirer plus fort que d’habitude et qui augmentent la fréquence cardiaque. Exemple : marcher rapidement INTENSE : ces activités font respirer beaucoup plus fort que d’habitude au point d’haleter ou de transpirer et augmentent considérablement la fréquence cardiaque. Exemple : faire de la course à pied    Sources - Guide « A vos marques…santé, bougez ! » - Harmonie Mutuelle
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1166/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-son-corps/l-activite-physique-une-question-d-intensite.html
  • Une activité physique adaptée à chaque situation de santé

    Les problèmes de santé n’entraînent pas forcément de contre-indication totale. La pratique d’activité physique adaptée est d’ailleurs le plus souvent préconisée pour préserver sa santé. Voici quelques conseils si vous rencontrez des problématiques de santé.   Si vous souffrez d’une maladie cardiovasculaire Les capacités cardiaques diminuent avec l’âge. L’activité physique régulière permet de ralentir ce phénomène naturel. La pratique régulière d’une activité physique modérée optimise les capacités cardiaques. Il est important de prendre l'avis de votre cardiologue avant de débuter ou de reprendre une activité physique. Équipez-vous d’un cardiofréquencemètre afin de contrôler votre fréquence cardiaque pendant l’effort. L’activité que vous réalisez doit être adaptée à l’effort que votre cœur est capable de fournir. Tous les modes d’activités sont pertinents, même si l’endurance reste la plus préconisée (pratique d’intensité modérée sur une période minimum de 40 minutes).   Si vous êtes diabétique L’activité physique permet de gérer votre taux de glycémie et peut retarder les complications dues à la maladie. Vous devez toutefois la pratiquer sous stricte surveillance médicale et après avoir effectué un bilan cardiovasculaire. Pour pouvoir pratiquer sans danger une activité physique, vous devez avoir un diabète bien contrôlé et bien connaître les réactions de votre corps face à l'effort : n’hésitez pas à contacter un professionnel de l’activité physique adaptée pour vous accompagner.   Si vous avez de l'hypertension artérielle L’activité physique adaptée est un élément thérapeutique primordial puisqu’elle réduit la pression artérielle et permet de régulariser la tension. Ainsi, une hypertension modérée bien contrôlée par un traitement ne pose a priori pas de contre-indication. Évitez les activités d’intensité importante et préférez une activité physique régulière, d'intensité modérée, prolongée.   Si vous êtes en surpoids ou obèse Une activité physique régulière associée à une alimentation équilibrée permet une perte progressive de poids. En cas de surpoids/obésité, les articulations sont soumises à des pressions plus importantes et peuvent s’abîmer plus vite. Il est déconseillé de pratiquer une activité physique à contraintes de charge importante (exemple : haltères…). L’activité physique d’endurance de type vélo, aquagym, marche est préconisée.   Si vous souffrez d’arthrose L'activité physique régulière est indispensable pour le bon fonctionnement articulaire, y compris en cas d’arthrose. Elle permet de maintenir la force musculaire, de lutter contre les mauvaises positions et de stimuler de façon bénéfique le cartilage. Rien ou presque n'est interdit, dès lors que cela ne provoque pas de douleur et que l’activité physique est pratiquée modérément sans port de charge. Cela peut se traduire par exemple par l’utilisation d’un tabouret pour jardiner au lieu de rester accroupi, ou s'aider d'un caddie pour les courses plutôt que de porter des charges trop lourdes, etc. Privilégiez la natation ou le vélo.   Si vous avez une prothèse de hanche Évitez les activités qui soumettent la prothèse à des contraintes trop importantes du type marche en montagne en descente, course à pied, ski alpin… Favorisez  plutôt des activités douces comme la marche, la natation, l’aquagym, le vélo…   Si vous souffrez d’ostéoporose L’activité physique permet de renforcer les os et de les maintenir en santé. Elle améliore aussi la force musculaire, la posture, l’équilibre et la coordination. Attention, évitez les sports qui exigent des torsions (par exemple le golf) ou qui provoquent des chocs importants (comme le football, le basketball ou les sports de raquette). Essayez la marche nordique ou le vélo. Ces activités sont conseillées en extérieur pour augmenter la synthèse de la vitamine D, lors des journées ensoleillées. Cette vitamine est indispensable à l'absorption du calcium dans les os.        Sources - Guide « A vos marques…santé, bougez ! » - Harmonie Mutuelle      
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1167/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/bien-dans-son-corps/une-activite-physique-adaptee-a-chaque-situation-de-sante.html
  • Activité physique : une question de profil

    J’ai toujours pratiqué une activité physique Il est important d’adapter son activité physique aux capacités physiques de son âge. L’adaptation de son niveau de pratique principalement en terme d’intensité est primordiale pour ne pas risquer d’accident. Il est nécessaire de pratiquer en toute sécurité et en ayant conscience de ses seuils limites de pratique. Les conseils d’un professionnel de l’activité physique adaptée sont recommandés pour donner les bonnes orientations lors d’un bilan physique par exemple.   J’étais sportif(ve), mais j’ai arrêté pendant une longue période, je souhaiterais maintenant me remettre à l’activité physique Il est important de retenir, qu’il n’est jamais trop tard pour reprendre une activité physique adaptée à ses capacités et qu’elle aura immédiatement un bénéfice santé. L’important est de ne pas repartir sur les mêmes niveaux d’intensité qu'avant l'arrêt de votre activité. Votre corps s’est déconditionné, a perdu en masse musculaire et il est nécessaire de lui laisser le temps de se remettre en activité. Une pratique douce pour commencer est ainsi le principe de base à respecter avec une progressivité tous les mois en niveau de pratique.   Je n’ai jamais pratiqué d’activité physique Après un bilan médical initial, toute pratique peut-être bénéfique à condition qu’elle soit adaptée. Il est important de commencer avec des niveaux d’intensité faible pour arriver progressivement au niveau de pratique recommandé aussi bien en niveau d’intensité que de fréquence de pratique.   Je n’aime pas la pratique sportive L’activité physique n’est pas uniquement la pratique d’une activité sportive. La lutte contre la sédentarité peut également passer par des pratiques régulières de la vie quotidienne, comme la marche, les déplacements en vélo, la montée des escaliers, le jardinage, etc. bénéfiques pour entretenir sa santé. Quelques astuces pour bouger plus : préférez les escaliers aux ascenseurs ou aux escalators,  pour les petit trajets, laissez la voiture garée et mettez-vous à la marche à pied,  vous manquez de temps ? Pédalez sur un vélo d’appartement,  vous avez un chien ? Promenez-le plus souvent et plus longtemps,  faites du jardinage si vous disposez d’un balcon, d’une terrasse ou d’un jardin.    Sources - Guide « A vos marques…santé, bougez ! » - Harmonie Mutuelle
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  • Des services en cas de situation difficile

    Service aux aidants Dans le cadre de l’assistance, un accompagnement des personnes en situation d’aidant est proposé comportant plusieurs volets : De l’écoute, de l’information, du conseil et de l’orientation grâce à un accompagnement social, un soutien psychologique par téléphone. Des services à la personne permettant une mise en relation avec des professionnels pour répondre à un besoin d’organisation au domicile (aide à domicile, portage de repas, gardes, petit bricolage…) Un accompagnement social adapté est proposé aux aidants pour : - La recherche de financements pérennes et/ou complémentaires pour l’aide à domicile, - La mise en relation avec l’action sociale Harmonie Mutuelle pour la recherche d’un financement pour le matériel paramédical, les aides techniques, la téléassistance, le suivi psychothérapeutique à domicile…   Action sociale Un accompagnement personnalisé pour permettre de maintenir l’accès aux soins en cas de situation difficile (difficultés financières, maladie, séparation…). Une équipe dédiée qui propose une écoute et une réponse adaptée à chacun.  Un réseau d’assistants sociaux qui apporte son expertise et facilite l’accès aux droits. Des commissions sociales qui permettent de bénéficier d’une aide financière en toute confidentialité.  Un réseau de partenaires vers lesquels peuvent être orientées les personnes en difficulté. > Découvrir l’action sociale en vidéo   Services d’assistance Un accompagnement pour faciliter la vie dans les moments difficiles, sous plusieurs formes : Écoute, informations et conseils dans les domaines de la vie courante et en matière de santé  Assistance : aide à domicile, ou prestations de bien-être et de soutien, ou organisation et prise en charge de gardes (enfants, personnes dépendantes, animaux…)…  Assistance aux personnes handicapées : aide aux déplacements, aide aux démarches administratives…  Assistance à l’étranger : avance ou prise en charge de frais médicaux, rapatriement sanitaire…   Un accompagnement en tout temps : Service à la personne : recherche d’un organisme (aide à domicile, aide aux familles…) et de financement (CAF, APA, aide sociale…). Au-delà d’une simple mise en relation, un véritable service de conseils et d’accompagnement. > Découvrir l’assistance en vidéo > Pour toute demande liée à ces services, rendez-vous dans la rubrique Contactez-nous du site www.harmonie-mutuelle.fr
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_2204/harmonie-mutuelle-et-la-prevention-sante/des-services-en-cas-de-situation-difficile.html
  • Intolérance ou allergie ?

      Dans le cas de la fausse allergie alimentaire, les symptômes sont très proches de l’allergie, cependant le système immunitaire n’entre pas en jeu. La réaction en question est provoquée par l’ingestion d’aliments riches en certains composés chimiques et qui déclenchent alors directement les symptômes (sans mécanisme intermédiaire). La différence est donc là : dans le cas de la vraie allergie, c’est l’organisme qui produit et libère ces composés chimiques ; alors que dans le cas de la pseudo-allergie c’est la forte présence de la substance dans l’aliment (naturellement) qui induit directement les symptômes. C’est le cas avec la consommation : - d’aliments riches en tyramine : certains fromages, le chocolat, l’avocat etc. - d’aliments riches en histamines : tomates, fraise, ananas, vin ,bière, maquereau, thon, saumon, etc. Par exemple, l’histamine, à forte dose, selon les personnes, peut provoquer de l’urticaire. Dans le cas de l’intolérance alimentaire, là encore, le système immunitaire n’entre pas en jeu. Pour expliquer ce phénomène, prenons les deux intolérances alimentaires les plus connues à ce jour : - l’intolérance au lactose : C’est une réaction envers le sucre du lait (le lactose), due à un déficit en lactase (enzyme de la digestion du lactose). Quand la lactase est en faible quantité, le lactose s’accumule, passe par le gros intestin, fermente et entraîne diverses perturbations intestinales (flatulences, douleurs, diarrhées…). - l’intolérance au gluten : Celle-ci fait référence à trois situations : la maladie coeliaque, les personnes hypersensibles et les personnes allergiques aux protéines de blé. Dans ces trois situations, l'organisme ne tolère pas cette substance présente dans les aliments à base de farines de seigle, orge, froment, avoine épeautre. Les symptômes sont la diarrhée, la perte de poids, la faiblesse, l’irritabilité et les crampes abdominales. La réaction allergique La réaction allergique à un aliment peut être plus ou moins importante et grave; elle se manifeste par : de l’eczéma, de l’urticaire, des toux, des éternuements, une conjonctivite, une obstruction nasale, une gêne respiratoire, ou encore un choc anaphylactique (chute de tension avec un risque de perte de connaissance), un angio-œdème ou œdème de Quincke (gonflement extrêmement rapide au niveau du visage et des voies respiratoires), un asthme aigu grave, (traité en réanimation respiratoire). En cas de réaction allergique grave, il faut immédiatement contacter le Samu (15). Pour les sujets prédisposés à des réactions allergiques graves il est conseillé de posséder une trousse de secours contenant de l’adrénaline auto-injectable, un corticoïde buvable et un bronchodilatateur.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_2206/menu-haut/alimentation-recettes/alimentation-et-sante/allergies-alimentaires/intolerance-ou-allergie-.html
  • Recettes d'automne


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_3143/menu-haut/alimentation-recettes/recettes/recettes-d-automne.html
  • Alcool : les repères d’une consommation maîtrisée

    Mieux vaut être vigilant quant aux modifications des habitudes, pour prévenir un basculement dans la dépendance à l’alcool.   Consommation : les spécificités des seniors On ne consomme pas de l’alcool de la même façon à tous les âges de la vie. Ainsi lorsqu’on vieillit, les alcoolisations aigues sont plus rares mais la consommation se fait plus fréquente et plus régulière voire quotidienne. Or, ce comportement peut entraîner des risques. Une consommation modérée de vin (un verre par jour), pourrait avoir une action bénéfique contre certaines maladies cardiovasculaires chez les hommes de plus de 50 ans et les femmes ménopausées. Au-delà de cette limite, il a été clairement démontré que la consommation d’alcool,  augmente le risque de nombreux cancers, de maladies cardiovasculaires, d’hypertension artérielle, etc. Avec l’âge, il est conseillé de diminuer sa consommation d’alcool. Pour de nombreuses raisons physiologiques, le vieillissement amplifie les effets de l’alcool sur l’organisme : ainsi pour une même quantité d’alcool ingurgitée, le taux d’alcoolémie est plus important et met plus de temps à diminuer chez un senior. Si vous prenez un médicament, consultez la notice et/ou demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de consommer de l’alcool. En cas d’association alcool/médicaments, l’alcool peut en effet modifier, diminuer ou amplifier l’effet d’un médicament, et surtout augmenter l’effet sédatif de certains d’entre eux.   Repérer et soigner l’alcoolisme Concernant l’hyperalcoolisation chez les seniors, on considère que dans deux tiers des cas, elle existait auparavant et persiste avec l’âge. Ce n’est que dans un tiers des cas qu’elle apparaît après 65 ans : elle est alors très souvent liée à des problèmes psychologiques comme la dépression et/ou un sentiment important de solitude. Dans ces circonstances particulières, il est important que l’entourage surveille toute augmentation de la consommation d’alcool chez une personne senior, et puisse agir vite en l’invitant à consulter son médecin traitant par exemple. En effet, l’alcoolisme est une maladie, dont le traitement nécessite un accompagnement médical et psychologique mais aussi un soutien de l’entourage. À tout âge, diminuer voire stopper sa consommation d’alcool a des répercussions positives sur la santé. Il n’est jamais trop tard pour arrêter.   Sources Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie Société Française d’Alcoologie Agence gouvernementale Santé Publique France
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_3160/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/au-quotidien/alcool-les-reperes-d-une-consommation-maitrisee.html
  • Aménager le quotidien pour mieux vieillir

    Mais comment se préparer à vivre de plus en plus longtemps ? Quelles mesures prendre pour favoriser une vie sociale stimulante et le maintien au domicile dans de bonnes conditions le plus longtemps possible ?   Accepter de vieillir La solitude, la maladie, la dépendance… L’image que nous avons de la vieillesse est bien souvent sombre. Pourtant, d’autres sociétés portent un autre regard plus optimiste et considèrent les seniors comme une véritable richesse. Pour vivre au mieux ce temps particulier de la vie, il est important de changer notre propre regard sur le vieillissement. Quelques conseils pratiques : cherchez dans votre entourage ou votre histoire familiale une personne très âgée que vous appréciez, et identifiez ses qualités pour vous en inspirer, identifiez ce qui, dans votre quotidien, est source de joie ou simplement vous fait plaisir, occupez-vous de votre corps : pratiquez régulièrement une activité physique, soyez à l’écoute des signes qu’il vous envoie.   Accompagner la perte d’autonomie et maintenir le lien social Rester chez soi malgré la perte d’autonomie est l’objectif d’une grande majorité de personnes âgées. Il existe aujourd’hui de nombreux dispositifs ainsi que des possibilités de financement, qui rendent cela possible. Ces services qui favorisent le maintien à domicile sont aussi l’occasion d’organiser le quotidien et de lutter contre l’isolement. Il peut s’agir par exemple de : services d’aide à domicile (aide ménagère, petit bricolage, portage ou préparation des repas, aide à l’autonomie pour la toilette ou le lever et coucher…), accompagnement pour des sorties (promenades, courses, sorties culturelles…), téléassistance en cas de chute ou de malaise. Partager son logement, avec un étudiant par exemple ou en colocation avec d’autres seniors, se développe de plus en plus chez les personnes âgées. C’est une alternative intéressante aux services d’aides à domicile, à condition de bien se mettre d’accord au préalable sur les engagements de chacun. Pour bien préparer tout cela, il est essentiel d’anticiper et de se renseigner. Pour cela, Harmonie Mutuelle met à disposition de ses adhérents un service téléphonique d'écoute et d'orientation : des Réponses d’experts à vos questions de santé.   Sources Portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proches Guide du ministère du logement et de l’habitat durable : « Adaptation du logement aux personnes handicapées et aux personnes âgées » « La chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller : vieillir sans être vieux », de Marie de Hennezel, psychologue clinicienne (Éd. Pocket)
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_3162/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/au-quotidien/amenager-le-quotidien-pour-mieux-vieillir.html